Jugé depuis ce lundi devant la cour d’assises d’Anvers, Steve Bakelmans doit répondre de l’homicide et du viol d’une jeune femme de 23 ans originaire de Schilde (banlieue d’Anvers). Les ratés de la justice dans cette affaire ont poussé à réformer plus vite le code pénal sexuel.
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Par Laurence Wauters
Publié le 13/12/2021 à 19:44
Temps de lecture: 4 min
La mort de Julie Van Espen, 23 ans, aurait-elle pu être évitée ? Dès après la découverte du corps de l’étudiante dans le canal Albert et l’arrestation de l’accusé, survenues le 6 mai 2019, la question a été posée en raison des lourds antécédents de Steve Bakelmans et du fait que, malgré une condamnation pour viol à de la prison ferme, le quadragénaire était en liberté depuis (trop) longtemps. L’homicide de la jeune anversoise, perpétré selon l’accusé parce qu’elle se débattait alors qu’il tentait de la violer, a à ce point marqué l’opinion publique qu’il a précipité l’adoption très prochaine de la réforme du code pénal sexuel (encore débattue ces mardi et mercredi en commission Justice), qui devait être initialement revu en même temps que l’ensemble du code pénal.
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