La Suisse compte 1019 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures : rts.ch


contact prolongé avec les passagers, impossibilité de respecter les gestes barrières. Dans l’hôtellerie par exemple, une obligation de vaccination n’est « généralement pas permise », relève une porte-parole d’Hotelleriesuisse. La faîtière a toutefois lancé une campagne pour encourager la vaccination, alors que le taux du secteur est inférieur à la moyenne nationale.Alors que le sujet de la vaccination est toujours aussi brûlant en Suisse, Economiesuisse insiste néanmoins sur l’importance pour l’employeur de « consulter son personnel » et de respecter « la liberté vaccinale ».

Incitations à la vaccinationDepuis quelques mois, de grandes entreprises ont facilité la vaccination en l’organisant sur le lieu de travail, en offrant un jour de repos, voire même des primes ou des jours de congé supplémentaires, à l’instar de Swisscasinos qui offre 200 francs, ou Tally Weijl qui promet deux jours de congé pour la piqûre.Et les encouragements à la vaccination de la part des employeurs pourraient encore s’accroître avec la fin de la gratuité des tests. En effet, à compter du 10 octobre ne seront pris en charge que les tests groupés en entreprise, alors que les tests isolés, réalisés par exemple pour un voyage d’affaires, ne seront plus remboursés.

La Suisse compte 1019 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures : rts.ch

Le centre de vaccination du quartier du Flon, le 2 septembre 2021. « La plupart des entreprises feront preuve d’une certaine flexibilité et financeront ces tests au moins pendant une période transitoire. Toutefois, ces tests payants occasionnels peuvent représenter un coût important particulièrement pour les petites entreprises », estime M.

Dacorogna. Selon lui, il est possible qu’alors, l’employeur « ne finance plus ces tests ». Un avis que ne partage pas Barbara Spalinger : « la fin des tests gratuits oblige l’employeur à les payer », estime-t-elle.

Les incitations à la vaccination sont « une approche minoritaire en Suisse, où le respect de la vie privée est essentiel », explique Christian Oberson, président de l’association professionnelle HR Genève, qui regroupe 800 professionnels du secteur des ressources humaines. »En prenant partie pour ou contre la vaccination, le risque est de voir les tensions s’exacerber et de trancher sur une question qui est du ressort de l’individu et pas de l’entreprise, du moins tant que la vaccination n’est pas obligatoire en Suisse », conclut-il.Un récent sondage de la plateforme de recherches d’emploi Indeed a révélé que la majorité des sondés en Suisse (61%) est contre l’obligation vaccinale.

Près d’un tiers chercherait un nouveau travail ou démissionnerait si une telle obligation venait à être imposée par l’employeur. Chez les non-vaccinés, la part monte à 86%.