Auprès du Figaro, elle se confie sur son mariage avec Bruno mais aussi sur les coulisses du programme.
– J’étais célibataire depuis deux ans. J’avais l’impression de n’avoir jamais rencontré la personne qui me correspondait. Au lycée, j’ai eu un premier amour qui a duré trois ans. Puis une deuxième relation de deux ans, à partir de mes 25 ans. J’ai cru que c’était ça l’amour adulte mais en fait, je me trompais. J’ai fait sans doute les mauvais choix à me tourner vers des hommes machos, au sang chaud alors que j’ai besoin de douceur.
Quel type d’homme recherchez-vous?Quelqu’un de bienveillant, qui a de l’humour, qui est généreux dans les attentions, qui fait passer sa femme avant lui. Je n’arrivais tellement pas à trouver que je me demandais si je n’étais pas trop exigeante. Même mes copines me le disaient. Et par conséquent, je n’allais pas vers les hommes facilement.
Laura
NDLR.), notre famille est plus soudée.
Comment avez-vous trouvé Bruno au premier regard?Je ne m’attendais pas à quelqu’un de spécialement beau car, au casting, j’avais insisté sur le caractère de la personne et moins sur le physique. Je m’étais préparée à creuser. Et quand le rideau s’est ouvert, j’ai été surprise. Plus je m’avançais vers l’autel, plus je le trouvais beau. J’ai même eu peur. Je me suis dit «qui se cache derrière ce bellâtre?»
« Pendant le mariage, Carine en avait marre d’être filmée et écoutée »
candidate de la saison 6 de « Mariés au premier regard »
Il y a une séquence pendant la fête du mariage qui a beaucoup fait parler. Celle où Carine, la sœur de Bruno, vous met en garde sur votre mari. Comment l’avez-vous vécue?Sur le moment, ça me faisait plaisir de faire connaissance avec elle. J’avoue que je n’ai pas compris quand elle a listé les défauts de Bruno. J’aurais préféré qu’elle me parle de ses qualités. Je me suis dit qu’elle était peut-être maladroite. Je ne me suis pas méfiée d’elle. Avec ma sœur, on était chien et chat donc je suis vite passée à autre chose. Il faut savoir que pendant le mariage, il n’y a aucun moment off. Carine et son frère n’ont pas eu le temps de se parler. Moi non plus d’ailleurs avec mes parents ou mes copines. Et, ça n’a pas été montré à la télé, mais à un moment, Carine a posé sa main sur son micro et m’a dit qu’elle en avait marre d’être filmée et écoutée. J’ai ressenti une Carine dépassée. Maintenant que je sais qui elle est, je peux vous dire qu’elle est émotive. Quand elle est fatiguée, elle ne sait plus ce qu’elle dit et où elle va.
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On lui demandait beaucoup si elle avait l’impression de perdre son frère. Ça lui a monté à la tête. Elle est jeune aussi, elle n’a que 26 ans.
Ils veulent vraiment obtenir une réponse à laquelle ils ont déjà réfléchi. Parfois les interviews se font tard et, avec la fatigue, on a qu’une envie c’est d’aller se coucher.
« J’ai refusé que Bruno retire ma robe le soir du mariage »
candidate de la saison 6 de «Mariés au premier regard»
J’estimais que ce n’était pas le moment de lui parler de mes cicatrices (causées par l’accidentde 2014). Pas le premier soir. Même si on s’entend bien, on n’a pas forcément à entrer dans une intimité forte dès le départ. C’est bien de prendre son temps.
Et vous cherchez à tout prix à éteindre la lumière pour cacher votre corps.Je tiens à préciser que c’est un montage. Je suis en pyjama donc, dans tous les cas, Bruno ne verra pas mes cicatrices. En fait, j’éteins les lumières, parce que j’ai des TOC, j’ai besoin de dormir dans le noir complet. La production fait croire que je ne veux pas que Bruno voie mon corps mais ça n’a rien à voir. Je suis juste fatiguée. On s’est vite couchés d’ailleurs. On n’a même pas trop parlé.
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En voulez-vous à la production?Non, c’est la tradition de l’émission. Après le premier dodo, ils veulent savoir le lendemain si on a consommé le mariage. C’est comme ça que la question est posée. Je comprends qu’ils laissent du suspens pour le téléspectateur mais quand on ne se connaît pas, on ne va pas se sauter dessus.
Votre blocage avec vos cicatrices est-il exagéré?Comme les cicatrices se voient, il faut parfois que je les explique. Mais sinon, je les assume. Je porte souvent des crop top avec le ventre découvert, on le verra dans l’épisode suivant. Je peux avoir des petites appréhensions quand je ne connais pas les gens mais pas autant que la production peut le laisser penser dans l’émission. L’histoire sur ma sœur est aussi beaucoup rappelée mais c’est pour l’audimat. Après, j’aime beaucoup la production, il n’y a pas de souci, je ne leur en veux pas. J’aimerais juste que mon passage dans le programme tourne moins autour de mon passé.
« Bruno a vu et touché mes cicatrices en off »
candidate de la saison 6 de «Mariés au premier regard»
Vous êtes-vous fixée une étape dans la relation pour parler de vos cicatrices à Bruno?Je me suis fixée un ou deux jours. C’est un secret qui ne se garde pas longtemps, surtout en été. On ne le verra pas à la télé, mais il a vu mes marques en off, de dos, après un petit-déjeuner. Il n’a pas osé me poser la question. Il a été très respectueux. Même dans l’avion pour aller à Porto, il a touché ma cicatrice sur mon abdomen et m’a dit: «Tu as une cicatrice». Je lui ai dit que je lui en parlerai plus tard. Tout ça s’est passé en off.
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Comment avez-vous vécu la présence des caméras?Pour en avoir parlé avec Bruno après, on a tous les deux conclu que les caméras fatiguaient. On n’a pas le temps de se préparer. Il faut bien se tenir, etc. À part ça, les équipes qui nous suivaient étaient bienveillantes et nous laissaient des moments off, à l’aéroport ou dans l’avion pour le voyage de noces par exemple.
Maintenant, je ne sais pas. Ma famille m’encourage mais je suis passionnée par mon métier d’infirmière. Je ne ferai pas tout et n’importe quoi. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux pour l’argent.