Cédric Jubillar reste en prison et à l’isolement. Il a vu sa 3e demande de libération rejetée tandis que sa mère Nadine F. intervenait dans une émission de radio en se déclarant persuadée de sa culpabilité dans le meurtre de Delphine Jubillar…
[Mis à jour mercredi 22 septembre à 11h48] Deux nouveaux éléments viennent s’ajouter dans le dossier déjà lourd de Cédric Jubillar. Alors qu’il avait fait une demande de remise en liberté, celle-ci a été refusée. Dans le même temps, sa mère participait à une émission de radio où elle se disait persuadée de la culpabilité de son fils dans le meurtre de Delphine Jubillar, une infirmière disparue dans la nuit du 16 au 17 décembre 2020.
Cédric Jubillar maintenu à l’isolement, sa demande de remise en liberté rejetée
La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Toulouse a rendu sa décision mardi 21 septembre : elle a rejeté une nouvelle fois la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar. Il s’agit du troisième refus opposé par la cour toulousaine aux avocats de Cédric Jubillar, placé sous mandat de dépôt le 18 juin 2021.Par ailleurs, vendredi 17 septembre, l’administration pénitentiaire a décidé de prolonger de trois mois le placement de Cédric Jubillar à l’isolement, pour des raisons de sécurité selon ses avocats. Son avocat Jean-Baptiste Alary a déclaré à la Dépêche du Midi: »Il conviendrait maintenant que ses conditions de détention soient un peu plus dignes et qu’il puisse avoir les mêmes droits de détention que n’importe quel détenu en France. Il est toujours à l’isolement et cette décision a été maintenue pour une durée de trois mois au prétexte qu’on n’est pas capable aujourd’hui d’assurer son enfermement individuel. Ce sont des conditions d’incarcération qui sont exceptionnelles et qui dérogent au droit commun, ce qui est parfaitement anormal. »
La mère de Cédric Jubillar affirme lors d’une émission de radio être persuadé de sa culpabilité avant de se rétracter
Nadine F., la mère de Cédric a fait une apparition plutôt remarqué dans l’émission de voyance de 100% Radio. Dans une interview qui a été enregistrée, elle affirme être persuadé que c’est son fils qui a tué sa belle-fille: « Avant la garde à vue au mois de juin, j’étais persuadée de l’innocence de mon fils, après la garde à vue et tout ce que m’ont montré les gendarmes, je suis malheureusement persuadé de la culpabilité de mon fils. »Des propos chocs que la radio a voulu mettre au clair, en contactant notamment l’avocat de Nadine F., pour une discussion plus approfondie. Cette rencontre s’est tenue mardi 21 septembre. Cette fois, la mère de Cédric Jubillar s’est montrée moins affirmative. « Je laisse le soin à la justice de faire son métier », « je sais ce que j’ai dit mais quand j’ai parlé à votre collègue (le voyant de l’émission, NDLR), c’était dans le fait d’une discussion… pas intime mais privée. Je me suis un peu calmée et je suis dans la retenue sur mes propos » lâche la mère de Cédric.Elle aurait contacté cette voyance « comme une bouteille à la mer » cherchant « à connaître la vérité », « je voulais savoir où est ma belle-fille » car à ce stade « je ne pourrai pas dire à mon petit-fils ou ma petite-fille où se trouve leur maman… »
La cagnotte de la disgrâce ouverte par la compagne de Cédric Jubillar
La compagne de Cédric Jubillar, Séverine, a provoqué un tollé en ouvrant une cagnotte Leetchi… pour aider le détenu à « cantiner », a indiqué Femme Actuelle. « J’ai besoin de votre aide aujourd’hui. Cédric a besoin de cantiner tous les jours et pour cela je vous demande de me venir en aide pour subvenir à̀ ses attentes. Pour ceux qui le désirent, une cagnotte est ouverte. L’argent déposé sera transmis directement à la prison de Seysses. Je vous remercie d’avance pour votre dévouement envers lui. Chacun participe du montant qu’il souhaite », lisait-on dans la description de la cagnotte ouverte le 13 septembre, qui n’avait reçu que trois dons… avant d’être fermée quelques jours plus tard, sans qu’une réelle explication n’ai été donnée.
Delphine Jubillar : le cri du cœur de ses amies
Les amies de Delphine Jubillar sont à bout. Après neuf mois sans nouvelle de l’infirmière et mère de famille, elles ont partagé un texte poignant via le compte Facebook « Soutien aux familles de Delphine Aussaguel ». « Pauvre Delphine, tu ne méritais pas ça. Il faut que justice te soit rendue maintenant. Que la vérité éclate. Demain 9 mois que tu as disparu, ce n’est plus possible de vivre ce calvaire« , lit-on d’abord. « Jolie maman, pleine d’amour, nous sommes des milliers à te soutenir. Nous avons mal, si mal que tu ne sois pas retrouvée. Nos cœurs saignent un peu plus chaque jour. Ton absence est tellement cruelle. Nous t’aimons Delphine« , concluent-elles, alors que l’enquête patine toujours.
Delphine Jubillar, vue dans une rue
Delphine Jubillar aurait été aperçue dans la rue, la nuit de sa disparition. Du moins, c’est ce qu’affirme une voisine, âgée de 84 ans, qui a assuré aux enquêteurs qu’elle avait bien vu l’infirmière errer dans la rue, entre 2 et 4 heures du matin, dans la nuit du 15 au 16 décembre, d’après Femme Actuelle. Mais ce témoignage n’a finalement pas été pris en compte par les enquêteurs. A l’époque, cette voisine aurait « passé son temps à téléphoner à la mairie et aux gendarmes dans le but de dénoncer les personnes bravant l’interdiction de sortir de chez eux », ce qui caractérise un comportement « pathologique », et décrédibilise donc ce témoignage, d’après une source proche de l’enquête.
