Trop réfléchir n’est pas forcément la bonne option
Au cours de millions d’années d’évolution, les humains ont appris à réagir à certaines situations sans trop réfléchir. Si vos ancêtres repéraient du mouvement dans les sous-bois, ils couraient d’abord et posaient des questions en grognant ensuite. En même temps, la capacité d’analyse et de planification fait partie de ce qui distingue l’homme des autres animaux. La question de savoir quand faire confiance à son instinct et quand vérifier ses hypothèses – penser vite ou lentement, pour reprendre les termes du psychologue Daniel Kahneman – est aussi importante au bureau que dans la savane. La réflexion délibérative est la marque d’un lieu de travail bien géré. Les révisions stratégiques et les discussions budgétaires s’appuient sur des séries de réunions, de notes de service, de formules et de présentations. Les processus sont de plus en plus conçus pour éliminer les réponses instinctives. De la sélection aveugle des candidats à l’emploi à l’utilisation de techniques de “red-teaming” pour décortiquer les plans d’une entreprise, la rigueur l’emporte sur le réflexe. “Les révisions stratégiques et les discussions budgétaires s’appuient sur des séries de réunions, de notes de service, de formules et de présentations. Les processus sont de plus en plus conçus pour éliminer les réponses instinctives” Pourtant, l’instinct a aussi sa place. Certaines décisions sont davantage liées à des réponses émotionnelles et, par nature, se prêtent moins à l’analyse. Par exemple, une campagne de marketing saisit-elle
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