pourquoi c'est un (très) grand film de super-héros, en 10 raisons


pour sauver l’été, les super-héros et le mauvais goût.

 après la volée de bois vert reçue par le premier épisode de David Ayer qui a bien besoin de son image de trublion capable de gérer des blockbusters conséquents.

pourquoi c'est un (très) grand film de super-héros, en 10 raisons

qui a provoqué l’enthousiasme d’une grande partie de la rédaction

ATTENTION SPOILERS !

 

 

ENFIN DE VRAIS SALOPARDS

tant sa galerie de personnages peinait à se distinguer du tout-venant hollywoodien. 

Oubliez donc les mercenaires en quête de rédemption, dans le film de James Gunn, nous avons affaire à des salopards pur sucre. Un positionnement qui représente un sacré défi d’écriture, puisqu’il faut trouver un équilibre entre les passions mauvaises des antihéros et un moyen de les faire interagir entre eux qui permette l’empathie des spectateurs. Où commence la badasserie, et où s’arrête la mièvrerie. 

 

 

Ils ne sont pas là pour enfiler des perles

 

Et si King Shark touche quelques fois par sa solitude, ou son incapacité à communiquer, il n’en demeure pas moins un prédateur qui dévore tous les humains qu’il croise, sans arrière-pensée aucune. Quant à Abner, si ses gommettes multicolores et ses névroses sont un ressort comique constant, jamais ces dernières ne dissimulent la nature profondément glauque, voire psychopathique, de ses troubles. Signe de la maturité de l’écriture, les zones d’ombre de chacun n’empêchent nullement scénario et filmage de raconter l’évolution de leurs relations sans pour autant verser dans la naïveté, ou le « sauvetage moral » en fin de parcours. 

Dans ces quelques secondes, les obsessions, pulsions et désirs de destruction de chacun ne s’annulent pas, mais se dessine, derrière cette collection de vilénies, une humanité cabossée, tordue, mais palpitante.

 

Murder Party

 

L’INTRO, OU LE DOIGT D’HONNEUR ULTIME

pour la simple et bonne raison qu’il aurait été criminel ne serait-ce que d’effleurer à l’écrit la séquence introductive, démonstration comique et formelle virtuose d’un cinéaste en pleine possession de ses moyens. Toujours respectueux de son prédécesseur David Ayer, il y décime les personnages martyrisés par le studio avec une jouissance non feinte et en profite pour brusquer les attentes des spectateurs.

Ces premières minutes révèlent les particularités de l’appareil comique Gunn, usant des codes du genre auquel il feint de se conformer pour mieux tout exploser – les têtes et les préconçus. Tout dans la trajectoire de Savant, campé par un acteur (Michael Rooker) non seulement assez identifié, mais aussi familier de son cinéma, contre-indique son funeste destin. C’est le seul avorton de la bande à réfléchir un minimum, et son cynisme affiché devrait en réalité lui garantir la survie.

 

De quoi se faire des cheveux blancs

 

comme chez Mylène Farmer Les vrais héros ne sont pas là où on croit.

regorge d’idées de mise en scène dantesques. Le carnage est réglé comme du papier à musique, et révèle la subtilité du goût de la parodie du metteur en scène. Celui-ci ne cesse de confronter sa chair à canon à des lieux communs hollywoodiens (sauter sur un hélicoptère, se la jouer deus ex machina avec un super-pouvoir inédit) puis d’inverser leurs effets (l’hélicoptère explose et tue, le nouveau héros est en fait inefficace). En ça, il transgresse avec un vrai machiavélisme le genre auquel il est censé se rattacher. Et ça ne fait que commencer.

 

Seconds before disaster

 

UN CLIMAX dément

Le décor d’un pays imaginaire d’Amérique du Sud imaginaire (Corto Maltese) change des centres-villes des métropoles américaines (stop avec Atlanta et New York et Los Angeles svp), mais le climax reste dans un cadre urbain classique. Sauf que James Gunn s’y amuse comme un grand môme pour retourner les rues et les immeubles, dans un grand huit sensationnel.

