A Arpajon-sur-cere, où la friche va laisser sa place à des logements Â
à hauteur de 415.
200 € (sur un coût total estimé à 2,7 M€), « pour donner une seconde vie à ce site à l’abandon, dans le cadre du premier appel à projets du fonds friches de France relance », a annoncé la ministre.
président (LR) du Conseil départemental.
Emmanuelle Wargon, ministre au Logement, en visite dans le Cantal ce jeudi 4 novembre
construire de l’habitat et proposer un espace de restauration.
Mais il lui faudra attendre le 20 novembre pour être fixé suite au deuxième appel à projets du fonds friches. « On fera en sorte que ça se passe bien, mais je ne peux pas vous donner une réponse formelle », lui a indiqué Emmanuelle Wargon.
A Ussel, la rénovation
Emmanuelle WARGON a visité un logement rénové à Ussel.
qui mène les travaux, mais s’occupe aussi des dossiers. « Un quart de nos salariés sont des administratifs pour pouvoir accomplir cette tâche, détaille Jérémie Hanoteau, de l’entreprise. Car c’est très compliqué. cela s’est amélioré depuis janvier, mais avant, les barèmes changeaient tout le temps, on avait du mal à bien informer nos clients.
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Il faut montrer aux Cantaliens et aux entreprises locales que ce dispositif existe, expliquait la ministre, et qu’il peut apporter une aide très conséquente.
Via une plateforme en ligne, ce qui ne peut satisfaire tous les usagers, dont les plus âgés. « Mais il y a des conseillers déployés pour accompagner les usagers dans leurs démarches. » Conseillers qu’on ne trouve pas encore dans le département.
Mais, elle l’assure : « Au 1er janvier prochain, la procédure sera encore simplifiée avec le guichet MaPrimeRenov’ qui sera mis en place. »
À Murat, Emmanuelle Wargon a pu découvrir les rénovations du patrimoine
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« On fait mourir nos campagnes en empêchant de construire », estimait même le maire de Saint-Urcize, Bernard Remise.Â
Mais je suis sûre que si vous faites remonter tous vos besoins dans le département, on n’atteindra pas ce chiffre. Qui, en plus, est un objectif national, qui peut varier selon les territoires. »
EmmanuelLe Wargon (Ministre déléguée au Logement)
Mais, un à un, les maires de Valuéjols, Mentières, Marcenat.. revenaient à la charge sur la nécessité de pouvoir renforcer leurs communes, leurs hameaux.
Au point que le préfet, Serge Castel, intervenait. « On n’interdit pas les constructions, on vous demande simplement de réfléchir à leurs opportunités, aux lieux où elles sont. Et n’oubliez pas que nous avons été assez souples avec vos Schémas de cohérence territoriale, qui sont assez audacieux en termes de projection d’habitant.
»
alors qu’ils servent à maintenir des terres agricoles ».
« Je suis assez d’accord avec vous, on va regarder ça », a-t-elle répondu. Comme elle a consenti « qu’il faut simplifier la procédure sur le changement de nature des bâtiments agricoles. » Interpellée par les maires de Mauriac et Saint-Flour, Edwige Zanchi et Philippe Delort sur les aides pour lutter contre la vacance des logements en centre-ville, elle a admis « qu’il faut plus d’aide de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), en particulier pour les propriétaires bailleurs.
 »
Elle a montré une oreille attentive aussi sur toutes les questions de simplification, que ce soit sur les biens sans maîtres, à la demande de Gilles Chabrier, sur la loi Montagne soulevée par Christian Montin, ou sur les périmètres classés, via Colette Ponchet-Passemard.
En somme, rénovation, simplification, oui, étalement, à voir.
Yann Bayssat et Emmanuel Tremet
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