D’où sortaient tous les bolides présents dans les vidéos du jeune Suisse ? Et avait-il le droit de les conduire ? La justice a finalement tranché par un sobre « la question est vite répondue ».
l’un des hommes-internet de l’année avec ses vidéos ultra virales débutées en plein confinement, en mai dernier. Vous les avez forcément vues (et revues). A chaque fois, le même principe : une vidéo bling bling de 1 minute où le Suisse de 21 ans encourage la jeunesse à s’enrichir en suivant son exemple de jeune entrepreneur millionnaire, le tout systématiquement conclu par des chutes de plus en plus stupides (et de moins en moins drôles au fil du temps, soyons honnête).
Après plusieurs mois d’interrogations (Qui était vraiment JP Fanguin ? Quelle agence de communication se cachait derrière ce buzz?), c’est finalement la justice suisse qui permet ces jours-ci d’éclairer un peu mieux le personnage, comme nous l’apprend un article de l’Essentiel. En cause : son propre succès. Rattrapé par les centaines de milliers de vues sur chacune de ses vidéos publiées sur Facebook, Instagram ou YouTube, le jeune éphèbe a fini par susciter la curiosité des autorités suisses, alertées par le nombre ahurissant de manquements au code de la route dans chacune de ses “œuvres”.
Rouler dans la voiture de maman et avec une fausse plaque…
Ainsi, en septembre dernier, une première condamnation tombe pour l’entrepreneur qui, en fait, est reconnu “sans réelle profession”. Ni permis de conduire valable. Pire : la grosse berline allemande qu’il conduit dans l’une de ses vidéos appartient en réalité à sa mère, et la plaque d’immatriculation a été collée illégalement dans une autre vidéo, sur une Ferrari. Ca fait beaucoup de bad buzz pour un seul homme qui, en vrai rebelle, a refusé la sentence (150 jours-amende à 27,74 € par jour, avec sursis). Conséquence de quoi, JP Fanguin repassera par la case tribunal en janvier 2021 pour “violation simple des règles de la circulation, conduite sans autorisation et usage abusif de permis et de plaques“. Loin, très loin, de la fausse réussite sociale affichée sur les réseaux sociaux. Mais les choses pouvaient-elles vraiment finir autrement ?
ou commencer très rapidement à faire de l’argent avec moi?“, et qui prouve que question humour, les autorités suisses peuvent aussi démarrer au quart de tour. Salut à toi, jeune entrepreneur.