À la question de savoir si ses parents l’ont prénommée Leia en référence à l’univers de science-fiction Star Wars, l’intéressée éclate de rire, indiquant « n’avoir même jamais évoqué la chose avec eux ! ». Rien de surprenant à cela. Recrutée cet été par Landerneau, la basketteuse mozambicaine âgée de 32 ans a grandi loin de la culture US, à une quinzaine de minutes du centre de Maputo, la capitale de son pays natal, situé au bord de l’Océan Indien et face à Madagascar. D’une personnalité affable en dehors des parquets, la joueuse ne dégage pas, non plus, balle en mains, la préciosité généralement associée au monde des princesses. Bien au contraire : sur un parquet, Leia Dongue est du genre guerrière, bien plus Han Solo que Princesse Leia, donc.
Une joueuse « expérimentée, facile à vivre et travailleuse »
et je me sens bien à Landerneau, une petite ville comme je les aime. Au café, au supermarché, les gens me reconnaissent, me saluent, tout le monde est adorable avec moi »
Wani Muganguzi. C’est une joueuse très expérimentée, facile à vivre et travailleuse, qui s’est très vite intégrée et qui porte les valeurs du club. Elle est efficace des deux côtés du terrain. On est forcément très content de la compter parmi nous », poursuit celui qui n’a pas hésité à la faire jouer l’intégralité du match à Roche Vendée.
Première Mozambicaine en Ligue féminine
nul doute que l’intéressée aura fait du chemin avec le LBB. Car malgré un début de saison poussif, le club landernéen reste confiant : quatre de ses cinq défaites s’étant soldées par des écarts très faibles, dont la dernière, dimanche, face à Angers (73-75). Élément le plus régulier de l’effectif jusqu’à présent, Dongue promet, elle, « de tout donner, que ce soit dans la victoire ou dans la défaite ». Le public du LBB sait qu’il peut lui faire confiance.* Malgré la lourde défaite de son équipe (89-45), Dongue avait inscrit 18 points et pris 11 rebonds.Toute l’actu du LBB