«Le NFP soutiendra un candidat en mesure de changer la politique conduite dans ce pays», déclare Lucie Castets


Hier

23:42

Ce live est terminé !

Ce live sur les dernières consultations d’Emmanuel Macron pour trouver un premier ministre est maintenant terminé.

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Bonne fin de soirée !

À lire aussiMatignon : dernières tractations dans la confusion

20:22

Si le CV de Thierry Baudet «n’est pas contestable», «je ne sais pas quelles sont les options politiques qu’il défend», indique Olivier Faure

Alors qu’Emmanuel Macron fait encore durer le suspense sur le nom du prochain premier ministre, presque deux mois après les législatives, les oppositions s’impatientent. Un nom est revenu pourtant avec insistance ce lundi : le président du CESE Thierry Baudet. Invité de France Info, le premier secrétaire du PS Olivier Faure est revenu sur cette hypothèse.

Si le CV de Thierry Baudet «n’est pas contestable», et a «un parcours qui plaide pour lui», le député de Seine-et-Marne «ne sait pas quelles sont options les options politiques qu’il défend». Et ne souhaite pas «rejeter ce profil» qu’il connaît peu. «Je ne me prononcerai jamais sur les noms, je me prononcerai uniquement sur les projets. (…) La question n’est pas une question de personne. La question, encore une fois, c’est une question de fond», a martelé le socialiste.

19:07

Les consultations se poursuivent avec Bayrou et Attal

Le centriste François Bayrou puis le premier ministre Gabriel Attal, démissionnaire depuis 48 jours, ont été reçus à l’Élysée, dans le cadre des consultations pour choisir un premier ministre. Le président, qui pourrait sonder d’autres forces politiques, veut toujours identifier un premier ministre susceptible d’éviter une censure immédiate à l’Assemblée.

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17:41

Le groupe écologiste et social de l’Assemblée réclame une session extraordinaire

Après le RN, c’est au tour du groupe écologiste et social de l’Assemblée de réclamer une session extraordinaire dans un communiqué lundi, dénonçant «une situation démocratiquement intenable».

«Ce n’est pas au président de la République de se substituer à l’Assemblée nationale», ajoute le groupe. «Il a précipité le pays dans l’incertitude en prononçant la dissolution, il ne peut plus retarder l’expression de cette nouvelle Assemblée». Le groupe réaffirme aussi son soutien à la nomination de Lucie Castets, «seule candidate à Matignon à pouvoir se revendiquer d’une majorité relative composée par la coalition la plus nombreuse en nombre de sièges à l’Assemblée nationale : le Nouveau Front Populaire», écrivent les députés. Pour siéger en session extraordinaire, le Parlement doit être convoqué par le président de la République.

17:27

Qui est Thierry Beaudet, pressenti à la tête du gouvernement ?

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Peu sont les Français qui connaissaient son nom avant ce lundi. Depuis que les rumeurs courent à son sujet pour le poste de premier ministre, Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) depuis 2021, est sous les projecteurs. Cet ancien instituteur en Normandie a rejoint dans les années 1990 la direction départementale de la Jeunesse et des Sports de l’Orne. Il a reçu la distinction de chevalier de l’ordre national du Mérite en 2012, puis de chevalier de la Légion d’honneur trois ans plus tard.

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Thierry Beaudet est à la tête du Cese depuis 2021.
LUCIEN LUNG / Le Figaro

17:07

Gérard Larcher aussi reçu à l’Élysée

Selon les informations du Figaro, Gérard Larcher a été reçu à l’Élysée ce lundi, à 16h30. Le président du Sénat devait s’entretenir avec Emmanuel Macron dans le cadre des dernières consultations présidentielles prévues avant la nomination d’un nouveau premier ministre. Le président de la Chambre Haute, membre des Républicains, avait déjà rencontré le président de la République à ce sujet. C’était le 26 août dernier, également à l’Élysée.

