le gouvernement va-t-il être contraint de revoir l’ensemble de ses procédures d’autorisation de mise sur le marché de pesticides pour mieux prendre en compte leur toxicité l’exécutif est désormais visé par une action devant la juridiction administrative pour ses « carences dans l’homologation des pesticides » et une « sous-évaluation » de leur toxicité Parmi les requérants, trente organisations (Notre affaire à tous, la Confédération paysanne, Générations futures, Agir pour l’environnement ou encore des fédérations d’apiculteurs) réunies sous la bannière de la campagne « Secrets toxiques », aux côtés de vingt-trois députés. A l’instar du député (La France insoumise) de la Gironde, Loïc Prud’homme ou de la députée (Europe Ecologie-Les Verts, EELV) du Bas-Rhin, Sandra Regol, tous se recrutent dans les rangs de la Nupes. « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la nécessité de réviser les processus d’évaluation et d’autorisation de mise sur le marché de ces substances nocives que l’on retrouve dans nos sols, dans l’eau du robinet, dans nos assiettes », commente la députée de la Drôme (EELV), Marie Pochon. Article réservé à nos abonnés Réautorisation des néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » : la stratégie française sur la sellette