la « performance sportive » est moins commentée que le coup d’éclat des supporteurs ultras en tribune. Leurs banderoles insultantes envers les joueurs et homophobes font réagir à tous les niveaux. Le procureur a ouvert une enquête.
Les banderoles incriminées ont été déployées par les ultras du MHSC, qui entendaient ainsi protester contre les résultats catastrophiques de Montpellier en janvier, battue notamment 6-1 quatre jours plus tôt à Nice et proche de la zone de relégation.
Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l’écart des stades.
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports.
il répond « je ne pense pas qu’il y ait un huis-clos partiel, il y a eu des fumigènes mais cela s’est arrêté très vite ».
A-t-il vu les banderoles ? Et si oui, habitué à ce genre d’insultes lors des matchs, qu’en a-t-il pensé ? Mystère.
ce lundi à 12h20.
« Le MHSC condamne avec la plus grande fermeté les propos homophobes tenus dans certaines banderoles déployées en tribune lors de MHSC-FC Nantes ».
Si des banderoles « pour exprimer le mécontentement des supporters » avaient été autorisées dans un contexte sportif compliqué, en aucun cas ce genre de propos ne peut être toléré.
Communiqué de presse du MHSC, daté de 12h20 ce lundi.
Nul doute que la Fédération va se saisir de ce problème et probablement sanctionner le club.
Dans le même temps, le procureur de la République de Montpellier s’est saisi de l’affaire et annonce l’ouverture d’une enquête.
introduction, détention et usage de fusée ou d’artifice dans une enceinte sportive et jet de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes dans une enceinte sportive » explique Fabrice Belargent.
Les banderoles ont également été dénoncées sur Twitter par Hervé Martin, adjoint au maire PS de Montpellier Michaël Delafosse en charge des Sports, qui s’est dit « scandalisé » par ces « insultes vulgaires et homophobes ». « J’espère que des sanctions seront prises », a-t-il ajouté.
Les réseaux commentent
Les associations LGBTQ+ dénoncent régulièrement tous ces faits homophobes sur les terrains de sport de France.
Le club de Montpellier travaille depuis longtemps sur le problème avec des interventions et des sensibilisations des joueurs, des dirigeants mais aussi des supporteurs.
Et ils sont nombreux, chaque semaine, à dénoncer ces insultes et/ou attaques homophobes.
Montpellier s’est une nouvelle fois incliné, 3-0, au terme du match, et occupe la 15e place de Ligue 1, avec deux petits points d’avance sur le premier relégable, Brest. Prochain match, le 29 janvier à Auxerre.