Les communistes chauriens lancent la campagne


Politique. Ils soutiennent Fabien Roussel aux élections présidentielles.

Au Parti communiste, la relève est là. Pour preuve, Jean-Claude Castillo était ce mercredi à l’entrée du lycée pour y distribuer des tracts avec Milo Vilas, 17 ans, et Nicolas Clary, 34 ans, deux militants, avant un point presse. L’occasion de présenter les vœux à la population, de santé surtout… Et de rappeler : « Nous le rabâchons, nous réclamons la levée des brevets sur les vaccins. On nous dit qu’il y a des variants, des variants qui viennent d’Afrique. Et pour cause, ils ne sont pas vaccinés et s’ils ne le sont pas, c’est parce que les laboratoires qui détiennent les brevets ne veulent rien céder de cette manne ».

Les communistes chauriens lancent la campagne

Une réponse aux attentes de la gauche

Les trois soutiennent Fabien Roussel, le candidat communiste aux élections présidentielles, et ils disent pourquoi. « C’est une belle personnalité, qui a du répondant et un programme qui répond vraiment aux attentes de la population de gauche, des travailleurs… », indique M. Castillo, avant de revenir sur le risque du fort taux d’abstention : « Chez les jeunes, entre 33 et 46 % ; les catégories populaires, notamment les ouvriers qui sont à 38,5 %, alors que les cadres sont à 21 % ; les nantis, 0 % ; les femmes à 34 % alors que les hommes sont à 25 % ».

En Espagne ils l’ont fait, et c’est réglé ! ».

Milo : « Le pacte pour la jeunesse »

Milo, 17 ans lors de son adhésion, 18 ans à ce jour, a eu une démarche volontariste en adhérant au parti. « J’ai découvert le communisme avec la philosophie, j’ai appris le rôle du parti communiste dans une société, son importance ; Aujourd’hui, je soutiens Fabien Roussel pour avoir des forces communistes au pouvoir, et surtout pour redonner la cote au parti qui, je l’espère, jouera son rôle de parti d’avant-garde. En tant que jeune, je suis intéressé par son pacte pour la jeunesse, où il propose un salaire étudiant, totalement à l’opposé de ce que propose Macron avec la réduction des bourses et l’université qui devient payante. Le revenu étudiant va permettre d’avoir plus de diplômés. Il est prouvé qu’un jeune qui travaille tout en menant des études a plus de chance de décrocher. Le parti communiste propose des garanties de formation à l’heure où nous, les jeunes, sommes perdus, n’avons plus de repères.

Nicolas : « De l’espoir pour le monde qu’on veut »

Il a adhéré au PCF en 2015, dans les Pyrénées-Orientales où il vivait. Il réside à Limoux depuis un an et travaille à Castelnaudary depuis le mois de septembre. « Je travaille pour le groupe SOS. Je suis éducateur spécialisé auprès des SDF et des femmes victimes de violences conjugales. La conscience politique m’est venue quand j’étais au collège. Jean-Marie Le Pen a été au second tour des Présidentielles, cela a été un choc pour moi. J’ai grandi à Trèbes, mes copains venaient de tous les horizons et je ne me suis jamais posé de question. Quand j’étais au lycée, sont arrivées les premières propositions de loi des contrats première embauche et cela m’a fait aussi réfléchir à la société que je voulais. Pour moi, il était impensable qu’on développe ces contrats très précaires. Du coup, j’ai très vite voté communiste. J admirais beaucoup à l’époque le discours de Marie-Georges Buffet. j’étais en fac de Sport, elle a fait beaucoup pour le sport en tant que ministre. Je me suis dit que le parti communiste au pouvoir en France peut amener des choses intéressantes, et cela donne aussi de l’espoir. Aujourd’hui, je travaille avec des personnes en très grande précarité, des victimes de violences, de discrimination. Militer pour le PCF me donne un espoir de changer la vie de ces personnes en grande précarité à cause de problèmes de société. Le slogan de campagne de Fabien Roussel, c’est les jours heureux. C’est mon espérance aussi, redonner de la fierté aux gens, plus de sérénité. Je trouve insupportable que quelqu’un qui travaille à temps plein n’ait pas les moyens d’avoir de loisirs ou de se payer des vacances ».