1er janvier 2023. Bonne année ! Comme beaucoup, en début d’année nous aimons prendre des résolutions (pour ne pas les tenir ensuite ?).
Nos résolutions pour 2023
Ça y est. Nous venons d’entrer dans 2023. Une nouvelle année. De nouveaux (beaux) projets.
Au début de chaque année, nous sommes nombreuses et nombreux à prendre de bonnes résolutions pour l’année à venir. Que ce soit pour arrêter de fumer, perdre du poids, économiser de l’argent, ou encore se mettre au sport.
Prendre des résolutions en début d’année est une façon de se donner un nouveau départ et de se fixer des objectifs à atteindre. Cela permet de se concentrer sur des aspects positifs pour l’avenir et de se motiver à faire des changements pour devenir une… meilleure personne. Les résolutions sont un excellent moyen de se donner l’occasion de se concentrer sur le progrès personnel et de se donner un objectif à atteindre.
Pensez à nous lâcher un commentaire avec vos résolutions à vous en fin d’article !
Marion
Marion a écrit les chroniques de P’achakuna et Hues and Cues.
Mes belles surprises de 2022 ont été : Les Aventures de Robin des bois (toute fin décembre 2021, ça compte presque pour 2022 😉) Museum suspect, Splendor Duel.
Je n’ai pas d’attente pour 2023, car il me reste encore trop de jeux 2022 à tester et découvrir 😅 !
Ma résolution ludique 2023 sera toute simple : continuer de profiter de chaque partie de jeu que j’aurai l’occasion de jouer, pour la qualité du jeu en lui-même et surtout aussi pour tout ce qu’il peut générer de bon autour de la table !
Aline
Aline a écrit de très nombreuses chroniques de jeux, dont Tracks, Fun Facts, Akropolis…
Alors mes kiff 2022 : Splendor Duel, Akropolis, Dictopia et Les Tribus du VentAttendus pour 2023 : réédition de Klmato, extension ITWW et Dice Hospital service urgence (roll and write).
Et mes bonnes résolutions : prendre le temps de plus jouer à des jeux plus anciens que j’adore : Nidavellir, Bunny Kingdom, ITWW (standard)….et mettre des accents à  mes À 😜 (ha ben c’est fait)
SuperCanard
SuperCanard a écrit les chroniques de HeroQuest et Masters of the Universe.
Finalement en 2022, j’ai laissé de côté le jeu de société pour m’adonner encore plus à ma passion première depuis mes 14 ans, le jeu de rôle. Je réalise, qu’avec le temps, ce média contient tout ce qu’il me suffit pour réellement combler mon besoin ludique. Je me suis acheté Conan, Witcher, Tales from the Loop, mais j’ai surtout continué à jouer aux classiques, Warhammer, Pavillon Noir, Witcher ou encore Deadlands.
J’ai aussi pu écrire ma propre campagne en utilisant le système Savage World dans l’univers d’un thriller/polar à la Chattam ou Minier, permettant aux joueurs d’incarner des spécialistes du comportement à Portland, Oregon, en chasse de tueurs en série, s’inspirant d’affaires véritables américaines ou française. En 2023 je compte bien continuer à joueur cette campagne touffue et rester à l’affût de nouveaux jeux à sortir.
Côté jeux de société, je me suis plutôt cantonné à des party games comme l’incontournable Codenames. J’ai commencé l’année 2022 en y jouant avec des potes le 1er janvier à 1h du matin, encore enivré de champagne, et j’ai refait en 2023 ! Bonne année ludique à chacun et chacune !
Altaripa
Altaripa a écrit les chroniques de Turing Machine et Federation.
Mes résolutions 2023 sont :
- Organiser à nouveau des sorties Escape room. Avant j’avais une carte qui permettait une réduction pour une semaine précise donc j’organisais les dates à l’avance
- Vider ma pile de jeux d’enquêtes/escape. Je sais déjà que ça sera pas possible, bien qu’elle fasse le yoyo, elle augmente plus qu’elle ne diminue 😅
Mes jeux préférés de 2022 sont :
Mes attentes pour 2023 :
- Colorado
- Scriptoria
- Revelio
- Darwin’s journey
- The Artemis Odyssee (réédition de Ad Astra)Â
mais pas encore joué, donc ça reste une attente 2023
Clément
Clément a écrit de nombreuses chroniques de jeux, dont Dragonquest, Escape the Dark Castle, Awimbawé…
normalement.
Si je fais le compte des jeux auxquels j’ai le plus joué, en tête, et largement, on trouve… le Scrabble. Oui, j’avoue, je suis un des joueurs de Scrabble de moins de 50 ans restants. Contrairement au rédac’chef, j’aime le challenge que pose ce jeu, et les parties avec ma mère et ma grand-mère restent des bons souvenirs, et sont toujours un plaisir.