Cédric Jubillar : son père sort du silence
Le père de Cédric Jubillar n’a pas vu son fils depuis plus de 20 ans, alors que celui-ci n’avait que 14 ans. Gérard D., qui s’est confié en exclusivité à La Dépêche du Midi, n’avait pas de bonnes relations avec Nadine, la mère de Cédric Jubillar. Les parents s’étaient séparés à la naissance de leur fils. Dès lors, il est devenu plus compliqué pour Gérard de voir son rejeton. « J’ai voulu reprendre contact pour que l’on se revoie. Mais sa mère avait changé de numéro de téléphone et je n’ai plus revu ‘le petit’ depuis. C’est dommage car j’ai su qu’il avait été placé par la suite. Je n’en connais pas les raisons. Mais j’ai toujours considéré que sa mère avait coupé les ponts », a-t-il confié à La Dépêche du Midi.Après la disparition de Delphine Jubillar, Gérard a été auditionné par les enquêteurs. Désormais, il souhaiterait rendre visite à son fils en prison, mais « ne sait pas trop comment faire ». « Ça fait mal de savoir qu’il est incarcéré, c’est malheureux pour lui. On entend beaucoup de choses et au final on ne sait pas trop s’il est vraiment impliqué dans cette histoire », a-t-il déploré.Cédric Jubillar, lui, doit savoir s’il est remis en liberté ou non le 14 septembre, soit le jour de son anniversaire. La seconde demande de remise en liberté effectuée par ses avocats doit être examinée en appel à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.
Cédric Jubillar : pourquoi il reste en prison
Pourquoi la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar n’a-t-elle pas été acceptée? Son avocat Me Jean-Baptiste Alary a expliqué les raisons avancées par le juge des libertés et de la détention. « Il l’a fait sur la base d’un raisonnement que je conteste totalement et que je trouve assez surréaliste. Il a considéré que Cédric Jubillar devait rester en prison pour conserver et éviter l’altération de preuves et d’indices. C’est un raisonnement lunaire alors qu’il est resté en liberté pendant 7 mois et qu’à l’évidence il n’a rien fait de tel », s’est-il indigné auprès de Midi Libre. En outre, le juge aurait souhaité que Cédric Jubillar reste en prison afin d’être sûr qu’il ne fasse pas pression sur un témoin. Un non-sens pour l’avocat: « Tout le monde a été auditionné, il a été sur écoute et n’a exercé de pression sur personne« . Enfin, la question de la protection de Cédric Jubillar, qui pourrait être en danger s’il venait à être libéré, a été évoquée: « Mais de quoi veulent-ils le protéger? De risques de représailles à cause de la médiatisation. Mais qui a orchestré cette médiatisation, c’est l’accusation! ».
Cédric Jubillar a « déjà levé la main » sur sa femme
Pour la première fois, la cousine de la disparue a témoigné auprès de BFMTV, et a fait de retentissantes révélations sur les relations entre Cédric et Delphine Jubillar. « En 2018, je sais que Cédric lui avait déjà levé la main dessus. Donc ça rassure pas de se dire qu’il y a déjà eu de la violence entre eux« , a-t-elle d’abord expliqué avant d’évoquer une violence verbale presque constante: « Combien de fois j’ai entendu: ‘elle vaut rien’, ‘infirmière c’est facile' ».
La cousine de Delphine Jubillar regrette que les enfants, Louis et Elyah, « vivent sans leur maman qui était toujours présente. C’est elle qui donnait le nécessaire pour ses enfants, l’amour, la tendresse« . Elle a également lancé un appel au mari de la disparue et l’a imploré: « S’il sait quelque chose ou s’il a fait quelque chose qu’il le dise, parce qu’on peut pas continuer à être dans le silence, c’est pas possible ».
Cédric Jubillar reste en prison
Cédric Jubillar reste finalement en prison. Alors que ses avocats avaient déposé une demande de remise en liberté le 24 août, leur requête a été refusée le 2 septembre, a révélé Le Point. Une décision prise par le juge des libertés et de la détention pour, entre autres, « protéger les preuves et indices » de l’enquête, d’autant qu’aucun corps n’a pour l’instant été retrouvé et que le fils des Jubillar doive témoigner à nouveau d’ici peu, sans qu’il ne subisse une quelconque influence de son père. « Ces motifs sont évoqués de façon très générale, ce sont des critères tiroirs, qui partent du pré supposé qu’il serait coupable, ce qui est tout à fait discutable », a déploré son avocate, Me Emmanuelle Franck. Les avocats du détenu pourraient faire appel de cette décision.
La voiture de Delphine Jubillar examinée : « terre, boue, trace ADN »
La voiture de Delphine Jubillar a été examinée par les experts… qui n’ont finalement rien « trouvé d’intéressant », a assuré Me Jean-Baptiste Alary, l’un des avocats de Cédric Jubillar, dans Midi Libre. Et de détailler: « Pas de terre, de boue, de trace ADN de Delphine dans le coffre ».Le stationnement de la voiture de Delphine Jubillar le matin de sa disparition soulève également les soupçons des enquêteurs. Alors que l’infirmière avait l’habitude de garer son véhicule dans le sens de la montée, il était stationné dans le sens inverse, cette fameuse matinée. « Cette histoire de stationnement n’est pas sérieuse. Il y a une multitude de raisons pour que la voiture ait été garée dans un autre sens que d’habitude, si c’est le cas », s’est indigné l’avocat.
Delphine Jubillar : un homme avoue le meurtre par SMS
Alors que Cédric Jubillar est le principal suspect dans l’affaire de la disparition de son épouse, un autre homme soulève les soupçons, indique Midi Libre. Cet autre suspect potentiel avait envoyé des textos glaçants à son ex-compagne le 25 décembre, soit quelques jours après la disparition de Delphine Jubillar. « J’ai bien tué Delphine, car elle était en couple et qu’elle n’a pas voulu quitter son mari et ses enfants pour moi. On s’est vus, on s’est disputés, je suis sorti de mes gonds, je ne me suis pas reconnu. Je l’ai frappé, frappé, frappé. Elle est morte et je l’ai enterrée dans le travers« , a-t-il écrit selon Me Jean-Baptiste Alary, avocat de Cédric Jubillar. »Quelques heures plus tard il écrit un nouveau texto à cette même ex: ‘J’ai tué une femme, je m’en veux, c’est dur à porter, elle travaillait à CCB (la clinique Claude Bernard, où Delphine Jubillar était infirmière, ndlr). Elle n’a pas voulu quitter son mari pour moi. Je l’ai tuée’ 5 minutes plus tard, il renvoie un dernier message : ‘Je ne suis pas fier. Je vais mettre des fleurs sur son corps », a poursuivi l’avocat, qui déplore que la piste de sa culpabilité n’ait pas été davantage explorée par les enquêteurs. L’auteur des SMS avait bien été entendu par la police, mais il avait clamé son innocence et assuré qu’il n’avait envoyé ces textos que pour perturber son ex-compagne. « Que je sache, son alibi n’a pas été vérifié, ni le bornage de son téléphone. Et aucune perquisition n’a eu lieu à son domicile. C’est une piste à creuser. Quand on est tombé là-dessus dans le dossier, j’ai cru que je tombais de ma chaise. Ils n’ont travaillé que dans l’unique objectif monomaniaque de la culpabilité du mari. Ils n’ont sérieusement pas écarté le reste », s’est exaspéré l’avocat, toujours auprès de Midi Libre.