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Gérard Larcher à l’Elysée le 26 août 2024.
Sarah Meyssonnier / REUTERS

16:49

Thierry Beaudet «n’a pas de légitimité propre» juge Sophie Taillé-Polian, députée Génération.s

Le nom de Thierry Beaudet, qui circule pour Matignon, déplaît à la députée Sophie Taillé-Polian. Cette élue Génération.s-Écologiste et social estime que le président du Cese «n’a pas de légitimité propre» pour devenir premier ministre. «Personne ne connaît» M. Beuadet, a-t-elle déclaré sur BFMTV. «Il tiendrait l’intégralité de sa nomination des mains d’Emmanuel Macron et ça en ferait (…) une marionnette», craint-elle.

15:34

Thierry Beaudet NFP compatible ? «Le NFP soutiendra un candidat en mesure de changer la politique conduite dans ce pays», répond Lucie Castets

Ce lundi après-midi, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon Lucie Castets a été invitée à la mairie de la Courneuve en Seine-Saint-Denis pour rencontrer des syndicats éducatifs. Avant d’entamer la rencontre, elle a réagi sur l’éventuelle nomination de Thierry Beaudet à la tête du gouvernement. «Ce qui me semble important, c’est d’avoir un mandat, le mandat du Nouveau Front populaire qui est arrivé en tête aux élections», a-t-elle répondu. Avant de conclure : «Le Nouveau Front populaire soutient un changement de politique. Et donc, il soutiendra un candidat ou une personne qui est en mesure de faire changer la politique conduite dans ce pays».

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12:33

L’hypothèse Thierry Beaudet, président du CESE

Le nom de Thierry Beaudet, actuel président du Conseil économique, social et environnemental, circule sérieusement, confirment plusieurs sources au Figaro. Ancien instituteur, il a été président de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale, puis de la mutualité française.

En 2024, dans un entretien paru dans La Tribune, sortant de sa réserve, il a assuré que le Rassemblement national «met en danger l’avenir des corps intermédiaires». «L’incarnation est importante mais ce n’est pas tout le sujet. Si votre question porte sur la comparaison entre le RN et le Nouveau Front populaire, je ne les renvoie pas un instant dos à dos», précisait-il.

12:27

Cette situation «montre une faille» dans la doctrine, estime Benjamin Morel

Le constitutionnaliste a estimé ce lundi 2 septembre que la situation politique inédite illustrait «une faille» dans la doctrine. «On n’avait jamais imaginé qu’un président de la République pourrait pendant cinq ans tenir un gouvernement démissionnaire en disant “je me lave les mains du régime parlementaire”», a-t-il poursuivi.

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12:18

Nicolas Sarkozy est reçu à son tour par Emmanuel Macron

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy est arrivé à l’Élysée. Il succède à Bernard Cazeneuve et François Hollande.

11:33

Nouveau premier ministre: Bernard Cazeneuve peut-il éviter la censure ?

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11:18

Gabriel Attal promet «d’aller au bout de [son] devoir»

Gabriel Attal, premier ministre démissionnaire à qui Emmanuel Macron cherche un successeur, a promis lundi «d’aller au bout de [son] devoir» à Matignon et de continuer à défendre l’éducation, «mère des batailles», dans ses futures fonctions.

«J’ai toujours dit que j’irais au bout de mon devoir. Je l’ai fait dans mes fonctions de premier ministre» et «quand j’ai remis ma démission» acceptée le 16 juillet par le président de la République. «J’ai été très clair sur le fait que j’ai le sens de l’État, des responsabilités et qu’aussi longtemps que ce serait nécessaire, je serai au rendez-vous», a déclaré Gabriel Attal en marge d’un déplacement dans les Hauts-de-Seine à l’occasion de la rentrée scolaire. «Est-ce que vous savez qui je suis?» a demandé Gabriel Attal, également député du département, à des élèves de CM2 de l’école Jean de la Fontaine.

