Depuis six ans, un petit groupe d’hommes d’affaires français tente de faire authentifier une montre, un assemblage fait en Allemagne dans les sinistres heures des années 30. A l’intérieur, un mouvement suisse.
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Publié le 3/08/2022 à 08 :20
Temps de lecture : 11 min
Ils l’appellent « la montre du diable », ou « la montre du plus grand salopard de l’Histoire » quand ils sont un peu moins corrects. Depuis six ans, un petit groupe d’hommes d’affaires français tente de faire authentifier une montre, un assemblage fait en Allemagne dans les sinistres heures des années 30. A l’intérieur, un mouvement LeCoultre (qui ne s’appelait pas encore Jaeger).
L’extérieur est estampillé Huber, fameux horloger bavarois, couronné d’un aigle nazi, frappé des dates de naissance du Führer, de sa nomination comme chancelier, de la date du triomphe du NSDAP (le Parti national-socialiste des travailleurs allemands) au Reichstag, ainsi que des initiales A.H.
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