Cédric Jubillar : ses étranges SMS aux amies de sa femme
Cédric Jubillar a envoyé plusieurs textos virulents aux amies de Delphine Jubillar, après une battue en mai 2021, avant d’être emprisonné. « En vrai, ce qui m’a fait rire, c’est TOUT. Avec votre t-shirt et banderole vous êtes pathétiques. Vous n’êtes qu’une bande de dindes gloussant devant les caméras. Vous faites pitié« , avait-il écrit à l’une des amies de son épouse, selon BFM TV. « Continuez vos battues au cimetière, ça fait trois mois qu’on a fouillé à cet endroit. Je te dis bravo pour ton initiative. Vous avez réussi à faire venir un peu de monde et à faire parler de vous« , avait-il également envoyé.
Pourquoi Cédric Jubillar a lavé la couette
Cédric Jubillar avait lavé une couette à 4h50 du matin, quelques heures après la disparition de sa femme, le 16 décembre 2020. Une attitude considérée suspecte par les enquêteurs. « À 4h50, ce n’est pas forcément la première chose à laquelle on pense quand votre femme disparaît », avait lancé le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari lors d’une conférence de presse. Mais selon La Dépêche, l’artisan plaquiste s’est justifié sur son attitude en déclarant « qu’il ne savait pas quoi faire en attendant l’arrivée des gendarmes« .
L’affaire Alexia Daval, mise en parallèle avec la disparition de Delphine Jubillar
La disparition de Delphine Jubillar a souvent été comparée dans les médias à l’affaire Daval. Les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse ont d’ailleurs plusieurs fois fait le parallèle entre les deux affaires et sont même entrés « en relation avec les enquêteurs de la section de recherches de Besançon », qui étaient parvenus à démasquer Jonathann Daval, selon La Dépêche. Ainsi, après la découverte du corps d’Alexia Daval, les enquêteurs avaient gardé un œil sur son mari, tout en écartant les autres pistes possibles, telles que celles d’un rôdeur ou d’un délinquant sexuel. Puis, trois mois plus tard, celui-ci avait été placé en garde à vue et avait fait ses premiers aveux. Mais dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar, l’absence de corps complique davantage les choses…
Cédric Jubillar : son avocate s’indigne
Les avocats de Cédric Jubillar ont déposé une demande de remise en liberté et continuent de clamer l’innocence de leur client. « Il y a plusieurs pistes, qui ne se rejoignent pas d’ailleurs, qui n’ont pas été suffisamment creusées« , a expliqué Emmanuelle Franck à Gala. En outre, un chauffeur de taxi aurait aperçu vers 6h du matin « une femme marcher sur le bas-côté de la route, avec une tenue vestimentaire qui pourrait correspondre à celle que portait Delphine ce soir-là ». Et d’ajouter: « On a également deux témoins qui ont vu, vers 7 heures, un homme qui court de manière affolée vers son véhicule, moteur tournant, à quelques kilomètres du domicile des Jubillar ». »Ca ne peut pas être Cédric, puisqu’il était avec les gendarmes à ce moment. La grosse difficulté dans ce dossier, c’est qu’on ne retrouve pas Delphine Jubillar. Tout laisse à penser qu’elle est malheureusement décédée, mais nous n’avons pas de corps, pas de scène de crime », a-t-elle ajouté.L’avocate déplore que les enquêteurs se soient « concentrés sur Cédric Jubillar depuis le début, avec un raisonnement qui consiste à dire que ça ne peut être que lui ».
Cédric Jubillar, menaçant envers son épouse
Valérie, la nourrice des enfants des Jubillar, Louis, 6 ans, et Elyah, 2 ans, a remarqué, à plusieurs reprises, un comportement étrange d la part de Cédric Jubillar, quelques mois avant la disparition de son épouse. « Il nous disait: ‘Tu vas voir, il y a des choses qui vont changer. Elle veut divorcer? Elle va voir ce qu’elle va voir. Elle veut jouer à ça? On va jouer à ça« , s’est souvenue la nourrice auprès de LCI. Selon elle, Delphine Jubillar avait été menacée plusieurs fois par son mari.En outre, Alexandre Martin, l’avocat de Cédric Jubillar, a confirmé que celui-ci avait déjà dit à sa mère qu’il allait « tuer » l’infirmière de 33 ans. « Il est vrai, ça a déjà été expliqué, que Cédric Jubillar, à un moment donné, a dit à sa mère, sur le coup de l’énervement, qu’il allait tuer Delphine. Heureusement que tous ceux qui profèrent ce genre de menaces ne le font pas. Voilà, ce sont des paroles tenues en l’air« , a-t-il déclaré sur NRJ12.
Delphine Jubillar, atteinte d’un trouble avant sa disparition
Les jours où Delphine Jubillar ne travaillait pas de nuit, en tant qu’infirmière, elle souffrait souvent d’insomnie et de troubles du sommeil. Les enquêteurs ont découvert que, le soir de sa disparition, la caméra de son téléphone avait été déclenchée à 1h33 du matin et son compte Whatsapp s’était activé à 0h11. D’après les propos de l’avocate de Cédric Jubillar, Emmanuelle Franck, à Femme Actuelle, la mère de famille aurait ouvert la caméra de son portable « pour aller voir les étoiles filantes, ce qu’elle avait déjà fait au mois d’août et la semaine avant son décès ».Toutefois, cette sortie soulève les soupçons dans son entourage, puisque Delphine Jubillar avait peur du noir et « avait même peur de se rendre seule la nuit à l’infirmerie de la clinique« , d’après le mari de l’une de ses collègues.