Gabriel Attal.
TERESA SUAREZ / REUTERS

«Tu es Gabriel Attal, l’ancien premier ministre», lui a répondu un élève. «Je vois que tu es bien informé de l’actualité politique», a rebondi en riant l’intéressé, en poste à Matignon depuis près de huit mois mais démissionnaire depuis 48 jours, du jamais-vu.

11:17

François Hollande est arrivé à l’Élysée

L’ancien président de la République rencontre son ancien ministre, et actuel chef de l’État, pour des consultations autour de la formation d’un nouveau gouvernement.

10:42

L’entretien entre Emmanuel Macron et Bernard Cazeneuve est terminé

Le président de la République a reçu l’ancien premier ministre pendant plus d’une heure pour un entretien. Selon un journaliste de l’Agence France-Presse, les deux hommes se sont embrassés sur le perron, puis se sont quittés.

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10:29

Guillaume Tabard : «Jouer les prolongations n’apporte pas de solution»

Consultation ne vaut pas nomination. Mais c’est déjà une indication. En recevant officiellement Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand à l’Élysée, Emmanuel Macron admet que le choix de l’ancien premier ministre de François Hollande ou celui du président des Hauts-de-France ne sont pas que des supputations de conseillers ou des pressions de leurs proches, mais bel et bien des hypothèses dont il entend vérifier la viabilité.

À moins que, une fois de plus, le chef de l’État ne s’ingénie à brouiller les pistes. Alors que depuis plusieurs jours le président évacuait l’hypothèse Bertrand au motif que, comme Lucie Castets, il n’échapperait pas à la censure, l’inviter peut en effet être un moyen de faire comprendre que recevoir Cazeneuve ne veut pas dire obligatoirement le nommer.

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Lire notre article | Guillaume Tabard : «Jouer les prolongations n’apporte pas de solution»

09:40

«Ça ressemble au rendez-vous du dernier calage» : Bernard Cazeneuve franchit une marche vers Matignon

Il pourrait bien s’agir d’un entretien d’embauche. Le président de la République reçoit lundi matin Bernard Cazeneuve dans le cadre de ses consultations pour la désignation du futur premier ministre. Le nom de l’éléphant socialiste, qui a quitté le parti en 2022 après que la direction a décidé de s’allier avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, revient avec insistance dans la bouche des politiques et sous la plume des journalistes depuis plusieurs jours. En décidant de le recevoir à l’Élysée pour évoquer expressément les conditions de sa nomination, Emmanuel Macron donne de la consistance à ce qui apparaissait jusqu’alors seulement comme une hypothèse possible voire probable.

«Cela ressemble fort au rendez-vous du dernier calage», commentait dimanche un cadre socialiste qui accueille plutôt favorablement la nouvelle. L’entourage de l’ancien premier ministre de François Hollande rappelle toutefois qu’il s’agit du tout premier échange sur le sujet avec le chef de l’État ou qui que ce soit parmi ses plus proches conseillers. Emmanuel Macron recevra en outre ses deux prédécesseurs à l’Élysée, François Hollande et Nicolas Sarkozy. «Ils sont reçus ès qualités d’anciens présidents de la République, tandis que Bernard Cazeneuve l’est au titre de candidat putatif à Matignon», veut croire le même socialiste, qui fait remarquer qu’aucun autre ancien premier ministre ne sera reçu par le chef de l’État lundi.

Lire notre décryptage – «Ça ressemble au rendez-vous du dernier calage» : Bernard Cazeneuve franchit une marche vers Matignon

08:59

Clémentine Autain annonce qu’elle censurera le gouvernement si Bernard Cazeneuve est à sa tête

Si Bernard Cazeneuve est nommé premier ministre, Clémentine Autain, député du Nouveau Front populaire, censurera le gouvernement du socialiste, a affirmé la parlementaire de Seine-Saint-Denis au micro de Sud Radio ce lundi matin.

«Pourquoi est-ce que Lucie Castets n’est-elle pas déjà à la tête de ce pays? C’est parce qu’Emmanuel Macron ne veut pas que l’on détricote ce qu’il a fait», a-t-elle ajouté.

