Au départ, il est question de Charles Quint, de François 1er et du général de Gaulle. Ce qui, il faut en convenir, n’arrive pas tous les jours dans un procès pour terrorisme. Mais dès son arrivée à la barre, ce jeudi 20 octobre, Christian Estrosi convoque quelques grandes figures pour évoquer la place de Nice et de sa célèbre promenade dans l’Histoire.« Nous les Niçois, on parle de notre promenade des Anglais », explique le maire en insistant sur l’attachement affectif de sa ville à cette artère de bord de mer où, le 14 juillet 2016, le camion d’un terroriste a mortellement fauché 86 personnes. « Une tragédie épouvantable d’un niveau d’horreur absolue », souligne Christian Estrosi.
Une sécurité plus légère qu’à l’Euro ?
les premiers, ont lancé l’alerte » sur l’entrée du camion sur la promenade des Anglais
1 836 caméras en 2016
ajoute-t-il pour justifier l’absence de plots en béton sur la promenade des Anglais. « On peut toujours se demander pourquoi on n’a pas imaginé ce qui était improbable », dit le maire de Nice qui sera resté plus de six heures à la barre.