Cédric Jubillar : sa « vie compliquée » en prison
Détenu au centre pénitentiaire de Seysses, en Haute-Garonne, Cédric Jubillar a envoyé plusieurs lettres à ses proches afin de raconter son quotidien. Des missives que BFMTV a pu consulter, alors que l’époux de Delphine Jubillar a fait une demande de remise en liberté. « Je ne comprends pas qu’ils continuent à chercher sur moi, ils ne comprennent pas que je n’ai rien fait, que je suis innocent », a-t-il notamment écrit. « Ici, la vie est compliquée mais je m’accroche. J’ai été placé à l’isolement pour ma protection et au final cette décision me convient« , a-t-il également ajouté, alors que sa première demande de remise en liberté lui avait été refusée en juillet. Quant à son quotidien en prison, il a raconté: « J’ai une promenade le matin ou j’en profite pour faire des footings et l’après-midi je vais a la salle de musculation. (…) Ça me permet de garder la forme car dans la cellule on ne bouge pas ».
La couette de Delphine Jubillar, élément central de l’enquête ?
Une couverture pourrait faire avancer l’enquête. La couette, dans laquelle dormait Delphine Jubillar avant de disparaître, a été remise aux experts pour être analysée, afin d’y trouver d’éventuels indices, comme des traces de sang. Il s’agit d’une couverture que Cédric Jubillar avait mise à la machine à laver, le matin de la disparition de sa femme, alors que les policiers venaient de pénétrer le domicile, selon l’accusation. « Contrairement à ce qu’avait affirmé l’accusation, cette couette a été retrouvée dans le tambour de la machine 34 heures après l’arrivée des premiers gendarmes, le 16 décembre à 4h50, dans la maison des Jubillar », a toutefois rectifié l’avocat du détenu, Me Alexandre Martin. En outre, des analyses sont effectuées sur les siphons de la machine à laver afin de déterminer si des traces d’une scène de crime sont détectables. Mais cette couette, qui pourrait être une véritable pièce à conviction, n’est examiné que depuis fin juillet, soit depuis un peu plus de trois semaines, à la demande des juges d’instruction.
Pourquoi cet élément n’a-t-il pas été remis aux experts plus tôt après la disparition de Delphine Jubillar? Mystère. « Il y a de quoi être scandalisé et révolté puisque cet élément que l’on nous présente à charge n’est finalement remis pour expertise que fin juillet alors que la justice disposait de cette couette depuis le mois de décembre« , ont déploré les avocats de Cédric Jubillar, Alexandre Martin et Emmanuelle Franck. « Cette lenteur ne peut permettre de faire durer cette détention », a estimé le premier avocat sur BFM TV, qui dépose une nouvelle demande de remise en liberté pour son client.
Cédric Jubillar, un nouvel homme relooké
Cédric Jubillar, toujours en détention pour des accusations de « meurtre aggravé » sur son épouse Delphine Jubillar, fait une nouvelle demande de remise en liberté, alors que la précédente avait été rejetée le 8 juillet, a confirmé l’un de ses avocats à LCI. Me Emmanuelle Franck a d’ailleurs donné des nouvelles du détenu au média: « Il va comme quelqu’un qui est à l’isolement, clame son innocence et qui voit que les semaines passent sans que rien ne se passe ».En juillet dernier, lorsque Cédric Jubillar s’était présenté devant la chambre d’instruction pour demander sa libération, Le Nouveau Détective avait remarqué un impressionnant changement de look du détenu. « Le crâne complètement rasé, le visage dissimulé par un masque chirurgical bleu, il ne laisse voir que ses épais sourcils », a décrit le média. Il portait « une chemise blanche marquée du mot Rugby dans le dos, trop grande pour lui« .
Disparition de Delphine Jubillar : l’incroyable hypothèse de son mari
Tandis que le détenu de la prison de Seysses, située près de Toulouse, continue de nier être responsable de la disparition de sa femme, il a évoqué une autre piste… qui semble abracadabrante. Selon Cédric Jubillar, l’infirmière de 33 ans serait partie faire le djihad, expliquant qu’elle avait « pété les plombs« , « qu’elle était partie et qu’elle allait revenir », informe Le Parisien. Une hypothèse « vérifiée mais rapidement refermée ». D’autant que Delphine Jubillar n’avait jamais fait part du moindre intérêt pour la religion.
Delphine Jubillar, géolocalisée par sa belle-mère
De nombreux faits troublants viennent épaissir le mystère de la disparition de Delphine Jubillar. D’après Le Nouveau Détective, la mère de Cédric Jubillar avait aidé son fils a géolocaliser l’infirmière de 33 ans, grâce à son téléphone portable, avant qu’elle ne disparaisse. Ainsi, Nadine aurait cherché à prouver à son fils que « Delphine ne le trompait pas » bien qu’elle n’ait « jamais porté » sa belle-fille « dans son cœur », lit-on. Rappelons que la mère de Cédric Jubillar avait été interrogée par les enquêteurs et placée en garde à vue à la mi-juin, avant d’être finalement relâchée grâce à un « alibi en bêton ».
De nouvelles recherches
Plus de huit mois après la disparition de Delphine Jubillar, où en est l’enquête? Selon La Dépêche, de nouvelles recherches devraient être entamées dès le mois de septembre. Les frères et sœurs de Delphine Jubillar, Sébastien, Mathieu et Stéphanie, ont été auditionnés par les juges d’instruction en plein cœur du mois d’août et « cherchent à savoir ce qui est arrivé à leur sœur et ils n’ont que cette question-là en tête », avait précisé le quotidien.
Delphine Jubillar : ce secret qu’elle dissimulait
Quelques mois avant sa disparition, Delphine Jubillar semblait rayonnante et ne lâchait jamais son téléphone portable, ont raconté ses collègues. Et pour cause, en secret, elle était amoureuse de son amant de Montauban. « Toi, tu as un amant! », lui avait d’ailleurs lancé l’une de ses collègues, selon Paris Match. Mais pas question d’en dire davantage. « Delphine ne répond pas, préférant passer à un autre sujet », lit-on.
Delphine Jubillar cachée sous une plaque en fer ?
Cédric Jubillar, toujours en détention provisoire, continue de nier qu’il est responsable de la disparition de son épouse. L’artisan-plaquiste explique toutefois qu’il croit savoir ce qu’il est arrivé à la mère de ses enfants. Selon lui, ce serait un ouvrier de son village qui aurait caché le corps de Delphine Jubillar sous « une plaque en fer », a indiqué Le Nouveau Détective.Une supposée maitresse de Cédric Jubillar, prénommée Nelly, a expliqué au magazine que le détenu lui avait fait écouter un étrange enregistrement. « Une conversation téléphonique, qu’il a eue avec un ouvrier du secteur: ‘Je veux savoir où est ma femme!’ dit Jubillar au type, en l’accusant d’avoir dissimulé le corps sous une plaque en fer« , lit-on. Mais selon Nelly, cet enregistrement ne serait qu’une mise en scène orchestrée par Cédric Jubillar pour tromper les enquêteurs.