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08:56

Marine Le Pen demande un débat sur les finances publiques au Parlement

Marine Le Pen propose, dans une publication sur X, à ses homologues de «travailler à un ordre du jour consensuel» pour une session parlementaire extraordinaire, qui devrait selon elle «prévoir un débat sur la situation des finances publiques de la France ainsi que celle des finances de la Sécurité sociale».

Le Parlement doit «se saisir au plus vite de cette question, notamment en examinant la loi d’approbation des comptes pour l’année 2023», souligne-t-elle, ce texte devant être voté avant l’examen du budget 2025 que le gouvernement doit transmettre au plus tard le 1er octobre. D’ici là, d’autres sujets pourraient également être débattus, comme «les conditions de la rentrée scolaire et/ou universitaire, la situation de nos céréaliers suite aux mauvaises récoltes […] ou encore la politique de santé», a ajouté Marine Le Pen.

08:55

«Nous censurerons toute forme de continuité avec le macronisme», prévient Olivier Faure en cas de gouvernement Cazeneuve

Bernard Cazeneuve obtiendra-t-il le soutien de ses anciens camarades socialistes en cas de nomination à Matignon ? Invité ce lundi matin sur BFMTV et RMC, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, n’a pas clairement tranché la question. «La question n’est pas une question de casting, la question c’est pour quoi faire», s’est-il contenté d’indiquer. Avant d’affirmer : «Nous censurerons toute forme de continuité avec le macronisme.»

«Je n’ai pas de problème personnel avec Bernard Cazeneuve, et ses qualités sont grandes. La question c’est pour quoi faire, avec quel soutien, dans quelles conditions, avec quelles garanties», a-t-il ajouté. Le député de Seine-et-Marne a par ailleurs expliqué n’avoir toujours pas été contacté par l’ancien premier ministre de François Hollande, reçu ce lundi matin à l’Élysée par Emmanuel Macron.

08:53

Bernard Cazeneuve est arrivé à l’Élysée

L’ancien premier ministre socialiste, pressenti pour être nommé à Matignon par Emmanuel Macron, est arrivé à l’Élysée. Le président de la République reçoit aujourd’hui Xavier Bertrand, qui dirige la région des Hauts-de-France, et les anciens chefs de l’État Nicolas Sarkozy et François Hollande.

08:38

«Bernard Cazeneuve est un bon serviteur de la République», selon Karim Bouamrane

«Bernard Cazeneuve est un bon serviteur de la République», a jugé Karim Bouamrane, sur Franceinfo, le maire socialiste de Saint-Ouen. «Je déteste tous ceux qui donnent des bons et mauvais points de gauche. Il est de gauche, point !».

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À lire aussiPatron, républicain, ferme sur la sécurité… Karim Bouamrane, le visage d’une autre gauche

08:23

«Emmanuel Macron utilise tous les prétextes» pour que le NFP ne gouverne pas, assure Manon Aubry

«Bernard Cazeneuve a un parti politique, et il a un seul député à l’assemblée nationale. […] Emmanuel Macron utilise tous les prétextes pour que le Nouveau Front populaire ne gouverne pas. D’abord les Jeux olympiques, puis des ministres insoumis…», a critiqué Manon Aubry, députée européenne de La France insoumise. Pour elle, seule Lucie Castets, candidate putative de l’alliance de la gauche et de l’extrême gauche, doit accéder à Matignon. «On défend Lucie Castets car elle incarne ce que nous voulons constituer», a-t-elle ajouté.

08:18

Manon Aubry dénonce «un coup de force contre la démocratie»

«C’est un coup de force contre la démocratie», pense Manon Aubry, député européenne Insoumise, à propos du temps que prend Emmanuel Macron à nommer un premier ministre. «La politique d’Emmanuel Macron a créé du malheur dans notre pays», a-t-elle ajouté.