Récapitulons. Dans la dernière ligne droite, la bande de zéros doit infiltrer le labo secret des méchants, poser des bombes, et détruire le projet Starfish au nom de la patrie de l’oncle Sam. Sur place, rien de ne déroule comme prévu. D’un côté, Rick Flag découvre que les États-Unis sont pourris et veut le révéler au monde, ce que Peacemaker a pour mission d’empêcher, ce qui mène à un combat entre eux. Flag trépasse, et Peacemaker poursuit Ratcatcher 2.

En parallèle, les bombes explosent plus tôt que prévu suite à un coup trop généreux de Polka-Dot Man, et Harley et Bloodsport doivent gérer ça, tandis que King Shark est attaqué par une armée de mini-méduses voraces.

Un petit rembobinage en rajoute une couche pour relier les sous-intrigues, en remontant le temps de quelques minutes, avant que la tour ne s’écroule comme un château de cartes. De quoi créer un effet vertigineux de chaos, dans un délire visuel insensé – une cascade d’eau au dixième étage, un ascenseur gratuit pour Bloodsport, une chute même pas mortelle pour King Shark.

 

La tour infernale

 

Et ce n’est pas fini. Starro sort prendre l’air, déverse ses étoiles volantes-facehugger, et commence à détruire la ville. Les dernières miettes de la bande décident de l’arrêter, dans un dernier élan d’héroïsme plus ou moins minable. Grâce à une attaque massive de rats et une petite trempette dans glaucome géant, l’alien est mis à terre.

Et ainsi, James Gunn emballe un climax en deux temps absolument réjouissant, qui conjugue tous les effets attendus d’un blockbuster : l’action, la tension, l’humour, et l’émotion – notamment avec la mort brutale de Rick. C’est un feu d’artifice qui convoque aussi bien le film catastrophe que la série B de science-fiction, avec une touche de kaïju, dans un cadre super-héroïque classique où les individus se réunissent face à une menace commune. Gunn n’oublie ni le spectacle, ni l’humour, ni les personnages, ni l’intrigue, puisque se jouent dans cette dernière ligne les grands enjeux du film (la vérité derrière la mission, l’abnégation de ces antihéros). C’est emballé avec une efficacité redoutable, avec un plaisir manifeste, et un savant équilibre entre le rire, l’adrénaline et même quelques moments de sentiments sincères.

 

Les Dents de l’étoile de mer

 

LES ZéMOTIONS

De papa Deadshot et sa fille

La comparaison la plus évidente est du côté de Bloodsport, incarné par Idris Elba. Impossible de ne pas y voir un remix de Deadshot à tous les niveaux (il est au premier plan, il n’a pas de super-pouvoirs, mais vise comme personne, il a une fille, et il développe une relation amicale avec Harley), mais réussi cette fois. Adieu la niaiserie des flash-backs et de l’emphase sur le drame familial : James Gunn se contente de mettre en scène cette relation père-fille dans une dispute absurde, qui raconte tout, et se termine avec quelques larmes à la fin. Pas besoin de plus.

C’est quasiment un exploit vu le degré de spectacle et la somme de personnages, mais James Gunn réussit à saupoudrer son cirque explosif d’émotions parfois étonnantes. Avec une formule qui rappelle bien évidemment Les Gardiens de la Galaxie (un groupe de marginaux handicapés des émotions, avec quelques bestioles louches au milieu), mais avec plus de candeur (pas de romance à proprement parler), il trouve un bel équilibre, offrant même des miettes de sentiments aux membres les plus secondaires de la bande (possibilité d’avoir un sourire plein d’empathie pour Weasel, oui oui).

 

Le remake de Predator qu’on veut voir

 

Il n’y a qu’à voir la manière dont James Gunn s’attarde sur le visage d’Alice Braga, observant les cadavres de tous ses copains, pour voir qu’il est là pour le rire, mais pas que. Le temps d’un instant par-ci, par-là, il s’accroche aux visages, aux regards, aux silences, pour rappeler que ce sketch est mené par des personnages, et qu’ils sont le véritable moteur de ce bordel.