Delphine Jubillar a-t-elle été « violée » ?
Les enquêteurs sont persuadés d’avoir « trouvé le coupable » en la personne de Cédric Jubillar, déplore son avocat Me Jean-Baptiste Alary, qui regrette que d’autres pistes n’aient pas été approfondies, comme celle du rôdeur. « On nous dit, on a interrogé le Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes, ndlr), ce qui impliquerait un rôdeur déjà connu de la justice. De cette façon, on écarte les primo-délinquants! Mais pour être récidiviste, il faut au moins être passé à l’acte une fois et surtout avoir été condamné. Donc cela signifierait que c’est quelqu’un qui est déjà connu de la justice, et pour des faits de nature sexuelle. Mais qui a dit que Delphine Jubillar a été violée? Qui a dit qu’elle a croisé la route d’un pervers sexuel? Qui a dit cela? Personne », s’est indigné dans La Dépêche Me Jean-Baptiste Alary.
Pour l’instant, Cédric Jubillar reste en détention provisoire et sa situation ne semble pas évoluer, ce que déplore son avocat. « A part ordonner son expertise psychiatrique et psychologique, ce qui est traditionnellement le premier acte fait par un juge d’instruction, il ne se passe rien. On aurait pu l’interroger par exemple. Quand on met quelqu’un en prison c’est la moindre des choses », a-t-il regretté.
Une trouvaille lors d’une battue ?
Une nouvelle battue a été organisée dans les environs de Cagnac-les-Mines, le 1er août, pour tenter de retrouver Delphine Jubillar, disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. L’une de ses amies, Emy, ne perd pas l’espoir de trouver au moins un indice significatif. « C’est tellement grand à explorer… Quand on est nombreux, on peut mieux observer. Il faut garder l’espoir, c’est ce qui nous fait tenir. Même si on sait très bien vers quelle issue on peut se diriger. La chercher est devenu une obsession », a-t-elle confié à La Dépêche. Dans la journée du 1er août justement, un participant pensait avoir déniché un élément qui pourrait les mener sur d’autres pistes, « une bâche dans un fossé« . Mais il ne s’agirait finalement pas d’un réel indice, puisque cette bâche recouvrait simplement de la terre.
Cédric Jubillar : un comportement étrange lors d’une battue
Le 29 juillet, les amies de Delphine Jubillar avaient également entamé une autre battue dans un endroit bien précis, un parking non affiché sur un GPS. L’endroit avait déjà été cherché le 23 décembre, en compagnie de Cédric Jubillar. Et c’est bien le comportement du mari de la disparue ce jour de décembre 2020, qui a conduit les amies de Delphine Jubillar à retourner sur les lieux. « C’est là que Cédric s’était arrêté pendant les recherches« , a lâché une amie. « Il regardait par là pendant une battue« , a expliqué une autre. Cédric Jubillar avait-il des raisons d’être nerveux ce jour-là?
Cédric Jubillar, mis en examen « sans une once de preuve » ?
Cédric Jubillar est toujours en détention, accusé d’être responsable de la disparition de son épouse, Delphine Jubillar. « Je suis choqué qu’on ait mis en examen puis ordonné l’incarcération d’un homme sans une once de preuve, sur la base d’indices qui ne sont ni graves, ni concordants, mais fabriqués de toute pièce », s’est indigné son avocat, Me Jean-Baptiste Alary, auprès d’Actu Toulouse. Et d’ajouter: « Quand on voit comment ils ont broyé psychologiquement sa mère en garde à vue, pour atteindre Cédric… ». Selon lui, Cédric Jubillar était, dès le début de l’enquête, considéré comme un « coupable idéal« . « Il a été immédiatement géolocalisé, une puce a été placée sous sa voiture, il a été mis sur écoute« , a-t-il déploré.
Une voiture détectée dans les caméras de surveillance
Pour l’homme de loi, les autres pistes n’auraient pas été suffisamment explorées par les gendarmes. Par exemple, la section de recherche de Toulouse avait remarqué une voiture roulant à vive allure dans Cagnac-les-Mines, le soir de la disparition de Delphine Jubillar: « Une voiture a été aperçue dans la nuit à Cagnac: une 308 GTI noire qui passe à une telle vitesse devant la pharmacie qu’on n’arrive pas à identifier son immatriculation« ,Pour Me Jean-Baptiste Alary, cet élément n’a pas été suffisamment exploité. Et d’ajouter: « Serait-ce si hallucinant, par exemple, d’imaginer un automobiliste qui ait paniqué après un accident? Quelqu’un qui aurait roulé trop vite, l’aurait percutée et tuée, avant de la faire disparaître, et de passer devant la pharmacie? Je ne dis pas que c’est le scénario qui s’est produit, mais c’est aussi de l’ordre du possible. Cela se vérifie ».
Delphine Jubillar : l’objet qu’elle portait le soir de sa disparition
Delphine Jubillar portait un médaillon autour du cou, la nuit de sa disparition, selon Le Point. Il s’agirait d’un collier qui comportait une goutte de lait maternel de l’infirmière de 33 ans, elle qui avait allaité sa fille Elyah, âgée de 2 ans. Un objet dont elle ne se séparait jamais. « Ses enfants, c’était sa vie, sa priorité, la prunelle de ses yeux. Jamais elle ne les aurait abandonnés », ont confié ses amies au magazine.
Delphine Jubillar : son dernier achat
avait effectué d’ultimes emplettes avec son amant de Montauban, selon La Dépêche du Midi. Le 15 décembre, soit quelques heures avant sa disparition, l’infirmière de 33 ans avait acheté une bouteille de vin, vraisemblablement pour célébrer ce qui aurait dû être la prochaine étape de sa vie, son installation avec son amant. La veille, la compagne de celui-ci avait découvert leur liaison et passé un pacte avec Delphine Jubillar: elle lui avait demandé de ne pas le revoir avant les fêtes de fin d’année, afin qu’elle puisse digérer la nouvelle.
