L'humoriste Chicandier, l'interview stéphanoise  : "j'ai l'honneur de répondre à vos questions sur ma gueule"


L’humoriste Jason Chicandier organise une raclette géante au parc Expo de Saint-Etienne le dimanche 17 mars. Pour cette occasion il nous a accordé une interview des plus personnelles. La plus grand raclette du monde avec Chicandier Il est né en 1969 à Bron, ses parents se sont vite installés à Saint-Étienne  : « Je suis arrivé, j’avais six jours que j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 32 ans à Saint-Étienne », mais son cœur balance entre Saint-Étienne et Lyon. « Ce qui veut dire que quand je suis à Lyon, je dis que je suis Lyonnais et quand je suis à Saint-Étienne, je dis que je suis Stéphanois. Je suis un vrai fumier quoi  !  » nous confit-il avec humour.

Chicandier, une histoire stéphanoise

Ses premiers pas dans la vie d’ado-adulte et son premier amour se sont faits à Saint-Étienne  : « Mon premier amour, c’était une Stéphanoise [.] Mes premiers émois, c’était ma première vie, de passer de post-ado à adolescent. Bon moi, Je n’ai jamais été vraiment adulte. Je le suis depuis quatre jours. Non. Je le serai peut-être dans quatre jours ? Je ne sais pas, je n’ai jamais été adulte. »Stéphanois dans l’âme, mais Lyonnais de cœur  : « Je suis plutôt Stéphanois parce que j’ai vécu quand même plus de 30 ans à Saint-Étienne. [.]. Mes souvenirs, c’est Saint-Étienne [.]. Mais Lyonnais de cœur parce que je passe aujourd’hui plus de temps à Lyon, qu’à Saint-Étienne. » déclare-t-il.

L'humoriste Chicandier, l'interview stéphanoise  :

Ses villes où il aime vivre

Il vit actuellement avec sa femme à Baillargues, « une petite bourgade au nord de Montpellier ». il aime les villes à taille raisonnablement humaine  : « J’aime bien Lyon. Ma femme n’aime pas, parce que c’est une vraie Stéphanoise. Paris, c’est évidemment non. Impossible. On a regardé la France et, pour Montpellier, on s’est dit c’est suffisamment loin de Saint-Étienne, on adore Saint-Étienne, mais Saint-Étienne, c’est comme les villes du Middle West aux États-Unis, on n’en parle jamais vraiment.[.]. Donc, Montpellier avait cette petite distance de sécurité. » explique-t-il.Ses vacances, c’était le bonheur en famille avec les grands-parents  : « c’était Sainte-Maxime, Port Grimaud, Val-d’Isère. J’adorais les vacances en famille avec mes grands-parents ». Avec son frère, c’était l’aventure, « Il devait avoir douze ou treize ans à l’époque et moi neuf ans. On prenait le petit bateau. On allait dans Port Grimaud pour aller acheter les croissants, les beignets, etc cætera. J’avais l’impression d’être Indiana Jones  !   [.] Il y avait la mer, le soleil, la famille ». se souvient l’humoriste.Il retourne régulièrement sur les lieux de ses premiers émois de liberté  : « Je retourne à Port Grimaud, je retourne à Sainte-Maxime. Je retourne à Val-d’Isère, dès que je le peux. » précise-t-il avec nostalgie.Son coin préféré  : le sud, toujours le sud, avec La Camargue et ce petit air espagnol dépaysant  : « Aigues-Mortes, les Saintes-Maries-de-la-Mer. En plus il y a un petit côté Gitanerie. [.] J’adore les airs flamencos. comme mon pote, Yvan Le Bolloc’h, il adore tout ce qui est  : “Ma guitare s’appelle Reviens”, avec les Gitanos, les fêtes foraines, Les pommes d’amour, les gaufres. J’adore la Camargue. »

Chicandier nous parle de son public  : le compliqué et le réceptif

Un public compliqué est un bon public  : Si ça marche à Cannes, c’est gagné  ! « Je peux dire là où il est le plus compliqué, il est très compliqué, c’est le public du Sud-Est.  C’est que c’est un public un peu installé. Moi, j’appelle ça le public “apéro, olives”.  Voilà, il y a ce truc-là où les gens sont installés, il faut vraiment aller les chercher. Si ça marche à Cannes, tu peux jouer partout, tu peux même jouer dans un Ehpad. [.] Quand tu fais Cannes, tu peux tout jouer ». explique-t-il avec humour.Les gens du Nord sont des gens au grand cœur d’après lui, « c’est celui où il y a toutes les captations, c’est un public qui se lève immédiatement, qui se précipite. C’est le public du Nord. À Lille, c’est un public hyper réceptif. C’est comme ça, c’est connu par tous les gens qui jouent donc, souvent, on va rôder dans le Nord parce que, dans le Nord, ils portent les gens, ils sont électriques un peu » conclut-il.