En ce qui concerne les jeux plus récents, la découverte de l’année est Railroad Ink Challenge (la boite verte), qui reste un substitut très efficace au Scrabble. Le mécanisme simple, la multitude de possibilités, les différentes options proposées par les extensions rendent ce jeu toujours aussi intéressant, partie après partie.
Dans la gamme Flip and write, j’ai aussi beaucoup aimé Next Station London, très agréable à jouer avec des joueurs de tout niveau, sans que l’enthousiasme ne s’essouffle trop.
Mon podium sera complété par Dragonquest, gros jeu de roll and write, bonne surprise de cette fin d’année pour moi.
Pour l’année prochaine, je ne vais pas faire de résolutions, parce que je suis incapable de les tenir, et que l’échec va me stresser. Mais je vais faire un vœu : celui de jouer plus, à des jeux nouveaux et plaisants, et d’arriver à tenir mes engagements 😛
Didi
Didi a écrit de très nombreuses chroniques de jeux de rôle, dont celle de L’Anneau Unique et The Dark Crystal.
Alors mes résolutions ludiques pour cette année :
Recommencer le jeu de rôle en présentiel, car je joue beaucoup sur Discord, ce qui très sympa…Mais j’ai envie de voir du monde de partager des expériences (et des microbes) en vrai.
Mais également, revenir plus régulièrement aux soirées de tests de jeux de plateau Gus&Co, là aussi en vrai. Avec un Gus le nez dans les règles, des tisanes bio, des biscuits maison et de longues discussions pour savoir si le jeu « Les Palais de Boracola » est surcoté ou non…
Chab
Co en 2022. Après avoir commenté plusieurs articles, nous lui avons proposé de rejoindre l’équipe. Ce qu’il a accepté, avec brio et enthousiasme. Depuis lors, il a publié de nombreuses chroniques jeux de plateau et jeux de rôle, tel que Biathlon Crystal Globe ou Destinies.
Mes bonnes résolutions ludiques :
- Continuer à découvrir de nouvelles contrées ludiques, pas forcément celles que tout le monde empreinte.   Â
-  Partager avec nos plus jeunes filles et, potentiellement, les initier aux jeux de rôle
- Â Ressortir certains jeux auxquels on ne joue plus. Juste pour leur redonner un peu de vie et en profiter comme il se doit
-  Continuer de faire tourner la ludothèque afin d’éviter les jeux inutiles… pas de pile de la honte chez nous !
-  Continuer de rédiger pour le blog. Même si cela ne concerne pas forcément des productions connues ou facilement trouvables. C’est ça que j’aime
Les tops de 2022 :
- Aurignac, sans aucun doute ! Une vraie petite pépite MadeInFrance qui à tout d’une grande
 Le second pour le matos hors norme, être le capitaine d’une bande de chasseur de baleine volantes et surtout le principe de jouer sur 3 altitudes différentes avec les figurines qui vont bien pour plonger ou s’élever. Du pur kif ! Les deux critiques arriveront courant premier semestre 2023
Les attentes de 2023 :
- Côté grosses productions : Dark Quarter de Lucky Duck Games. Le petite frère de sa grande sœur Destinies
Cette fois se sera à jouer en coopération, avec un background fouillé pour chaque perso, dans la Nouvelle Orléans des années 1980. Magie, lycanthropie, vampirisme et enquêtes dans le quartier français. Y’a bon tintin !
- Certainement plus confidentiel : Nephilim Fraternités des français de Mnémos
Sur la base du jeu de rôle éponyme, une plongée dans l’ésotérisme humain. Un mix de placement de dés et deck building sur un plateau en pentagramme. Des illustrations de circonstance et la découverte de moment clefs de l’histoire de l’humanité : le déluge, la chute de l’Atlantide, l’Égypte antique, la guerre de Troie, Arthur Pendragon, la Prague du Golem, la Golden Dawn victorienne, les années noires et la seconde guerre mondiale. Chaque époque amènera ses propres règles ainsi qu’un gameplay variable : semi coop, versus all et rôle caché. Il devrait y avoir de la substance !
- Enfin, côté jeu de rôle papier : Orbis Mundus 2 de JDR Édition.
La seconde fournée de suppléments pour Imperator. Rome, la cité éternelle, en 300 pages. Un supplément de 150 pages sur les sept collines de la capitale de l’Empire et un scénario centré sur chacune d’elles. Magna Germania, 200 pages sur la province teutonne avec une campagne suivant Varus et le massacre des légions à Teutoburg. On ajoute à tout cela : 3 scénarios indépendants et une galerie de personnages prêts à utiliser… On va encore en prendre pour quelques siècles de jeu !