Delphine Jubillar : une femme retrouvée en Espagne
Alors que Cédric Jubillar a plusieurs fois affirmé qu’il était convaincu que son épouse était encore vivante, en Espagne, une femme portant le même nom et prénom que Delphine Jubillar avait été identifiée. « La piste du départ volontaire n’a pas été exploitée. Albi est à deux heures de route de l’Espagne, et ils n’ont même pas été demander les vidéos du péage. Elle aurait pu partir en Espagne de gré ou de force », s’était indigné auprès de Femme Actuelle Me Jean-Baptiste Alary, avocat de Cédric Jubillar. Mais Me Alexandre Matin, un autre de ses avocats, avait réduit à néant tout espoir: « Cette piste de l’Espagne a été étudiée mais elle a été totalement écartée. Il s’agissait d’une homonymie. Nous ne l’avons même pas évoquée lors de l’audience à Toulouse le 3 juillet. Ne vous aventurez pas de ce côté, ce serait une perte de temps« .
Delphine Jubillar, géolocalisée par son mari
Cédric Jubillar a-t-il réellement géolocalisé Delphine Jubillar avant sa disparition pour contrôler ses faits et gestes? Son avocat, Me Alary, a répondu dans Femme Actuelle: « Il l’a maladroitement fait, car il avait des doutes sur le fait qu’elle ait ou non un amant. Il avait essayé de la géolocaliser quand elle allait au travail pour savoir si elle y allait vraiment. C’est le comportement de quelqu’un de suspicieux, qui aimerait savoir. C’était plusieurs semaines avant les faits ».L’avocat de Cédric Jubillar s’est également exprimé au sujet de la vie sexuelle du couple avant la disparition de l’infirmière: « Ils avaient quelques relations sexuelles de temps en temps, pas très souvent, mais ça leur arrivait. Est-ce que ça explique la disparition qui a lieu quelques semaines après? ».
Cédric Jubillar a rencontré sa nouvelle compagne… lors d’une battue
La nouvelle compagne de Cédric Jubillar, elle, s’est de nouveau confiée, sur BFMTV, et a raconté sa rencontre avec l’artisan-plaquiste, survenue… lors d’une battue pour rechercher Delphine Jubillar. « Pendant une battue, j’ai trouvé un pull. Je lui ai présenté par photo. Nous nous sommes revus, puis il y a eu des affinités« , a-t-elle expliqué.Et d’ajouter: « Il cherche Delphine vivante, idem pour moi. Il ne m’a jamais parlé de sa femme au passé. Cédric n’a rien à faire en prison. Pour moi, le vrai coupable court toujours« .
Delphine Jubillar : SMS troublants avec la compagne de son amant
Peu avant sa disparition, Delphine Jubillar avait échangé des messages avec la compagne de son amant de Montauban, selon La Dépêche du Midi. Cette dernière avait contacté l’infirmière de 33 ans le 14 décembre, soit un peu plus de 24h avant la disparition de Delphine Jubillar, et lui avait expliqué qu’elle venait de découvrir sa liaison avec son compagnon. « Tu prendras ma place quand elle sera libre, pour le moment, ce n’est pas le cas », lui avait-elle écrit par texto. « Tu garderas toujours une place entre nous », lui avait assuré Delphine Jubillar. »Les échanges sont brefs mais courtois », explique La Dépêche du Midi. Finalement, les deux jeunes femmes font un pacte: Delphine Jubillar ne contactera pas son amant pendant les fêtes de fin d’année, le temps de permettre à sa compagne de digérer l’information. Dans la nuit du 15 au 16 décembre, soir de la disparition de l’infirmière, la compagne de l’amant de Montauban était à son domicile avec celui-ci, ont pu confirmer les enquêteurs.
Delphine Jubillar : « vie de bidochon » avec son mari
Quelques semaines avant la disparition de Delphine Jubillar, en novembre 2020, son mari lui avait envoyé une lettre dans laquelle il affirmait qu’il souhaitait recoller les morceaux, alors que celle-ci avait demandé le divorce et était déjà en couple avec son amant de Montauban. « Sache que je t’aime fort, je ferai le nécessaire, je suis désolé (…) Sache que c’est écrit avec le cœur, sache que je t’aime. Je veux te montrer que tu peux me donner une seconde chance« , a-t-il écrit selon la Dépêche du Midi.
Toutefois, pour l’infirmière de 33 ans, la décision était prise. Elle ne souhaitait pas continuer la relation: « Merci pour cette touchante lettre, j’en suis désolée« .Mais Cédric Jubillar n’a pas abandonné et a continué à envoyer des messages à sa femme, qui lui a répondu, à bout: « Je suis au boulot, fous-moi la paix, c’est mort, plus de retour en arrière ». « Non s’il te plaît, je t’aime », a-t-il répliqué. « Je m’en b… de ton amour. Je me fous des conséquences, ce n’est pas moi qui aie le plus à perdre », s’est-elle irritée.Delphine Jubillar a également exprimé son ras-le-bol dans plusieurs autres SMS, toujours selon La Dépêche du Midi: « Maison de Bidochon », « Voiture de Bidochon », « Vie de Bidochon« , « Je n’en peux plus de cette vie de Bidochon ».
Cédric #Jubillar reste en prison. La chambre d’appel de Toulouse a rejeté ce matin sa demande de remise en liberté. Mis en examen pour homicide volontaire, il est soupçonné d’avoir tué son épouse, Delphine Jubillar, qui n’a plus donné signe de vie depuis décembre dernier. pic.twitter.com/UYDWDt4NSj
— M6info (@m6info) July 8, 2021
Cédric Jubillar : son apparence intrigue
Cédric Jubillar, qui s’est rendu devant la chambre d’instruction de Toulouse le 6 juillet afin de demander sa remise en liberté, avait une apparence plutôt négligée, selon Le Monde, qui rapporte que le détenu était vêtu d’une « chemise blanche trop grande pour lui ». Il n’avait finalement pas été libéré.
L’amant de Delphine Jubillar, menacé
Un homme présenté comme l’amant de Delphine Jubillar a tapé du poing sur la table. Celui-ci se voit constamment harcelé par des internautes et autres quidams fascinés par l’affaire, qui l’accusent d’être responsable de la disparition de l’infirmière de 33 ans. « On s’acharne sur moi. Je vois des commentaires où on me désigne comme étant le meurtrier, où on propose d’organiser un guet-apens pour me faire cracher le morceau », a-t-il lâché auprès de La Dépêche.Et d’ajouter: « Je vis un calvaire. J’ai peur pour moi et mes enfants. J’aimerais qu’on me laisse tranquille ».Quant aux amies de Delphine Jubillar, elles ont livré un témoignage accablant sur son mari. Au micro de LCI, celles-ci ont qualifié l’artisan-plaquiste de « dur » voire « humiliant », notamment avec sa femme. « S’engueuler en plein milieu de la rue, moi j’ai déjà vu. C’est même choquant« , a lâché l’une d’entre elles. Certaines sont d’ailleurs loin d’être étonnées de la mise en examen de Cédric Jubillar: « Par rapport à son comportement, ça ne m’étonne pas ».
