d’admirer une performance sans que la polémique ne s’en mêle En fait Infiltrations il n’en aurait pas parlé pendant toute la quinzaine avec le plus grand naturel du monde.
Il y a deux poids deux mesures dans la lutte contre le dopage.
Ce qui a mis le feu aux poudres après le sacre de Rafael Nadal, c’est la réaction de Thibaut Pinot. Le cycliste y est allé de son tweet ironique « ah, les héros aujourd’hui ». On peut comprendre son agacement parce que le cyclisme et le tennis ne sont pas logés à la même enseigne. L’anesthésiant dont on parle est interdit sur les vélos depuis une bonne dizaine d’années, alors qu’il est légal sur les courts de tennis. Ca, c’est un vrai problème, la différence de traitement. Il faut dire que le cyclisme a été tellement touché par les problèmes de dopage que la lutte y est plus acharnée qu’ailleurs. Cachez-moi cette seringue que je ne saurais voir. J’évoquais le foot tout à l’heure. On a aussi un exemple célèbre de joueur qui rentre régulièrement sur le terrain par la grâce des infiltrations, c’est Zlatan Ibrahimovic. Sinon, il ne pourrait pas jouer. Pourquoi ne pas homogénéiser la liste des produits interdits ? Les mêmes, dans tous les sports. Ca éviterait ce genre de polémique, ça permettrait d’avoir une égalité de traitement. Et puis ça préserverait aussi la santé des sportifs. Ces anesthésiants ne sont pas sans danger. Rafael Nadal l’a dit, il ne recommencera pas ce traitement pour Wimbledon. Ca veut bien dire que ça n’est pas anodin. Le risque, c’est notamment d’endommager ces nerfs, et de créer encore plus de douleur. Donc on fait quoi après, on augmente la dose ? Le cas de Nadal doit amener une réflexion. En revanche taper sur un joueur qui n’a rien fait d’illégal, non.