Montech. « Être à l’écoute des enfants et des jeunes »


l’essentiel
Marie-Anne Arakélian, adjointe au maire, porte le projet éducatif territorial. Explications.

Parmi les 25 sujets portés à l’ordre du jour du dernier conseil municipal, deux concernaient la jeunesse montéchoise : l’approbation du projet éducatif territorial (PEDT) 2024-2027 et le projet éducatif communal.

C’est Marie-Anne Arakélian, première adjointe au maire, en charge de l’éducation et de la jeunesse, qui a porté ce dossier devant les conseillers municipaux. Elle a bien voulu répondre à nos questions.

Pouvez-vous définir le PEDT ?L’origine du PEDT remonte à 2013, année où une nouvelle organisation du temps scolaire dans les écoles primaires a été mise en place, c’est-à-dire le passage à la semaine des quatre jours et demi.

De ce fait, les communes volontaires ont été invitées à repenser l’offre périscolaire. À Montech, les élus ont vite saisi cette opportunité, en concertation avec les équipes en place, sachant que l’intérêt de l’enfant était notre seule boussole. Les activités, sous forme d’ateliers, se sont diversifiées grâce aux partenariats conclus avec des associations montéchoises.

Ainsi, les enfants ont pu découvrir le tir à l’arc, le handball, l’art floral, les arts plastiques, pour ne citer que quelques exemples, grâce à leurs animateurs et à des intervenants associatifs bénévoles. Mais le temps périscolaire n’est pas un temps d’école, les enfants sont encadrés, choisissent des activités ou peuvent ne rien faire s’ils le souhaitent, le respect des besoins et du rythme des enfants reste primordial.Quels sont les critères de réussite d’un PEDT ?Pour moi, le premier atout d’un PEDT, c’est de faire travailler ensemble et de manière constructive toute la communauté éducative.

À Montech, nous avons réuni, au mois de mars, la coordinatrice enfance-jeunesse, les acteurs municipaux et intercommunaux, les parents, les directrices des Alae, les enseignants, des représentants du collège et du lycée, les associations partenaires, des représentants de la Jeunesse et des Sport, les élus et les élus du conseil municipal des jeunes. La nouveauté, cette année, c’est l’appui des Francas avec qui la municipalité a choisi de travailler. Un PEDT réussi pour moi, c’est celui qui est toujours à l’écoute des enfants et des jeunes, qui participe le mieux possible à leur épanouissement et qui les fait profiter des ressources de leur territoire.

À Montech, nous n’en manquons pas.Quelles sont les difficultés que l’on peut rencontrer dans la mise en place d’un PEDT ?Construire un PEDT exige de la concertation, de la réflexion. C’est un travail au long cours qui doit tenir compte des contraintes de la commune.

Le PEDT définit notre politique jeunesse pour nos jeunes, il est bâti pour les 0-17 ans. Les enjeux sont différents selon les âges. Je pense qu’il faut savoir se renouveler, être audacieux, responsable et savoir aussi s’interroger en permanence.

Quelles sont les nouveautés du PEDT à Montech ?Le PEDT est conclu pour trois ans. De nombreuses communes étaient dans la phase de renouvellement, comme c’est le cas à Montech. Notre nouveau PEDT se veut plus lisible, moins « usine à gaz », tendant à valoriser le lien avec l’école, le collège ou le lycée.

Ce nouveau PEDT a permis de réinventer notre projet éducatif et donc, ensuite, de permettre aux équipes de mettre en place leur programme d’activités, que l’on nomme aussi projet pédagogique. Mais, pour conclure, il faut bien garder à l’esprit qu’un PEDT n’est pas figé, c’est un outil vivant et évolutif. C’est ce qu’il faudra travailler dans le cadre du comité de pilotage, et garder cette logique de concertation et de coopération.