L’une d’entre elles avait d’ailleurs croisé le mari de Delphine Jubillar, avant que celle-ci ne disparaisse. Il aurait été particulièrement remonté à l’idée de divorcer. « Il y a des choses qui vont changer. Elle veut divorcer, elle va voir ce qu’elle va voir. Elle veut jouer à ça, on va jouer à ça« , aurait-il martelé sur « un ton méchant« , d’après l’une des amies de l’infirmière de 33 ans.
Cédric Jubillar reste en prison
Incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses en Haute-Garonne, Cédric Jubillar continue de nier avoir tué son épouse. Alors qu’il avait demandé sa remise en liberté, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a été décidé que l’époux de Delphine Jubillar resterait en prison, comme l’avait requis l’avocat général. Celui-ci avait évoqué « la nécessité de protéger les indices et éléments de preuve » ainsi que le devoir de protéger Cédric Jubillar du « pouvoir de nuisance des réseaux sociaux ». »Des pistes doivent être approfondies. Nous redéposerons en son temps des demandes de remises en liberté« , a réagi son avocat Alexandre Martin, auprès de BFMTV. Selon BFMTV, lors de l’audience, Corinne Chassagne, la présidente de la chambre d’instruction a précisé que « des indices graves et concordants indiquaient que Delphine Jubillar était décédée« .
Delphine et Cédric Jubillar « continuaient à avoir des relations sexuelles »
A ceux qui mettent en exergue les tensions qui existaient entre Delphine Jubillar et son mari, Me Alexandre Martin, avocat de l’accusé, à martelé, auprès de Midi Libre: « Cédric Jubillar n’acceptait pas le divorce l’été dernier, la situation avait depuis beaucoup évolué et s’était apaisée. Ils avaient déjà pris contact chacun de leur côté avec des avocats dans ce but, ils s’étaient déjà soumis à l’éventualité d’une résidence alternée pour les enfants, et ils continuaient à avoir des relations sexuelles« .
Les proches de Delphine Jubillar, « accusés de meurtre »
Depuis la disparition de l’infirmière de 33 ans, outre Cédric Jubillar, de nombreux proches de la mère de famille sont accablés par les internautes, qui suivent de près le dossier. « On nous accuse de meurtre, d’être des menteurs, on est diffamés (…) Aujourd’hui, c’est untel qui est désigné comme le meurtrier de Delphine, demain ce sera qui », ont déploré certains de ses proches auprès de La Dépêche. Certains d’entre eux, parfois contactés et menacés par téléphone, ont même déposé plainte.
Une trace de sang et de sperme… sur le pyjama de l’accusé
Les enquêteurs ont en tout cas découvert une trace de sang et de sperme sur le pyjama de Cédric Jubillar. Mais selon La Dépêche, les avocats de l’accusé assurent qu’il s’agirait d’une « microtrace de sang sur la manche mélangé à du sperme, qui correspondrait davantage à un rapport sexuel qu’à un crime« . Une amie et confidente de la disparue, Anne, s’est en outre récemment confiée au Parisien sur les jours qui ont suivi la disparition de l’infirmière. En apprenant que son amie n’était pas à son domicile, elle n’a dans un premier temps pas paniqué, puisque la mère de famille avait déjà quitté son domicile le temps d’une nuit auparavant. « Delphine avait déjà quitté la maison, seule, sans prévenir personne, au cours de la Nuit des Étoiles, vers le 10 août« , a-t-elle expliqué. Anne imaginait donc que Delphine Jubillar était simplement partie rejoindre son amant pour la nuit. Mais plus les jours passaient sans nouvelles de l’infirmière, plus l’inquiétude montait.La nuit de la disparition, elle avait également communiqué par messages avec Cédric Jubillar. « Je lui ai envoyé un message très basique : ‘Est-ce que vous vous êtes disputés hier soir ?’ Il me répond que non, que la soirée était cool… Ensuite, il me donne des détails sexuels d’une grande vulgarité qui ne concernent que lui et Delphine. En décalage total avec la situation », a-t-elle raconté.
Cédric Jubillar, bientôt libéré ?
Alors que Cédric Jubillar était convoqué devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse pour demander sa libération, le procureur a requis son maintien en détention par souci de trouble à l’ordre public. Il a mis en exergue une personnalité « autocentrée », qui fumait entre « 7 à 9 joints par jour » sans pour autant avoir l’argent pour les financer, et surtout, il a décrit un homme qui exerce « une certaine emprise sur sa femme qui se sent malheureuse avec lui ».
Delphine Jubillar serait en Espagne
Cédric Jubillar, lui, continue d’affirmer que son épouse est toujours vivante, alors qu’elle est introuvable depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, et qu’elle se trouverait actuellement en Espagne. Malgré tout, il ne s’est pas exprimé devant la chambre d’instruction. « Je n’ai rien à déclarer« , a-t-il simplement lâché. »Quand il appelle trop vite les gendarmes, on lui reproche, quand il n’appelle pas, on lui reproche, quand il pleure, on lui reproche, quand il sourit, on lui reproche. Il a décidé de ne plus rien dire. Tout ce qui devait être dit l’a été par ses trois avocats », a assuré son avocat Alexandre Martin.
Un homme aurait avoué le meurtre
Selon BFMTV, les avocats ont fait une étonnante révélation lors de l’audience. Un homme aurait été entendu il y a quelques temps, avouant avoir tué Delphine Jubillar. Cet homme, dont le nom n’est pas précisé, aurait envoyé deux SMS à sa compagne dans lesquels il disait: ‘Elle ne voulait pas quitter ses enfants. Je l’ai frappée. Je l’ai tuée‘. « L’homme a été entendu, auditionné par les gendarmes à deux reprises, et cela n’a rien donné », aurait déploré l’un des avocats de Cédric Jubillar.
