affirme finalement rejoindre le candidat de La France insoumise pour l’élection présidentielle. Secrétaire fédérale des Jeunes écologistes de 2018 à 2019, Claire Lejeune avait soutenu Sandrine Rousseau durant la primaire écologiste et se faisait porte-voix d’une union à gauche. Si elle estime que la campagne de Yannick Jadot « est une bonne campagne » et « mobilise l’électorat habituel d’Europe Ecologie-Les Verts ». elle affirme : « Je ne suis pas sûre que cela suffise et je n’ai pas réussi à m’y impliquer. » Selon Mme Lejeune le problème de la campagne du candidat écologiste est « une question de centre de gravité politique et de divergences de choix stratégiques ». Ainsi elle voit ce départ vers l’« Union populaire » de Jean-Luc Mélenchon, « comme la mise en cohérence de valeurs et d’idées avec l’espace politique dans lequel évolue ». Elle affirme être en « accord global avec la ligne politique et stratégique défendue par les “insoumis” et Jean-Luc Mélenchon », compatible, selon elle, « avec ce que beaucoup d’écologistes portent ». Elle dit « face à cette situation », « jeter l’ancre à l’endroit le plus stratégique et où la dynamique est la plus porteuse d’espoir ». M. Mélenchon a déjà connu deux ralliements la semaine dernière, venus du camp écologiste : Alma Dufour, ancienne porte-parole des Amis de la Terre, et le militant animaliste Aymeric Caron, à la tête du petit parti Révolution écologique pour le vivant (REV). Il a de plus reçu le soutien ces derniers jours du député communiste Sébatien Jumel et celui du maire de Trappes, Ali Rabeh (Generation.s), proche de Benoît Hamon.