2024 est une année qui rencontre une élection dans de nombreux pays.
Dans ce qui suit, ce sont les élections en Belgique, dont il est question.
Vous intéressez-vous à la politique et souhaitez explorer l’avenir de notre démocratie ? À l’approche des élections 2024, tous les scénarios sont envisageables ! Remettre en question les fondements des institutions politiques telles que nous les connaissons, et imaginer le futur du citoyen belge avec une politique prenant un autre visage, c’est imaginer des hypothèses politiques, anticiper l’évolution de notre démocratie et envisager des idées pour changer le système pour appréhender la politique belge avec un regard différent ou parfois des oxymores des idées originales. Je préviens, ce qui suit, il faudra parfois le prendre au second degré.
Préambule : la politique belge
Derrière les questions, les enjeux stratégiques et politiques, perdre ou gagner des électeurs, c’est également une question de principe pour les partis. En Belgique, on hésite entre le vote comme devoir ou le vote comme pouvoir comme un droit. Pour débattre de ces questions, les politologues tentent d’éclairer les enjeux complexes avec des propositions controversées. Données statistiques, arguments passionnés et passionnels se confrontent pour offrir une réflexion approfondie sur l’avenir de la démocratie belge.
En Belgique, rien n’est impossible, même si notre politique est compliquée à comprendre pour un régime présidentiel comme chez nos voisins français.
Première constatation, nous sommes les maîtres des coalitions.
Sans jamais prendre la couleur blanche ou la couleur noire, nous trouvons une couleur particulière pour tous les gouvernements.
La création des nuances de couleurs se construit par la synthèse additive ou par la synthèse soustractive.
Nous avons choisi la soustractive qui consiste à combiner l’absorption d’au moins trois colorants pour obtenir les nuances d’une gamme en soustrayant parfois un peu trop d’énergie de celle-ci tout comme pour la photo argentique du passé en imprimant ces couleurs sur papier alors que nous sommes passés au numérique dans la virtualité depuis quelques années.
Jusqu’à il y a une semaine, nous jouions à l’Indiana Jones avec la musique de la Vivaldi en fond sonore.
En Belgique, nous avons un régime parlementaire. Pour raison historique, faire acte de présence au vote électoral y est obligatoire. L’abstention par le vote blanc est tout à fait permis. Il est comptabilisé comme le reste pour en déterminer l’impact et l’importance de la vitalité de la population dans ses habitudes démocratiques. Il n’y a ni empereur, ni roi de Belgique, ni président. Il y a un roi des Belges, ça oui. On ne vote pas pour lui mais pour des partis en présence, à la proportionnelle des voies comptabilisées. Le deuxième tour, se déroule entre les partis eux-mêmes pour trouver l’équilibre dans une solution équitable pour gouverner avec le principe que s’il n’y a pas d’accord sur un point, il n’y a d’accord sur rien.
Le drame de la démocratie belge, c’est peut-être cette obligation de mettre tout le monde d’accord autour d’une table car la table n’est plus ronde.
Elle est construite sur une série de compromis pour mettre tout le monde d’accord sur tout ou sur rien.
Nous sommes les maîtres de la coalition.
Nous trouvons une couleur pour tous les gouvernements sans jamais de couleur blanche ou noire.
Si vous avez compris la politique belge, c’est peut-être que vous n’avez pas tout saisi. Répététer tout depuis le début ne changera rien.
Dans ces conditions, on connait la date des élections mais on ne connait pas le moment où elles seront effectives, constituantes et exécutantes.
Cela ne veut pas dire qu’on ne sait pas où on va avec la tête baissée vers un avenir inconnu. Cela veut seulement dire que pour garder la tête droite, il faut garder un cou solide, un certain niveau de neurones au sommet, du doigté du côté des mains, de la force dans le poignet et un certain déhanchement dans le bas du corps.
Cela ressemble d’ailleurs un peu comme Aldo Maccione et ses acolytes dans le film « L’aventure c’est l’aventure ».
Aldo est d’ailleurs le seul qui, avec ses 88 ans, est encore vivant des cinq,aujourd’hui. Chercher la clarté dans la confusion, on s’y connait.
Un test électoral sous forme de questionnaire a été même nécessaire pour élaborer un choix en fonction de questions pour se positionner entre ses commentaires.
J’ai une longue série de billets dans la catégorie « Politique » sur mon site « Réflexion du Miroir ».
Je l’ai expurgée de billets qui n’avaient pas vraiment un lien effectif avec la politique belge ou trop généralistes en ne prenait comme échantillon que ceux qui se traînaient entre 2006 et 2014 plein de poussière de souvenirs.
Quand une politique est compliquée dans un régime fédérale avec communautés, des régions différentes, des langues différentes, les réalités souvent à nuancer.
Passer de la Flandre au Nord avec la mer comme terrain vague à la Wallonie vallonée bien verte au Sud, en traversant la capitale Bruxelles comme un région à part entière et arriver au sommet de la région allemande à la Baraque de Fraiture à l’Est, cela n’a plus rien à voir avec une friture à la belge et même pas avec une friterie pour les Français.