Et bien sûr, il y a la mort. Elle est d’abord là pour la blague et le plaisir sadique du public, mais elle revient pour ramener tout le monde dans le réel (personnages comme spectateurs) quand Peacemaker fend littéralement le cœur de Rick Flag. En un instant, le film entier bascule. Déguisée en clown depuis l’intro sur la plage, la grande faucheuse revêt ses habits normaux.

et ce jusqu’à la fin lorsqu’elle secoue la ville avec son armée de rats. Là encore, c’est un petit exploit : elle brandit un sceptre ridicule pour appeler des rongeurs en CGI, face à une étoile de mer géante, mais James Gunn croit tellement en ses personnages, que la magie opère. Et Daniela Melchior tire son épingle du jeu avec ce rôle qui semblait si mineur, mais se révèle majeur.

 

Rats des villes, rats déchantent

 

LES RUPTURES DE TON

Horribilis et surtout Super carburaient déjà à 100% aux ruptures de ton. Les Gardiens de la Galaxie, contraint par un cahier des charges plus évident, parvenait à ménager quelques séquences à rebours. Gunn a toujours construit ses univers en les défaisant en permanence, et en déconstruisant la concurrence au passage.

L’humour du film ne fonctionnerait pas si bien si le scénario ne s’amusait pas à perpétuellement alterner les gags sanglants et les moments d’introspection. Lorsque nos héros tissent des liens dans un bar, le pauvre King Shark, patiente, seul, dans le van. En plein milieu d’un champ de bataille géant, où s’affrontent antihéros désespérés, zombies obstinés et Kaiju à tentacules, Polka-Dot Man se trouve une poussée de confiance en lui exaltante, avant de finir écrabouillé sous son adversaire. On ne sait jamais sur quel pied danser, et c’est justement ce qui fait tout le sel du style Gunn.

 

Une séquence sincère entre deux massacres

 

qui parvient de cette manière à faire de profondes crevures des protagonistes infiniment attachants. Au fond, qu’est-ce que l’humour, sinon la culture d’un décalage ?

il les passait à la moulinette de la rédemption hollywoodienne, et enchainait les séquences émotion parfois triviales (rappelez-vous des flash-backs…). En forçant leur ambiguïté, sa suite leur rend bien mieux justice. Enfin, façon de parler.

 

Unis dans la bourde

 

UNE MISE EN SCÈNE JUVENO-CINEPHILO-RGASMIQUE

Comment divertir le public ? La question a l’air évidente, mais il faudrait en réalité quelques heures pour y répondre, tant cette interrogation faussement basique amène à une réflexion profonde sur la nature du divertissement et peut modifier en profondeur la fabrication d’un film.  

Les studios Disney ont répondu, avec un succès planétaire ininterrompu depuis 2008, par une industrialisation de tout leur processus créatif, qui permet, plus ou moins consciemment, d’identifier instantanément leurs productions, lesquelles affichent une cohérence, une coalescence, tout à fait unique dans l’histoire du cinéma.  

Semblable système a beau souvent brider la créativité et installer un plafond de verre qualitatif, il empêche également leurs produits de passer trop fréquemment sous certains standards de qualité. Il est sans doute une des raisons de la dimension internationale du succès de la multinationale, en mesure de produire des objets culturels calibrés pour toucher quantité de publics différents à travers des territoires et des cultures éloignés les uns des autres. 

 

Pendant ce temps, à Vera Cruz

 

Le choix de James Gunn (et par extension, au moins ponctuellement, de Warner) paraît radicalement inverse. Sans chercher à inventer constamment de nouveaux concepts ou plans, il paraît évident que la caméra du cinéaste est toujours là pour stimuler notre regard. Quantité de plans jouent énormément des textures présentes à l’écran, ou de clairs-obscurs qui marquent instantanément la rétine (la silhouette de Harley, rougeoyante, se détachant d’une nuit bleutée), quand elles ne nous replongent pas dans des pans entiers de l’histoire du cinéma. 