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«Nous n’avons pas de majorité absolue. […] Il faut faire la distinction entre le gouvernement, qui doit être composé avec le Nouveau Front populaire, et le travail parlementaire. Nous irons chercher des majorités au parlement», a expliqué Manon Aubry. «Le programme du NFP est la base de travail du gouvernement qui fera des propositions. Le parlement fera ensuite son travail», a-t-elle poursuivi.

08:02

«Bernard Cazeneuve continuera une politique macroniste», estime Mathilde Panot

Pressenti pour Matignon, Bernard Cazeneuve sera reçu ce lundi matin à l’Élysée par Emmanuel Macron, dans le cadre de ses consultations pour la désignation du futur premier ministre. Si son nom revient avec insistance, l’ancien socialiste ne bénéficie toutefois pas du soutien du Nouveau Front populaire, qui continue de plaider pour sa candidate, Lucie Castets. «M. Cazeneuve n’a pas participé au Nouveau Front populaire, il est opposé au programme du Nouveau Front populaire», a justifié Mathilde Panot, chef de file des députés La France insoumise, invitée de France 2 ce lundi matin. Avant de rappeler : «Nous censurerons tout autre gouvernement qui ne serait pas mené par Lucie Castets».

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Ancien premier ministre de François Hollande, «M. Cazeneuve appartient à l’ancien monde du hollandisme dont nous voulons […] tourner la page», a estimé Mathilde Panot. «Nous voulons que ce pour quoi les Français ont porté leur voix haut et fort, c’est-à-dire une rupture avec la politique qui est menée par Emmanuel Macron, puisse se faire. Et je crois que M. Cazeneuve est celui qui continuera une politique macroniste», a-t-elle dénoncé.

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07:45

Nicolas Sarkozy : «La droite doit assumer la responsabilité de gouverner»

LE FIGARO.- Cela fait 45 jours que la France n’a plus de gouvernement de plein exercice. Emmanuel Macron tarde-t-il à nommer un premier ministre ?

Nicolas SARKOZY.- A-t-on vraiment pris conscience de la gravité de la situation de notre pays ? La France est face à trois crises simultanées qui peuvent exploser soit en même temps, soit successivement. La première, c’est le risque d’une crise financière. Compte tenu de la dette de la France, de ses déficits et de ses dépenses trop importantes, je ne pense pas qu’il soit prudent de rester sans gouvernement ni ministre des Finances avec le risque en prime de ne pas avoir de budget ! Il y a ensuite une possibilité de crise sociale, qui est une tradition française. Il y a beaucoup d’exemples dans notre histoire récente de conflits sociaux qui ont dégénéré.

Nicolas Sarkozy à l’Élysée.
François Bouchon / Le Figaro

Enfin, une crise politique. Un mois et demi sans gouvernement, après une dissolution dont je persiste à dire qu’elle a été une erreur, et une désintégration de tous les partis démocratiques qui n’ont jamais été aussi divisés. La France est vraiment au bord d’un précipice. De surcroît, l’extrême gauche dans notre pays ne veut pas gouverner. Il s’agit bien davantage d’une tentative de coup d’État de La France insoumise que d’une volonté d’alternance démocratique face à une situation parlementaire impossible à dénouer. C’est peu de dire que les motifs d’inquiétude sont nombreux.

Lire la suite de l’entretien | Nicolas Sarkozy : «La droite doit assumer la responsabilité de gouverner»

07:25

Qu’est-ce qu’une session parlementaire extraordinaire, demandée par Marine Le Pen ?

Le Parlement «vote la loi», «contrôle l’action du gouvernement» et «évalue les politiques publiques», dispose l’article 24 de la Constitution. Un rôle qui ne change pas, même pour un gouvernement démissionnaire. Mais les chambres ne siègent pas toute l’année : «Le Parlement se réunit de plein droit en une session ordinaire qui commence le premier jour ouvrable d’octobre et prend fin le dernier jour ouvrable de juin». On parle alors de session parlementaire ordinaire.