Oui, mais Non, j’ai pas tout dit.
A Bruxelles, la légende des Zinnekes, des Chiens bâtards, est secouée dans les compromis à la belge en fonction de la proportionnalité. Pas étonnant que l’on soit déjà intégré (parfois embourbés) parmi des jaunes, des noirs, des rouges, des bronzés. Pas sûr qu’il n’y ait pas encore des Touaregs bleus du désert.
Avec 180 nationalités à bord qui parlent 120 langues différentes, pour faire de la variété et de la diversité, y a pas mieux.
La vidéo suivante date de 2015. Elle vous en dira peut-être un peu plus … si vous avez le temps de la regarder, bien sûr…
C’est Milou, le chien de Tintin, qui pour l’occasion s’appelle « OuiMaisNon » et qui va raconter son aventure historico-politique ou politico-historique.
Vous y verrez déjà le Premier Ministre depuis 5 ans de la Vivaldi, Alexander De Croo, alors qu’il n’était alors que ministre des Pensions.
Il y a aussi un bel échantillon de brochettes de cultures différentes en Belgique. L’immigration voulue ou non ne date pas de hier. Notre territoire a été occupé par plusieurs pays limitrophes dans notre histoire. La série télévisée les « Envahisseurs » développait, à l’époque, une critique sociale pessimiste d’une société en décomposition avec des couples en séparation et des personnages solitaires ayant plus ou moins raté leur vie professionnelle avec la vie sentimentale au bord de l’abîme. Ils avaient la particularité physique qui les empêchaient de replier leur auriculaire et brûlaient en torche en disparaissant. Si je ne saignais pas, cela m’inquièterait parce j’ai mon auriculaire gauche que je ne peux replier. Le moyen dont on les reconnaissait dans cette série.
Les Espagnols, les Autrichiens, les Allemands, les Français et les Américains ont laissé des traces et leurs cartes de visite.
La Belgique est un pays de commerçants. Tant que les immigrés de l’histoire apportaient des affaires, ils étaient bienvenus. S’ils devenaient trop entreprenants, les Flamands les éjectaient manu militari du territoire pour en faire une fête annuelle avec des Eperons d’Or. Les Wallons et les Bruxelles n’étaient pas restés en reste non plus. Quand Louis XIV avait mis la Grand-Place en feu, la reconstruire fut faite en peu d’années pour en faire une des plus belles du monde. Il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes.
Réflexions du Miroir
J’ai écrit pas mal d’historiettes avec des élections au menu en Belgique et ailleurs.
Je vais donc remonter le temps en relation avec ce site. Vous allez pouvoir constater que si on a évolué et changé ce n’est pas fondamentalement. Si on avance les problèmes restent les mêmes. Cela comprend pouvoir d’achat, jeunes pousses et vieilles dentelles de la consommation….
Je me suis marré à relire plusieurs de ces billets. Je ne vous les impose pas, évidemment.
Chercher les conclusions et les tendances aujourd’hui dépendent de certaines dispositions locales ou d’évolutions internationales. Elles ne sont pas spécifiques. Tout le monde veut bien vivre et être heureux, en théorie.
Les besoins pratiques sont restés les mêmes basées sur le potentiel qu’apporte du pognon au pouvoir d’achat à tous les niveaux.
Comme presque partout, ce qu’on peut conclure, c’est que la politique s’est durcie. Les extrêmes de gauche et de droite ont pris des gallons. Le monde s’est radicalisé. Les partis politiciens écologiques ne sont plus la priorité puisqu’ils ont des problèmes transversaux au travers de toutes les idéologies en fonction du changement climatique et des conjonctures. Après des mouvements écologiques qui sont nés par la poussée des jeunes menés par Greta Thunberg face aux désastres dus au climat, le soufflé est tombé.
Ne pensez pas que je vais vous éclairer dans vos choix. Imposer une direction quelconque serait totalement en dehors de mes objectifs.
Oublié dans la liste des billets celui de 2006, « Au diable, les partis » .
Pourquoi ? Pour moi, ce ne sont pas les partis qui comptent, mais les gens qu’on installe au gouvernement à partir des partis et de leur pourcentage des voix obtenues. Si j’avais pensé entrer dans un parti depuis longtemps (et c’est loin d’être le cas), je me serais senti très vite à l’étroit avec les résolutions des programmes que les partis se sont fixés comme objectifs. Tous les partis ont en somme des points positifs et des points négatifs en fonction de la position de chacun dans l’échelle sociale.
Pourquoi ? Parce que toutes les situations évoluent dans le temps en fonction des conjonctures intérieures et extérieurs. Cela s’inscrit aussi même de manière indépendante des volontés comme l’a été l’apparition du Covid qui a changé énormément de choses.
En Belgique, nous pouvons panacher nos voix mais dans une seule liste. Choisir des candidats dans différents partis, n’est pas permis. Dans le passé, j’ai panaché mes votes sur la suite des élections. Comme je l’ai souvent écrit, je n’ai aucune conviction ni politique ni liée aux croyances religieuses.