Investir le western de La Horde sauvage, la guerre des Douze Salopards, bien d’autres encore, mais le faire en collant toujours sa caméra aux corps de ses héros, basculant de l’un à l’autre au gré d’une escarmouche ou d’une réplique permet au réalisateur non pas de maintenir son public dans un état de stase roupillante, mais bien de l’embarquer dans un roller coaster de cinoche, toujours plus créatif. 

D’où ce sentiment de jubilation qui émane régulièrement du film, dont la richesse n’est jamais prise en défaut et pulse en permanence, via sa mise en scène

 

Toutes les deux minutes, prendre la pose s’impose

 

PLACE AU BIZARRE ET À LA VIOLENCE !

Les bandes-annonces nous faisaient miser gros sur King Shark

Mais ce n’est pas toujours le cas. Et si le film est aussi méchant, c’est aussi parce qu’il insère dans ce bain de sang quelques pointes malsaines, voire parfois carrément dérangeantes, pour mieux renforcer son impact. Une audace évidemment inédite, les Deadpool et consorts n’ayant jamais franchi à ce point les portes de l’horreur. Le climax en est le plus bel exemple  : le laboratoire de Gaius Grieves, avant de se faire exploser, a tout d’une véritable chambre des tortures extra-terrestres. Il déploie un imaginaire qu’on n’a pas l’habitude de voir dans une production de ce calibre.

 

Peter Capaldi, un méchant très méchant

 

il provoque un rire sincère. Chaque plan où il apparait transpire la difformité morbide et la folie pure.

à l’instar du fameux plan dans l’œil de Starro, si crade (on est à l’intérieur d’un œil extra-terrestre rongé par des rats) qu’il en devient sublime. Ces instants suspendus décalés, aux antipodes des poses super héroïques moquées inlassablement de la concurrence, témoignent d’une prise de risques impressionnante et d’un amour du cinéma de genre indiscutable. Il n’y a bien que Gunn pour traquer au sein d’un blockbuster à plusieurs dizaines (centaines ?) de millions de dollars la beauté qui réside dans le chaos.

 

Kill it with fire

 

PEACEMAKER LE TROUBLEMAKER

On évoquait plus haut l’écriture des membres de la Squad, et comment elle nous mettait enfin aux prises avec des méchants dignes de ce nom. Parmi eux, un nouveau venu se taille la part du lion, amenant le film vers des cimes de malaise et de drôlerie. 

Il s’agit bien sûr de Peacemaker, qu’interprète avec une intensité surréaliste John Cena, plus expressif et pantomime que jamais (un exploit quand on sait que son costume dissimule ses traits durant l’essentiel du film). Serial killer quasi incontrôlable s’étant donné pour objectif-alibi l’établissement de la paix dans le monde, il traverse l’intrigue avec un mélange de brutalité et de premier degré qui permet à de nombreuses scènes de démultiplier leur impact. 

 

« Je prépare un remake de Casque d’or, et alors ? Qu’est-ce que tu vas faire ? »

 

Qu’il s’agisse d’une boucherie burlesque parodiant l’ouverture de Predator, ou tout simplement de la logique interne au vengeur masqué, qui le pousse dans le dernier acte à massacrer ses frères et sœurs d’armes, les enjeux personnels de Peacemaker sont essentiels à la progression dramaturgique du film. Et s’il permet quelques retournements étonnants de situation, là aussi, mise en scène et écriture veillent à les rendre conséquents au sein de l’histoire, mais également cohérents avec l’ADN du personnage.

Son concours de kills avec Bloodsport n’est pas qu’un gag savamment tartiné, c’est un petit traité de funambulisme à lui seul, qui alterne au sein d’un même plan entre violence décomplexée, malaise distillé et comique de situation fignolé à l’ancienne. La séquence en question ne demeurera pas lettre morte, et cette première confrontation avec le meneur affiché de l’équipe annonce en creux les conflits à venir, jusqu’aux plus brutaux.

Une équation d’autant plus intéressante que Gunn assume totalement de faire passer le fou furieux de bouffon à menace glaciale, avec un art du jonglage consommé, qui assure quantité de surprises au public. Mais si le pacificateur au cœur de pierre fait si souvent mouche, c’est indiscutablement grâce à Cena, imperturbable et impressionnant, qu’il nous tarde de redécouvrir dans la série qui lui sera dédiée. 

