En 2012, nous apprenions l’arrêt de La Mi-Août en Bretagne que nous avions accueillie pendant cinq ans à Poullaouen avec nos amis de Scrignac. Pour nous, membres du Comité de La Mine, c’était un évènement majeur qui disparaissait du calendrier festif. Patrick Jégou, l’actuel organisateur de la course, m’a alors conseillé d’organiser une belle épreuve pour conserver la date.
Quelle a été votre réaction ?
Jusque-là nous n’avions fait que du « clé en main », nous n’avions aucune notion d’organisation pour une telle épreuve. Je lui ai donc répondu : « d’accord mais à condition que tu viennes nous aider. Je ne pense pas qu’il ait regretté. Pour preuve, près de 10 ans plus tard, il est toujours là . Nous avons donc organisé en 2013 une fédérale élite gagnée par David Gaudu, qui n’avait que seize ans et demi à l’époque… »
Avez-vous été surprise par le succès immédiat ?
C’était comme si le Grand prix de la Mine, très populaire dans les années 70, renaissait de ses cendres. Et c’est tout naturellement que nous avons grandi : une nouvelle course fédérale en 2014, puis une Coupe de France de DN2 qui nous a amenés à prendre une nouvelle orientation. Pour poursuivre à ce niveau il fallait monter un autre projet. Or, au Ponthou, Jean Paul Minec et son comité du Prix du Viaduc se posaient les mêmes questions. Nous avons donc entamé un nouveau parcours ensemble.
Pourquoi ce nom l’Estivale Bretonne ?
actuel organisateur de la course. (Le Télégramme/Nathalie Com)
Pourquoi quatre étapes ?
Le niveau atteint par la course a fait que nous ne pouvions plus l’ouvrir qu’aux coureurs régionaux. Nous avons vite compris que les équipes se déplaceraient plus facilement si nous augmentions le nombre de jours de courses surtout que nous avions l’opportunité de les accueillir à la structure d’hébergement de Kerampuilh. En cherchant un candidat organisateur, nous en avons trouvé deux mais seul Loudéac a confirmé l’année suivante. C’est alors que Grand-Champ est entré dans le quatuor en 2019, souhaitant aussi poursuivre en 2021 après une année blanche.
Quel est votre rôle ?
En tant que présidente je gère tout ce qui est administratif et financier alors que Patrick s’occupe de la partie technique et sportive. C’est lui qui recrute les équipes françaises et étrangères et coordonne les organisations des quatre étapes. Heureusement, tout est bien structuré et les différents responsables de commissions font très bien leur travail. C’est ce qui fait la force et la solidité de notre organisation pour durer dans le temps.
Cette édition 2021 est-elle particulière ?
Nous avons adapté le règlement interne qui leur a été soumis et le passe sanitaire sera exigé pour les coureurs, l’encadrement et tous les membres de l’organisation.
Et le public ?
La deuxième étape Scrignac-Poullaouen du 7 août se déroulera sur les deux communes et des courses d’attente seront proposées aux écoles de cyclisme, à partir de 13 h. Les spectateurs pourront aussi retirer sur place les sacs gratuits Le Télégramme contenant le journal du jour et le programme.
Pratique
La deuxième étape de l’Estivale Bretonne se déroulera samedi 7 août entre Scrignac et Poullaouen.
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