Premier point présenté, le vote d’une aide à l’immobilier (construction d’un bungalow pour décloisonner son atelier) à destination de la SARL Aubouin mécanique de précision, basée à Migron, pour un montant de 8 437 euros. Jean-Pierre Roudier (Saintes) demande la parole : « Serait-il possible de fournir tous les éléments de calcul aux conseillers communautaires ? Il y a eu un réel emballement après le premier dossier. »Le délégué saintais fait référence à la subvention de 150 000 euros versée au restaurant gastronomique Le Dallaison, qui avait fait débat en février dernier. « Je vais demander une note synthétique au service économique, répond Bruno Drapron. Un règlement a été voté, il existe des critères d’éligibilité, avec différents types de métiers qui peuvent y prétendre. » Le conseiller saintais souhaite savoir « si ces emplois seront pérennisés ». « Je ne suis pas médium, personne ne peut prévoir les crises, en tout cas, le service économie a expertisé les dossiers. c’est le coup de pouce qui manque. »
L’ancien siège de la CdA
Autre point abordé (n° 5), la désaffectation de l’ancien siège de la CdA (4 495 m² dont 1 809 m² de bâti), avenue Tombouctou, pour pouvoir appliquer les règles de droit privé pour les baux mais aussi pour la vente. « La première intention était de le vendre, mais ça n’est pas possible car le bâtiment n’était pas éligible à la loi Pinel , on s’est orienté vers la location », indique Francis Grellier, vice-président en charge de ce dossier. C’est donc le Centre de formation des apprentis (CFA) qui est le nouveau locataire. Il utilise cinq salles dans l’aile qui abritait le service éducation, soit 430 m² pour un loyer de 3 440 euros mensuels.La dernière délibération (n° 12) porte sur le soutien aux ressortissants ukrainiens via une subvention exceptionnelle de 5 000 euros au Centre communal d’action sociale de la ville de Saintes afin de contribuer à leurs dépenses. « Ils sont entre 70 et 80, dénombre le président. Ils sont à Pessines, Saint-Georges-des-Coteaux et Thénac. » Pierre Hervé (Saint-Sever-de-Saintonge) et Gaby Touzinaud (Dompierre-sur-Charente) ont aussi levé la main pour indiquer qu’ils avaient aussi une famille dans leur commune respective. Le président les a invités à les signaler au CCAS.
Débat autour de la future piscine
Au moment des questions diverses, Jean-Pierre Roudier (Saintes) aborde de nouveau la question de l’emplacement de la future piscine communautaire, prévue à ce jour sur le site de l’ancienne Trocante, entre l’avenue Nivelles et l’avenue Jourdan, à l’est de Saintes. « Que pense le bureau de l’opportunité de construire cette piscine sur le site de l’ancien Lidl ? » L’élu rappelle qu’au moment de se prononcer sur le futur emplacement, un seul choix avait été proposé au conseil, celui de l’ancienne friche de la Trocante, alors que visiblement celui de l’ex-Lidl était aussi à l’étude.« Le terrain de Lidl a été exploré, il y avait des difficultés pour l’aménagement, répond Jean-Luc Marchais, maire de Bussac-sur-Charente et vice-président en charge de l’urbanisme. Mais la surface n’est pas très importante et surtout, très vite, on est sur de la zone naturelle, aucune possibilité d’extension dans le vallon qui se trouve derrière, c’est pour ça que cette piste a été abandonnée. »Pour Jean-Pierre Roudier, l’ex-Lidl était une meilleure solution, niveau accessibilité et circulation. « Ce terrain possède deux entrées », précise Francis Grellier. « Vous pouvez constater que le bureau était au courant », conclut sèchement Bruno Drapron.