Le grand bleu

 

SPECTACLE D’AUTEUR

Jusqu’à présent, le cinéma de James Gunn ne s’est jamais imposé comme une écrasante leçon de grand spectacle. Malgré le phénoménal appareil industriel de Marvel, on sentait clairement qu’il esquivait – un peu – cette problématique avec ses deux épisodes des Gardiens de la Galaxie. En effet, il ne reculait pas devant les scènes d’action, mais ne leur donnait jamais la primeur sur l’émotion. Cet excellent choix fut sans doute pour beaucoup dans la belle singularité des deux films. 

parmi les plus ambitieuses 

 

Kaiju les gars !

 

Impossible de dire s’il les a intégralement dirigées ou simplement conçues en très étroite collaboration avec une équipe spécialisée, mais les jeux d’espace, l’utilisation de chaque personnage, les valeurs de plans, et surtout, la manière dont l’action est utilisée pour doper les relations entre les personnages, laissent penser que chaque fusillade porte clairement la marque du cinéaste. 

Et quand cette alchimie se double d’effets spéciaux presque jamais pris en défaut, mais aussi d’un plaisir de conception manifeste, à l’instar d’un climax à étages (architecturaux et temporels), on a bien du mal à ne pas se pâmer devant tant d’explosions d’adrénaline. Cela faisait si longtemps qu’on n’avait pas vu une sincère idée de spectacle, techniquement complexe, menée par les idées d’un réalisateur.

 

Quand le meilleur ami de Bob l’Éponge s’énerve

 

LA LIBERTé MADE IN WARNER

Ce n’est un secret pour personne : la gestion du catalogue DC par Warner Bros. a été plus ou moins désastreuse ces dernières années. Après l’ère The Dark Night de Christopher Nolan, et pour contrer les Avengers de Marvel et Disney, le studio a voulu rapidement exploiter l’univers, et miser sur les valeurs sûres de Superman et Batman, mais l’affaire a vite tourné au désastre en coulisses.

avec un remontage et des reshoots pour ramener de l’humour. Et enfin, l’inénarrable Justice League a été le bouquet final sous forme de catastrophe industrielle, à tous les niveaux.

Wonder Woman, Aquaman, Shazam ! et Birds of Prey y ont échappé (a priori), et Warner est loin d’être le seul studio à avoir vécu ça (pensée pour Les 4 Fantastiques), mais la major revient de loin, comme l’a prouvé le miraculeux Snyder Cut renommé Zack Snyder’s Justice League.

 

Ainsi, la version homoérotique est née

 

Depuis des mois, James Gunn fanfaronnait en parlant des immenses libertés laissées par Warner, et la prudence voulait que ce soit l’habituel cirque promo, désormais trop familier. Force est de constater qu’à l’écran, c’est une réalité.

mais pas d’autres qui oublie un peu l’aspect tristement industriel pour prendre une respiration, et simplement offrir un film, existant dans sa galaxie, avec ses forces et ses faiblesses qui lui sont propres.

 

Fast & Furious & Peacemaker

 

Ne reste plus qu’à espérer que c’est un vrai Bat Signal dans le ciel de Warner, pour la suite des opérations. Et tout se jouera en 2022, avec une offensive massique de quatre films : The Batman avec Robert Pattinson en mars, Black Adam avec Dwayne Johnson en juillet, The Flash avec Ezra Miller (et l’arrivée du multivers, comme chez Marvel) en novembre, et Aquaman and the Lost Kingdom en décembre 2022. Avant Shazam ! Fury of the Gods en juin 2023, et d’autres projets comme une suite de Joker, ou un retour de Superman.

Sans oublier les produits façonnés pour HBO Max, avec une série Green Lantern chapeautée par Greg Berlanti, Marc Guggenheim et Seth Grahame-Smith, un film Batgirl avec Leslie Grace, ou encore une série Peacemaker avec John Cena.