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Emmanuel Macron se trouvait à Marseille pour une de ces visites prolongées qu’il affectionne. Depuis, l’exécutif a dû gérer plusieurs nuits d’émeutes depuis la salle dédiée à la cellule interministérielle de crise.

Ni tout-répressif droitier le 6 juillet 2023PHOTO AFP / LOU BENOISTDans ce quartier « prioritaire » de la politique de la ville, où trois des quatre bureaux de vote ont choisi Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle, Elisabeth Borne confirme au buraliste, encore sous le « choc », qu’elle a donné « des autorisations pour reconstruire le plus vite possible ». »Après les gilets jaunes, on a des commerçants qui sont un peu à bout », dit-elle. »J’espère que votre visite au moins servira à quelque chose », lui lance la maire adjointe Corinne Lejeune. « La détresse des gens je l’ai vue, il faut les rassurer ».Le maire-adjoint de Caen Aristide Olivier ajoute qu’il voudrait des réponses sur « deux jambes », à la fois « le côté répressif car il y a une vraie question liée aux mineurs » mais aussi l’aspect « éducatif ». « Il y a évidemment un très gros sujet d’éducation », lui répond la Première ministre qui promet de « revisiter » les cours d’enseignement moral et civique. Mais les parents aussi doivent prendre « leur part ».