Une évaluation des réussites et des échecs comme cela se pratique dans le privé à la fin de chaque année, ne serait-il pas nécessaire ?
Billie Jean de Michal Jackson
De gauche à droite, il y a PTB, PS, Ecolo, Les Engagés, Défi ou MR. Pour qui voter ?
Jean Faniel tente d’y répondre
.
En plus, il y a les petits partis qui ont été repris cette semaine pour y ajouter le sucre, le sel et le poivre pour donner probablement plus de goût
,
.
Le parti « Blanco » rassemble les votes blancs.
La fiction s’ajoute parfaitement comme piments avec des « si » et des interrogations.
- Et si les jeunes détenaient la clé des élections ?
- Et si, les sondages truquaient le vote ?
- Et si, le PTB parvenait au pouvoir après les élections ?
- Et si, les francophones se retrouvaient tout seuls ?
- Et si, les citoyens sauvaient la Belgique ?
- Et si, le Vlaams Belang arrivait au pouvoir ?
- Et si, on n’était plus obligé de voter ?
- Et si, les élections étaient manipulées de l’étranger ?
Le dernier « si » étant « Et si en Belgique tout était possible ? »
A l’élection des tableaux des partis et des candidats en 2014
Photo du même endroit, dix ans après en 2024, avec d’autres partis et candidats
Depuis une semaine nous sommes en « affaires courantes ». On sait quand un gouvernement commence quand cela semble finir faussement dans le gouvernement les Coulisses du pouvoir
alors que tout commence pour prendre ses positions électives
.
« Avec des si on mettrait Paris en bouteille » est un proverbe qui apparaît en 1710 sous la forme « On dit qu’un si & un peut-être mettroit Paris dans une bouteille . ». En Belgique, il faudrait faire passer beaucoup de types de personnes dans un goulot de la bouteille.
Déjà en 2016, la question était mêlée à des « si » « Et si tout était différent ».
En Flandre, on se questionne tout autant sur les points cruciaux.
Dring Dring #1 : Le cordon sanitaire en Flandre résistera-t-il encore après les élections ?
Dring Dring #2 : un vote nationaliste = un vote pour une Flandre indépendante ?
Dring Dring #3 : les Flamands croient-ils aux slogans des politiques ?
Dring Dring #4 : Migration, économie et mécontentement vis-à-vis des politiques…
« Le climat, l’énergie. C’est un sujet très sensible, parce que nous avons besoin d’énergie, c’est évident. Mais où allons-nous la trouver ? De l’énergie verte ? Le nucléaire ? Je suis d’ailleurs personnellement pour. Mais pour l’instant, c’est difficile d’y voir clair. Cela deviendra probablement un peu plus clair étant donné qu’ils sont maintenant en pleine campagne et qu’ils sont partout dans les médias. » « Pendant le coronavirus, on envoyait des lettres dans toutes les langues : arabe, flamand, allemand, anglais. Si vous venez vivre ici, vous devez apprendre le néerlandais. Il y a des gens qui ne savent pas lire le calendrier des collectes des poubelles ou le courrier de la commune. Sinon, c’est difficile d’échanger. » « Les gens qui ont des difficultés à marcher ne peuvent pas aller de ce parking aux magasins. C’est impossible, c’est beaucoup trop loin. Il n’y a pratiquement plus de place de parking dans le centre. C’est pour ça que le centre disparaît. » « Ils ne devraient pas avoir autant d’argent. Mais ils dépensent aussi beaucoup d’argent dans l’immobilier pour acheter des maisons et des bâtiments. Au départ, ce n’est pas pour ça qu’ils reçoivent de l’argent. » « La démocratie et la couverture de la démocratie, c’est bien plus qu’un tableau des scores. ‘Qui est le gagnant ? Qui est le perdant ? Est-ce qu’il ou elle s’est bien débrouillé(e) ?’ Non, la démocratie est toujours une question de contenu. À mes yeux, c’est ça l’enjeu du 9 juin. Où va-t-on avec la Belgique, la Flandre, la Wallonie, la Communauté française ? Où allons-nous ? Dans quelle direction ? »
L’humour et la parodie
Y a pas à dire, pour gouverner en Belgique, il faut avoir un esprit spécial.
On ne fait pas que dormir à la Chambre avec des têtes de vieux Sénateurs qui surveillent.
Ce billet est dans la catégorie « Parodie ».
Je vais donc essayer de terminer ce billet avec humour.
Le cactus a une interprétation personnelle des remboursements de frais
.
Thomas Gunzig avait reçu un message personnel qui ne venait pas de ma plume dans son annonce désespérée
.
Je lui répondrais que « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » et pas uniquement chez les pélicans d’Alfred de Musset.
Avoir l’esprit malin pour ne pas trop s’esbaudir s’impose avec le sketch de Raymond Devos à déplacer les objets à distance.
Il est mort en France, mais est né à Mouscron, en Belgique. Il sait donc qu’il faut y avoir un esprit spécial pour grimper de l’Ouest dans le plat pays jusque dans les collines de l’Est en transitant par l’Altitude Cent à Bruxelles ;.
Allusion