Gus
Gus, le rédac’chef de Gus&Co a eu une année chargée, entre articles à rédiger ou à mettre en page et corriger de tout l’équipe, sans parler de tous les événements 2022, sans parler de son métier de papa, sans parler de son métier de nounours la nuit pour son épouse, sans parler de gardien d’animaux, sans parler de son métier de prof, aussi, parfois, au lycée à Genève et à l’École supérieure de bande dessinée et d’illustrations. Bref. Il se réjouit de respirer en peu en 2031.
Pour mes découvertes de jeu en 2022, je rejoins le choix de toute l’équipe (quel fayot ! ).
Mais quelques heures avant 2023, j’ai découvert My Shelfie, le tout nouveau jeu de Phil Walker-Harding, l’auteur australien de Super Mega Lucky Box (et 172 autres jeux sortis en 2022), en collaboration avec Matthew Dunstan.
Et je dois dire que pour un petit jeu familial de placement de tuiles en hauteur en mode Puissance 4 pour réaliser des agencements, le jeu est extrêmement efficace. Et addictif. Avec un système de marché qui n’est pas sans rappeler Splendor Duel.
Pour les jeux que j’attends en 2023, ma liste complète va débarquer tout bientôt…
Pour mes résolution, j’en ai plusieurs : faire plus de yoga, plus de trail, plus d’animal flow, et côté jeux, aussi, faire plus de jeux de rôle et de jeux narratifs. Côté jeux de rôle, le bilan de 2022 s’achève plutôt sur un… échec. Nous avons lancé plusieurs campagnes DnD et Troubleshooters (de la bédé en jeu de rôle, à moins que cela ne soit le contraire. Excellent ! ), et rien ne s’est inscrit sur la durée. Nous avons dû tout interrompre.
Avec nos agendas de ministres et nos vies de darons, on le sait bien, tout devient compliqué. Ça me donne d’ailleurs l’envie d’écrire un article sur le sujet : comment tenir une campagne au (plus ou moins) long cours, quand on est daron et qu’on a un agenda de ministre. Je n’ai, en 2022, malheureusement, pas trouvé la solution.
Mais je vais redoubler d’efforts pour faire plus de jeu de rôle en 2023. J’ai très envie d’une campagne d’horreur contemporain, ou de me remettre à mon jeu de rôle préféré de tous les temps, Nephilim. Dont une toute nouvelle édition est plutôt récente.
Les résolutions ne sont pas des solutions
Mais est-ce que toutes nos (belles) résolutions vont tenir ?
Chaque année, c’est la même rengaine. Le désir de se fixer des objectifs survient souvent au début d’une nouvelle semaine, d’un mois, d’une année, d’un semestre ou d’un anniversaire. Ce qu’on appelle «l’effet de nouveau départ». On profite de ce passage d’une nouvelle année pour prendre des résolutions.
Les résolutions du Nouvel An ont mauvaise réput car elles sont… inaccessibles. Qui, une fois l’année lancée, soyons lucides et honnêtes, sont parfois vite… oubliées. Des études montrent que nous ne sommes pas super doués pour tenir nos résolutions, les abandonnant au cours du premier mois. Mais au fond, le processus compte plus que la réalisation de l’objectif, de la résolution.
Cette vision pessimiste n’est pas compliquée à comprendre. Les résolutions du Nouvel An reposent essentiellement sur des déclarations d’objectifs que nous souhaitons accomplir. Mais les objectifs ne fonctionnent pas toujours toptop. De nombreux objectifs, sinon la… plupart, ne sont jamais réellement mis en pratique. Surtout quand il s’agit de résolutions du Nouvel An.
Les objectifs viennent de la partie la plus rationnelle et orientée à long terme de notre cerveau, comme se dire que l’on souhaite perdre quelques kilos, ou être plus bienveillant avec les autres, ou diminuer son temps passé sur les réseaux sociaux.
Le problème repose sur la partie de notre cerveau la plus impulsive et focalisée sur le court terme, celle qui maintient nos habitudes et prend en charge la plupart de nos actions quotidiennes. Notre cerveau fonctionne à merveille pour automatiser le comportement, libérant ainsi des ressources pour faire d’autres choses. Mais, lorsque ces comportements automatiques entrent en conflit avec nos objectifs à long terme, c’est le drame !
En prenant une résolution du Nouvel An ou un objectif à long terme, on parle, de manière métaphorique bien sûr, à la… « mauvaise » partie de notre cerveau. En utilisant le… « mauvais » langage. « Je veux perdre du poids » et « Je veux être plus gentil avec les autres » ne sont pas énoncés dans des termes que nos habitudes et nos impulsions peuvent comprendre. Nous choisissons, annonçons ces objectifs. Et là , patatras. Un jour plus tard, on tapera dans la galette des rois et/ou on va s’embrouiller avec son ou sa partenaire, avec ses enfants, ses collègues.
Que ce soit lors du Nouvel An ou de n’importe quand, d’ailleurs.