Le président de la FFF, Noël Le Graët, dément les accusations de harcèlement


Sous le feu des critiques après des accusations de harcèlement sexuel, Noël Le Graët répond et se défend dans les colonnes du « Parisien ».

Par LePoint.fr

Noël Le Graët récuse toutes les accusations de harcèlement sexuel le concernant.
© LP/Olivier Lejeune / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Publié le 26/10/2022 à 19h04

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« Je n’ai jamais harcelé personne », a déclaré Noël Le Graët. Accusé ces dernières semaines de harcèlement sexuel par plusieurs anciennes collaboratrices, le patron de la Fédération française de football (FFF) a répondu aux questions du Parisien sur le sujet. Pour lui, « ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu’on fait circuler sur la base de témoignages anonymes ». Les témoignages, anonymes en effet, viennent s’ajouter aux accusations, notamment d’abus sexuels, concernant d’autres cadres de la FFF.Interrogé par Le Parisien, Noël Le Graët refuse d’exprimer des remords : « Je n’ai jamais eu le moindre geste déplacé de toute ma vie envers une femme  ! martèle-t-il. Je ne peux pas regretter des choses que je n’ai pas faites. » Concernant ses collègues de la FFF, accusés comme lui, il est formel : « Il n’y a aucune affaire cachée d’agressions ou de harcèlements sexuels à la FFF. Depuis que je suis président, tous les dossiers de maltraitance présumée portés à ma connaissance ont été traités. »À LIRE AUSSIFoot : Noël Le Graët visé par de nouveaux témoignages

« Grâce à la Coupe du monde, le Qatar progressera un peu plus vite »

Pas question, donc, de quitter son poste avant la fin de son mandat, prévu fin 2024, comme le demandent ses détracteurs. Car « quand on vous confie un mandat, il faut le respecter », déclare-t-il. D’ailleurs, il se réjouit de l’audit ouvert par la ministre des Sports sur la FFF à la suite de témoignages le concernant, et assure attendre « ses conclusions avec sérénité ».Autre sujet de critiques, la tenue prochaine de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, et les polémiques autour des enjeux climatiques et humanitaires qu’elle soulève. Mais là encore, Noël Le Graët balaie les polémiques. Selon lui, « c’est trop facile de hurler aujourd’hui sur ce pays. Il fallait le faire en 2010 au moment de sa désignation. Maintenant, c’est trop tard. » Il n’hésite pas, même, à se montrer optimiste : car, il l’espère, « grâce à la Coupe du monde, le Qatar progressera un peu plus vite ».À LIRE AUSSIMondial au Qatar : comment Le Graët a choqué la ministre des Sports