Le LOSC en quête de rachat et d'oubli

Passé par de sévères turbulences depuis le match nul contre Bordeaux – avec en point d’orgue l’affaire Ben Arfa qui a repris des couleurs hier – le LOSC doit désormais tourner la page au plus vite s’il espère revoir l’Europe la saison prochaine. Première étape de cette opération rédemption, ce week-end, sur la pelouse d’Angers.

Effacer le week-end dernier

Ils ont gagné mais ont reperdu a de très bons joueurs, un gros potentiel offensif. »

En Anjou, les Nordistes devront réussir quelque chose non réalisée face aux trois de la Ligue 1 sur les dernières semaines : trouver le fond des filets. Mais comment régler ce problème d’efficacité devant le but adverse ? « On doit être plus juste. Le petit ballon dans le dos de la défense, le centre, tout doit être plus précis et ce n’est pas une question de jouer bas ou haut, répond Gourvennec. On n’a pas réussi à onze contre dix ce que l’on n’a pas réussi contre Clermont alors qu’on avait eu moins d’occasions nettes que contre Bordeaux. Ca veut dire qu’on a produit beaucoup de choses avec beaucoup de situations très nettes sans que ça réussisse. Ca doit nous pousser à continuer à appuyer sur les adversaires quand on domine mais ça doit aussi nous indiquer qu’on doit être meilleur dans les transmissions. » Car dans cette période de « sprint final » pour les places européennes, le LOSC ne peut plus se permettre de lâcher contre un mal classé.

« On n’est pas constant cette saison. On va chercher des points là où on ne nous attend pas mais à côté de ça on ne prend pas les points dans des matches que l’on pense que l’on va gagner. On le regrette, évidemment, avoue l’entraîneur lillois. On n’a pas suffisamment répondu présent sur certains matches. On doit gagner en constance, c’est une évidence. Il reste huit matches, tout le monde va être à la chasse aux points et il faut être très clair, ne pas jouer le match avant de le jouer. Il faut garder le contrôle, ne pas déjouer, ne pas se précipiter. Notre parcours en Champion’s League doit nous aider sur ces matches. Vingt équipes jouent quelque chose jusqu’au bout à part peut-être Paris qui sera champion. L’expérience de la Ligue des Champions doit nous aider dans la gestion des matches. » Reste désormais à savoir si le champion de France en titre a réellement appris de ces derniers mois.