Toutefois, le premier ministre ou la majorité des membres de l’Assemblée nationale peuvent demander la tenue d’une session parlementaire extraordinaire «sur un ordre du jour déterminé». Cette session se termine quand le Parlement «a épuisé l’ordre du jour pour lequel il a été convoqué et au plus tard douze jours à compter de sa réunion», dispose l’article 29.

Cette décision est actée par un décret du président de la République, qui peut donc aussi refuser de réunir le Parlement. En 1960, le général de Gaulle avait ainsi repoussé la demande des députés. Emmanuel Macron pourrait en faire autant, au risque de s’attirer les foudres des oppositions.

Lire notre article complet | Premier ministre : qu’est-ce qu’une session parlementaire extraordinaire, demandée par Marine Le Pen ?

07:11

Marine Le Pen réitère sa demande de session parlementaire extraordinaire

L’élue nationaliste avait déjà demandé la tenue d’une session parlementaire extraordinaire au sortir des consultations d’Emmanuel Macron, le 26 août. «Fort des suffrages de plus de 11 millions de Françaises et de Français, le groupe que je préside estime qu’il est intolérable que les parlementaires ne soient pas réunis en session extraordinaire pour honorer sans plus de délais l’ensemble des responsabilités que nous ont confiées nos concitoyens», a-t-elle demandé de nouveau sur X ce lundi.

07:10

ÉDITORIAL – «Emmanuel Macron et le syndrome de Cendrillon»

La France apparaît comme un pays qui vit des heures olympiques enchantées mais qui continue malheureusement de s’affaisser.

Lire notre éditorial | «Emmanuel Macron et le syndrome de Cendrillon»

07:07

Les Insoumis défavorables à Bernard Cazeneuve

Le parti d’extrême gauche, allié au Parti socialiste au sein du Nouveau Front populaire, ne souhaite pas la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon. Il lui préférait Lucie Castets, une fonctionnaire de la mairie de Paris. Selon Manuel Bompard, coordinateur national du mouvement, l’ancien premier ministre «n’est pas la personne qui va permettre de mettre en place des idées du programme du NFP» et n’est «n’est soutenu par aucun des quatre partis de gauche du pays».

07:03

Les invités se succéderont à l’Élysée

Bernard Cazeneuve sera reçu à 8h45 par Emmanuel Macron. Celui-ci fait figure de favori, même si rien n’est acté près de deux mois après les législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale sans majorité.

Reçu à 11h, François Hollande ne devrait pas dissuader Emmanuel Macron de nommer Bernard Cazeneuve au contraire de Nicolas Sarkozy qui est attendu à 12h15.

Xavier Bertrand.
Francois Bouchon / Le Figaro

L’ancien président souhaite un «premier ministre de droite» et juge que Xavier Bertrand serait «un bon choix». Le président des Hauts-de-France, 59 ans, qui n’a pas caché que la fonction l’intéresserait, lui succédera dans le bureau d’Emmanuel Macron.

06:58

Pressé par les oppositions, Macron à l’heure du choix pour Matignon

Jusqu’au bout, Emmanuel Macron fait durer le suspense de Matignon. Certains espéraient voir une fumée blanche s’échapper de la Lanterne, résidence versaillaise où le chef de l’État avait posé ses valises pour le week-end. Il leur faudra encore attendre au moins le début de semaine, une fois passée la rentrée scolaire de ce lundi.

Lire notre décryptage | Pressé par les oppositions, Macron à l’heure du choix pour Matignon

06:57

Bonjour et bienvenu dans ce direct

Le dénouement approche dans la quête d’un premier ministre. Emmanuel Macron reçoit ce lundi Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, dont les noms sont cités avec insistance pour Matignon, ainsi que François Hollande et Nicolas Sarkozy dans le cadre de consultations pour dénicher une personnalité qui ne soit pas aussitôt censurée par une majorité de députés.

Les publications apparaîtront ici

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