A 128 jours du second tour de l’élection présidentielle, la gauche s’agite dans tous les sens avant la trêve des confiseurs.
Le président qui n’aimait pas les mea culpa
Emmanuel Macron a L’affaire Benalla h2>Union à gauche : la pression des petits « barons verts »…
Lorsque Emmanuel Macron reprend le slogan de François Mitterrand sur « la France unie » pendant le premier confinement et déjà signataires d’une tribune parue dans « l’Obs » début novembre c’est le « RIC » : « référendum d’initiative citoyenne » le dilemme de Yannick Jadot« EELV est un parti fédéraliste Yannick Jadot a décidé tout seul sans même consulter le conseil politique ou le bureau du parti », s’agace auprès de « l’Obs » Pierre Monnier, adhérent EELV d’Annecy qui pilote l’initiative avec d’autres. « Déjà en 2017, il avait décidé tout seul de s’allier à Benoît Hamon, et les militants EELV n’étaient pas contents. On ne peut pas promouvoir le renouvellement démocratique et continuer avec de telles pratiques », ajoute-t-il. Par ailleurs, des frondes locales semblent émerger, avec des tribunes prévues dans la presse régionale en fin de semaine, et des initiatives d’unions avec d’autres partis s’organisent dans certains territoires, comme à Arcachon.
… et la pression des petits « barons “insoumis” »
et des membres de LFI Selon les auteurs et d’en tirer une dynamique qui pourrait lui permettre ensuite de remporter l’élection présidentielle. L’union de la gauche, ce feuilleton avec (presque) autant de saisons que « les Feux de l’amour ».
En Guadeloupe, Mélenchon appelle à « déchouquer Macron »
c’est pour traverser le territoire en courant » né du refus de l’obligation vaccinale pour les soignants a été très applaudi lorsqu’il a rappelé son opposition au pass sanitaire et exigé le retour à leur poste des soignants suspendus les sous-investissements publics, la vie chère, les écoles en mauvais état. « Non, les départements et régions d’Outre-Mer ne sont pas des territoires périphériques, ce sont des loupes sur des sociétés dévastées par le libéralisme », a-t-il poursuivi. En conclusion, il s’est même permis d’adresser une requête toute personnelle aux Guadeloupéens. S’il vous plaît le 10 avril prochain, déchouquez M. Macron, républicanisez la Guadeloupe et la patrie française ! »
Les troupes socialistes résignées face au projet d’Hidalgo
C’est peu dire qu’on ne leur a pas demandé leur avis. Lorsque la maire de Paris a fait volte-face sur le quai de la gare de Poitiers mercredi 8 décembre, et renoncé à son déplacement à La Rochelle pour se rendre au 20-heures de TF1 y proposer l’organisation d’une primaire à gauche, même les grands élus du PS qui la soutiennent n’étaient pas au courant. L’hypothèse avait seulement vaguement été évoquée par ses conseillers les plus proches quelques jours plus tôt.Présidentielle : une majorité de sympathisants de gauche préféreraient Christiane TaubiraCette initiative au débotté a donc surpris. Et même indisposé dans les rangs socialistes, où l’on a trouvé quelque peu cavalier de prendre une telle décision sans concertation. A l’instar du patron du PS Olivier Faure, qui a animé une réunion du bureau national du parti mardi 14 décembre au soir, les cadres déploient donc désormais des trésors de « pédagogie » pour « dissiper les incompréhensions », comme nous l’explique un haut responsable. Qui note malgré tout : « ça ne déclenche pas vraiment de conflit non plus, parce que même ceux qui sont contre une primaire admettent qu’on était dans une impasse totale ».
La politique, cette drôle de cuisine
et surtout en politique. Après « la théorie de la dinde » selon laquelle les grands débats de la présidentielle se cristallisent lors des repas de famille des fêtes de fin d’année, c’est l’union de la gauche ces derniers jours, qui fait l’objet de multiples métaphores culinaires.« Réveillez-vous ! » : à Perpignan, Anne Hidalgo revigorée par sa proposition d’unionInterrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV mardi matin, Raphaël Glucksmann a ainsi proposé de régler la question du rassemblement – pour laquelle il milite sans succès depuis 2018 – en conviant les intéressés à manger un grand plat de pâtes chez lui. A quoi bon organiser une primaire quand on sait faire de bonnes carbo ?De son côté Sandrine Rousseau sur Europe 1 mercredi a carrément invité la gauche à fêter le Nouvel An chez elle pour résoudre le problème. « J’inviterais bien tous les leaders de gauche à fêter le Nouvel An chez moi, on discute jusqu’à ce qu’on trouve une solution et puis au moment où on se souhaite la bonne année, on se souhaite l’union », a détaillé la présidente du conseil politique de Yannick Jadot. La France, ce beau pays où pour trancher une affaire, on en vient souvent à se dire : « Bon, on s’en reparle autour d’une bouffe ? »
La Banque postale pour financer les candidats à la présidentielle ?
Ce qui fait beaucoup de monde vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google » A terme, ces députés voudraient que la Caisse des dépôts et consignations se charge de cette mission de financement démocratique.
La politique de la chaise vide d’EELV et LFI face à Macron
Fallait-il accepter l’invitation de TF1 à venir riposter jeudi soir à la (très) longue défense de son quinquennat par le chef de l’Etat ? Si les principaux candidats à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel, soit à distance, ou en envoyant un représentant, les Verts et les « insoumis » ont refusé le cadre du débat, jugé trop avantageux pour le président de la République. Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé dans un communiqué « une parodie de débat démocratique », où les autres candidats seraient réduits à « un rôle de simples commentateurs de la parole du monarque présidentiel ». Une autre preuve que le leader « insoumis » et Yannick Jadot sont parfois d’accord entre eux.