Renaut ressuscite sa mythique 4L en version électrique.Baptisée R4, elle va être dévoilée ce lundi au Mondial de l’automobile qui s’ouvre à Paris.TF1 a pu la découvrir en exclusivité et se rendre dans l’usine du Nord où elle est fabriquée.
Suivez la couverture complèteLa voiture électrique, le véhicule de demain ?Elle sera l’une des stars du Mondial de l’automobile qui ouvre ses portes ce lundi 14 octobre Paris. TF1 a dévoilé ce dimanche en exclusivité la R4, la nouvelle 4L électrique. Ou comment célébrer le patrimoine du constructeur français en s’adaptant aux exigences du monde actuel.
Elle est déjà en cours de fabrication dans une usine à Maubeuge, dans le Nord, où nos caméras ont été autorisées à filmer. Voiture familiale par excellence, la R4 est fabriquée sur la même ligne d’assemblage que les fourgonnettes Renault. Ce site emploie près de 2000 personnes, dont 200 embauchées ces derniers mois rien que pour la petite nouvelle.
« En ce moment, on produit 40 véhicules par heure », explique Marie Steenhout, cheffe d’équipe de l’usine Renault Electricity. « L’objectif, c’est de passer à 47 véhicules à l’heure pour début novembre. »TF1Pour donner un coup de jeune à la 4L d’antan, les équipes de Renault font appel à des moyens sophistiqués comme des robots peintres aux bras articulés, une première dans l’industrie automobile.
Grâce à eux, il est possible de peindre une voiture bicolore en un rien de temps. « C’est le même principe que votre imprimante jet d’encre à la maison. On a zéro déchet de peinture et 100% de rendement », souligne Katell Lavisse, cheffe de service métiers peintures.
TF1D’un point de vue esthétique, la R4 a conservé le style de l’ancienne 4L, tout comme les protections sur les flancs. En revanche, sa façade lumineuse est à la fois une nouveauté et une première mondiale, destinée à allier le charme d’antan à la technologie la plus moderne afin de se distinguer de la concurrence et de séduire de nouveaux clients.
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Renault n’est pas le seul constructeur à se pencher sur son glorieux passé.
DS prépare ainsi une nouvelle version de la Citroën SM des années 1970. « Ils font ça parce que l’électrique fait peur aujourd’hui », explique Mathieu Chevalier, directeur de la rédaction du magazine Auto Plus. « Pour rassurer, quoi de mieux que la nostalgie et de faire une carrosserie qui rappelle une voiture son enfance, liée à des bons souvenirs. »
J.V. | Reportage : Pierre Gallaccio