Mais est-ce que, plus le modèle « fait mouche » dans sa capacité à prévoir, plus l’action marketing qui en découle sera performante ? N’y a-t-il pas une limite à cela ?C’est un sujet sur lequel je me suis penché lors de l’écriture du livre Algorithmes&blues du directeur Marketing en 2020. En posant cette question, je pensais notamment aux algorithmes qui sont sous-jacents aux moteurs de recommandation sur les sites d’e-commerce ou de contenus vidéo et musicaux en ligne…
Vivre une expérience alternative
écrivait en décembre 2018 un très bel article sur le sujet intitulé Pour avoir encore le choix Il met en garde contre l’état d' »isolement intellectuel et culturel. »
Algorithmes de service public
d’information et d’instruction du citoyen prônée par le service public sous-tendu par un algorithme qui peut-être sans le vouloir a pris un risque celui-là) aux titres likés de ma sélection Trop peu d’algorithmes s’y risquent une relation faite de découvertes et de surprises.C’est ce qu’on appelle la sérendipité qui est, comme nous le précise Le Larousse, la capacité, l’art de faire une découverte, scientifique notamment, par hasard.
Wikipédia complète assez bien cette définition… : et de l’aptitude à saisir et à exploiter cette « chance ». Car oui, un algorithme qui prend un risque (calculé) parfois se trompe, c’est une chance…Un collègue et ami livrait une belle métaphore dans un échange récent sur le sujet et me disait que les morceaux de jazz ne sont jamais aussi beaux que lorsqu’on y entend un peu de bruit. Un peu de hasard, d’impro et d’erreurs dans nos algorithmes ne fera pas de tort.