les grands débuts de Kareem Abdul-Jabbar avec les Bucks, première page d’un bouquin qui deviendra vite un best-selle...


sous les couleurs de Milwaukee. 

Presque 29 points et plus de 14 rebonds de moyenne, le titre de Rookie de l’Année, une première sélection au All-Star Game, une place dans la All-NBA Second Team ainsi que dans la deuxième meilleure équipe défensive de la saison, et surtout un énorme impact sur les résultats des Bucks. Vous en connaissez beaucoup vous des rookies qui ont aidé leur équipe à remporter 56 matchs après une saison à seulement 27 victoires ? Pas nous en tout cas, tout simplement parce que c’est rarissime de voir un joueur de première année imposer si vite sa domination dans la plus grande ligue de basket du monde. La saison impressionnante du futur Kareem Abdul-Jabbar s’est finalement arrêtée au stade des Finales de Division (oui ça s’appelait comme ça à l’époque) contre les New York Knicks, mais ce n’était qu’une question de temps avant que le phénomène n’emmène sa jeune franchise – créée en 1968 – sur le toit de la NBA. Combien de temps ? Un an exactement. En 1971, Lew Alcindor – meilleur scoreur et MVP de la saison – a été tellement dominant aux côtés de la nouvelle recrue Oscar Robertson que les Bucks ont survolé la NBA, remportant 66 rencontres en régulière avant de filer tranquillement vers le titre (bilan de 12-2 en Playoffs). Champion et MVP des Finales 1971, Alcindor venait de marquer l’histoire d’une franchise qui n’a dû attendre que trois saisons avant de connaître l’ivresse de la victoire. C’est ce qui se passe parfois quand on remporte un pile ou face au moment où un prodige débarque en NBA…

les grands débuts de Kareem Abdul-Jabbar avec les Bucks, première page d’un bouquin qui deviendra vite un best-selle...

Kareem Abdul-Jabbar quittera finalement les Bucks quatre années plus tard pour revenir à Los Angeles, une ville plus adaptée à ses yeux par rapport à ses convictions personnelles. Il remportera cinq bagues de plus sous le maillot des Lakers version Showtime, aux côtés de Magic Johnson & Cie. Mais ses saisons individuelles les plus folles, notamment sur le plan statistique, resteront celles réalisées à Milwaukee.