Il n’y aura plus de doses pour cette opération dès semaine prochaine la députée ajoute  : «Les ARS demandent de suspendre les premières injections de vaccin, faute de doses suffisantes. Comment dans ce contexte imposer si vite le pass sanitaire alors que les Français ne peuvent pas se faire vacciner ? C’est incohérent.»
Les ARS demandent de suspendre les premières injections de vaccin, faute de doses suffisantes. Comment dans ce contexte imposer si vite le passe sanitaire alors que les Français ne peuvent pas se faire vacciner? C’est incohérent.
envoyé par l’ARS Bourgogne Franche-Comté aux responsables des centres de vaccination de la région la députée Annie Genevard nous confirme en avoir pris connaissance mardi directeur général de l’agence. Sur le contexte de cet envoi, ce dernier tient à préciser qu’il «n’y a pas de rupture d’approvisionnement des doses» ayant conduit à l’annulation de rendez-vous. «Ce qu’il s’est passé, c’est qu’on a constaté un très fort rebond de la vaccination la semaine dernière, suite à l’allocution présidentielle du 12 juillet. Les semaines précédentes, on était à l’inverse sur un fort fléchissement de la demande. Pour faire face à cette nouvelle augmentation de prises des rendez-vous, on utilise les stocks qui nous restent et on se remet dans une logique de flux tendu. Cette situation est moins confortable pour nous, gestionnaires, mais c’est une excellente nouvelle pour la santé publique.»
100 000 doses par semaine
A l’échelle de la région, les envois de vaccins se poursuivent donc. «Nous recevons 100 000 doses Pfizer par semaine en Bourgogne Franche-Comté», précise Pierre Pribile. Des doses ensuite réparties dans les différents centres de vaccination. «Leurs quotas sont confirmés et maintenus. Ils leur avaient déjà été alloués et annoncés en amont. Avant le 12 juillet, ces quotas étaient indicatifs. Les centres pouvaient les dépasser , dorénavant, ces quotas doivent être strictement respectés.»Très concrètement, les stocks constitués à cause de la faible demande continuent d’être éclusés cette semaine. Ajoutés aux 100 000 doses hebdomadaires, ils permettront de réaliser 200 000 injections. «La semaine prochaine, nous terminerons ce stock. Et enfin, la semaine d’après, nous arriverons sur du flux tendu, avec un rythme de 100 000 injections par semaine.»La préfecture du Doubs, par voie de communiqué, confirme ces éléments. Elle évoque notamment un «stock de doses monté jusqu’à 300 000 doses» pour l’ensemble de la région, en raison du manque de volontaires à la vaccination. Et d’ajouter : «Du 12 au 18 juillet, 24 225 injections ont été réalisées dans l’ensemble des centres de vaccination du Doubs. Un résultat en forte progression par rapport aux semaines précédentes, particulièrement en raison de l’augmentation de 31,5 % des primo-injections injections.»
Une interruption de douze heures
Par ailleurs Ce sera zéro désormais précise Pierre Pribile Quant à la vaccination de personnes sans rendez-vous, il indique que «ce n’est pas formellement interdit, tant que ça rentre dans les quotas, mais c’est périlleux car il y a vraiment le risque de renvoyer les gens chez eux après une longue attente».
Un incident majeur ?
elle n’a toutefois pas précisé si sa question portait sur le message précisément relayé par sa collègue du Doubs qu’il a qualifié de «victoire collective», a répondu : «Nous avons actuellement un stock de six millions de doses, et jusqu’à fin août sont prévus d’arriver de l’ordre de 4,5 millions de doses par semaine, dont 2,5 – je le précise – seront réservées pour l’administration des deuxièmes doses.» Contactée pour savoir dans quelle mesure cette situation tendue a touché d’autres ARS, la direction générale de Santé (DGS) n’a pas donné suite.