Cela étant dit à un groupe scout
Plus généralement
autres ou « ne souhaite pas répondre »
Quand bien même le nombre de victimes correspondrait plutôt à la fourchette basse des estimations de l’Inserm, on serait tout de même à au moins 150 000 victimes sur 70 ans. On pourrait toujours arguer qu’un tel chiffre ne serait pas si élevé que celui communiqué dans les médias, il n’en reste pas moins énorme.
D’un autre côté, on comprend aisément que certains soient mal à l’aise avec ces chiffres alors que, dans les coulisses de la Conférence des évêques de France, selon un proche du dossier, « on s’attendait à beaucoup moins que les 2 700 victimes identifiées grâce à l’appel à témoignages » !→ TÉMOIGNAGES. Abus sexuels dans l’Église : la parole ne fait que commencer à se libérerPour Alice Debauche, les doutes émis sur ces résultats tiennent aussi, plus largement, au fait que « les arguments scientifiques sont régulièrement mis en cause, encore plus lorsque le sujet porte sur des questions intimes ou d’identité. Le déni sur les violences sexuelles est assez courant.
On n’a pas tellement envie de croire à des chiffres si énormes car cela supposerait qu’on connaît soi-même des victimes. »
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