La mairesse de Longueuil Catherine Fournier croit également que « Mère Nature » a rappelé le chef caquiste à l’ordre avec les pluies diluviennes qui ont frappé la région de Montréal.
Mis à jour à 13h01
Fanny Lévesque
La Presse
Charles Lecavalier
La Presse
Bruno Marchand réagissait à la déclaration du chef de la Coalition avenir Québec qui a refusé il y a quelques jours de créer un « pacte vert » à la demande des grandes villes pour les aider à affronter les changements climatiques.
parce que c’est nous qui sommes aux premières loges des effets des changements climatiques sur les citoyens », a-t-il dit.
Les villes demandent à obtenir des fonds afin de réaliser des projets pour se préparer aux désastres naturels liés aux changements climatiques, plutôt que de toujours y réagir en catastrophe. Quelques heures après cette sortie, François Legault a rapidement fermé la porte à la demande des grandes villes, citant la « capacité de payer des Québécois », alors qu’il s’efforce déjà de réduire le fardeau fiscal en cette période d’inflation.
Bruno Marchand n’hésite pas à le dire : François Legault a été « trop vite sur la gâchette » alors que la demande des villes nécessitait à tout le moins une réflexion. Il y a trois jours, Valérie Plante, Bruno Marchand, Catherine Fournier et Stéphane Boyer, de Montréal, Québec, Longueuil et Laval, étaient réunis avec d’autres élus pour lancer un appel à tous les partis politiques.
Après le refus, le déluge
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Catherine Fournier
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a également regretté le refus rapide de François Legault.
Elle lui a rappelé que quelques heures après la sortie du premier ministre sortant, l’équivalent d’un mois de pluie est tombé sur la ville de Longueuil.
« Je crois que Mère Nature a aussitôt fait de lui répondre. Il s’est avancé trop vite et j’ose croire qu’il va peut-être cheminer avec les évènements qui sont survenus dans les heures suivantes », a lancé Mme Fournier.
a-t-elle ajouté.
Mme Fournier reconnaît qu’il y a déjà des sommes disponibles, notamment pour le verdissement.
Mais la mise à jour et le rehaussement des infrastructures requièrent des sommes beaucoup plus importantes. Et c’est sans compter le coût des évènements climatiques extrêmes. « Même si on a amélioré nos infrastructures, il y a tellement eu de pluie en peu de temps qu’il y a une limite à ce qu’on va être capable de faire.
Ça vient avec une facture énorme pour une ville », a-t-elle expliqué.
mais seulement 8 % de l’assiette fiscale. « Il y a un déséquilibre fiscal entre le gouvernement et les villes.
C’est pourquoi on réclame le pacte vert sans contrepartie », a-t-elle dit.
on est en adaptation aux changements climatiques, dont construire un réseau d’égouts qui est capable de supporter les charges d’une nouvelle météo », a-t-il expliqué.
Les chefs de toutes les formations politiques défileront vendredi devant les membres de l’UMQ.