que répondre lors du repas de Noël ? – L'Express


Depuis quelques années maintenant, décembre n’est plus seulement le mois des fêtes de Noël ou l’approche de la nouvelle année, mais également l’anniversaire du point de départ de ce qui bouleversa la Terre entière pendant de très longs mois : le premier cas de Covid-19 détecté en Chine, à Wuhan.Le pic de l’épidémie de plus en plus loin derrière nous, l’année 2023 a marqué une nouvelle étape dans la normalisation du Covid, devenu presque banalisé. Ainsi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne considère plus depuis mai le Covid comme une urgence internationale. Si l’OMS prend garde de répéter que la pandémie perdure, cette décision est un symbole considérable. L’année a aussi vu la fin du « zéro Covid » avec la Chine étant le dernier grand pays à renoncer à appliquer cette politique d’exception visant à éliminer la circulation de la maladie et non seulement la limiter.

Une létalité en baisse

le masque réapparaîtrait vite »La létalité épidémiologiste à l’université de Genève. « C’est de l’ordre d’un pour mille ou peut-être même moins », quand le risque se comptait en pourcentage au début de la pandémie, souligne-t-il. C’est un niveau comparable à une infection par le virus de la grippe saisonnière, même s’il est hasardeux de désigner précisément le plus dangereux des deux.

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« Le Covid-19 fait partie des maladies qui progressent en ce moment »

36 895 nouveaux cas du 11 au 17 décembre dernier

Le nombre précis de morts reste néanmoins flou car de nombreux décès sont liés à la maladie sans lui être immédiatement attribuables mais l’organisation elle-même admet que le niveau réel se compte probablement autour de 20 millions, voire plus.

La crainte du Covid long

Les séquelles de la grippe, par exemple, « n’ont pas fait l’objet du même effet de projecteur », souligne l’épidémiologiste Antoine Flahault.Néanmoins plusieurs études parues cette année sont plutôt rassurantes en démentant l’idée d’une explosion des cas de Covid long au fil du temps. Menée auprès de la population suédoise, une étude publiée en septembre dans le Journal of Infectious Diseases témoigne ainsi d’un « risque moins élevé » après une infection à Omicron, par rapport aux précédents variants.