« Les membres du comité exécutif de la FIFA voyaient la climatisation des stades comme la solution miracle »


Michel D’Hooghe, ancien membre du conseil éxécutif de la FIFA, au siège de la FIFA, à Zurich (Suisse), le 14 octobre 2016. ALEXANDER HASSENSTEIN – FIFA /, Tamim Ben Hamad Al Thani, a protesté, mardi 25 octobre, lors d’un discours devant le conseil législatif à Doha, contre la campagne, selon lui, « sans précédent » menée contre son pays depuis que l’organisation de la Coupe du monde de football (20 novembre-18 décembre) lui a été confiée le 2 décembre 2010. « Au départ, (…) nous avons même considéré que certaines critiques étaient positives et utiles, nous aidant à développer des aspects qui devaient l’être, a concédé l’émir. (…) Mais il nous a vite semblé clair que la campagne persiste, s’étend, qu’il y a des calomnies et du deux poids, deux mesures, atteignant un niveau d’acharnement qui a amené beaucoup de gens à s’interroger, malheureusement, sur les véritables raisons et motivations de cette campagne. Article réservé à nos abonnés Coupe du monde 2022  : les liens étroits du président de la FIFA avec le Qatar Dans les critiques faites à l’émirat, et à la Fédération internationale de football (FIFA), revient régulièrement la question climatique. Dans un entretien au Monde, le médecin belge Michel D’Hooghe, 76 ans, ancien membre du comité exécutif de la FIFA (1988-2017) et ancien patron de sa commission médicale (1988-2022), revient sur la non-prise en compte de cet enjeu au moment du scrutin et le changement de calendrier du tournoi qui s’en est suivi. M. D’Hooghe fait partie des votants de 2010. Il ne souhaite pas évoquer ce scrutin, qu’il qualifie de « secret », tout comme les soupçons de collusion, dont il a été blanchi en 2015 par le comité d’éthique de la FIFA.

Douze ans après l’attribution de l’édition 2022 du Mondial au Qatar, comprenez-vous les critiques de l’opinion publique ?

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