Une mystérieuse femme au vêtement blanc
En outre, la défense avait évoqué une autre piste qui n’aurait pas été assez explorée par les enquêteurs, d’après les avocats. Le 16 décembre, à 6h, matinée de la disparition de l’infirmière, une femme aurait été aperçue par un témoin dans un rayon de 10 km de Cagnac-les-Mines. Elle aurait été vêtue d’un vêtement blanc avec une capuche. Or, Cédric Jubillar avait affirmé qu’avant de disparaître, Delphine Jubillar portait une doudoune blanche.
Me Alary espère en tout cas que son client sera libéré de détention: « Nous avons soulevé des éléments sérieux, nous avons opposé une contradiction plus que sérieuse. Nous espérons que la cour en tiendra compte et que nous retrouverons de la sérénité dans ce dossier ».
Cédric Jubillar, « coupable »? Une ex-maîtresse l’accable
Celle qui fut sa maîtresse en ligne entre janvier et avril a livré un témoignage loin de l’innocenter. « Au départ, j’avais le sentiment qu’il était transparent et spontané, mais je me suis aperçue que c’était un menteur et un manipulateur« , a confié l’amante virtuelle à France 3 Occitanie. « C’est quelqu’un qui ment. Il m’a menti, il est capable de mentir à n’importe qui. Je ne suis pas surprise qu’il soit aujourd’hui accusé de la disparition de sa femme« , a-t-elle précisé. Et d’ajouter: « Quand je vois comment il parlait de Delphine, je ne serais pas étonnée qu’il soit coupable. Je ne dis pas qu’il l’est, il y a la présomption d’innocence, mais il est comme ça, Cédric, il mentait beaucoup« . La menace qui accable Cédric Jubillar
Plusieurs éléments troublants semblent indiquer que l’artisan-plaquiste et père de famille serait loin d’être innocent. Selon Le Parisien, quelques semaines avant la disparition de sa femme, il aurait lâché à son propos, face à sa mère Nadine: « Elle m’énerve. Je vais la tuer, je vais l’enterrer et personne ne la retrouvera« . Une phrase dont s’est souvenue la mère de Cédric Jubillar, lorsqu’elle avait été entendue par la police, dans la nuit du 17 au 18 juin.
« Sur le coup, je n’avais pas pris ça au sérieux », a-t-elle expliqué. Mais désormais, elle est confuse. Son fils aurait-il pu être responsable de la disparition de l’infirmière? C’est ce que lui ont récemment demandé les enquêteurs. « Compte tenu de ces éléments, pensez-vous aujourd’hui que votre fils est impliqué dans la disparition de son épouse? », aurait demandé un gendarme. « Oui, je le pense« , aurait répondu, en larmes, la mère de Cédric Jubillar, selon La Dépêche. Nadine, qui avait été placée en garde à vue les 17 et 18 juin, avait pourtant ardemment défendu son fils, sur les réseaux sociaux, en février dernier.
La mère de Cédric Jubillar, « perdue » : sa « position difficile »
Son avocate, Me Jessica Chefaroudi, a expliqué à La Dépêche du Midi: « Ce qu’elle vit est très difficile. Elle est complètement perdue aujourd’hui sur les raisons de sa garde à vue, sur ce qu’il se passe dans le cadre de cette procédure, sur ce qu’elle a pu entendre de la part des enquêteurs… D’où sa position très difficile. Elle reste la mère de Cédric qui conteste les faits et clame son innocence et la grand-mère des enfants, qui veulent savoir ce qui est arrivé à leur mère ».
Pour l’instant, Nadine n’a pas rendu visite à son fils: « Elle n’est pas en capacité de penser à lui rendre visite. Ce n’est pas anodin d’aller voir son fils en détention, quel que soit le motif. Actuellement, elle essaie de se remettre de ces événements et de se concentrer sur sa famille et notamment sur ses petits-enfants qu’elle peut accueillir régulièrement à son domicile ».
Cédric Jubillar a-t-il menti au sujet de son téléphone ?
Les gendarmes ont également découvert un autre élément troublant, selon Le Parisien. Cédric Jubillar avait assuré aux enquêteurs que, le soir de la disparition de son épouse, il avait éteint son portable au moment de se coucher, pour le rallumer à 3h54, peu après s’être aperçu de la disparition de sa femme. Or, il semblerait que son portable n’ait jamais été éteint, cette nuit-là, selon les éléments des enquêteurs. Pour se justifier, lors de sa garde à vue, Cédric Jubillar avait expliqué que son téléphone était simplement déchargé. Mais cette explication a-t-elle convaincu les enquêteurs? Rien n’est moins sûr…
Sa nouvelle compagne brise encore le silence
Malgré tout, la nouvelle compagne de l’artisan-plaquiste, Séverine, a confié à Paris Match qu’elle croyait « en son innocence » et a même qualifié le père de famille de « touchant et adorable ». « Je le soutiendrai jusqu’au bout du monde« , a conclu cette aide-soignante, qui a 11 ans de plus que lui.
Un étrange témoignage
Selon La Dépêche, un témoignage d’une amie du couple Jubillar pèse aussi particulièrement dans la balance. Celle-ci s’est souvenue, auprès des enquêteurs, un jour où elle s’était rendue à leur domicile de Cagnac-Les-Mines, deux jours après la disparition de Delphine Jubillar. Elle y avait remarqué un désordre extrême. « Delphine était très ordonnée et avait l’habitude de bien tenir sa maison. Ce désordre ne lui ressemblait pas. Au cours de la conversation, j’ai demandé à Cédric si Delphine n’était pas partie avec quelqu’un, une connaissance, un copain ? J’ignorais à ce moment-là leur projet de séparation. Cédric m’a répondu qu’elle n’avait pas d’amant, pas à sa connaissance. Rétrospectivement, je sais qu’il m’a menti puisqu’il était au courant », a-t-elle déclaré aux enquêteurs.
« Un coup de folie » ?
Malgré tout, cette amie du couple ne souhaite pas tirer de conclusions hâtives. Elle continue de se poser des questions quant à la culpabilité de Cédric Jubillar: « Il m’a menti sur l’existence d’un amant et j’en suis consciente, il m’a dit qu’il n’y avait pas eu de dispute ce soir-là. Peut-être qu’il ne savait pas que la relation de Delphine avec cet amant était à ce point sérieuse (…) On pense que Cédric a besoin d’être soutenu, car tel qu’on le décrit depuis le début de cette affaire, ce n’est pas le garçon que l’on connaît. Pour nous, c’est impossible qu’il ait pu se transformer en meurtrier« .Si Cédric Jubillar est « impliqué dans cette affaire, il peut s’agir d’un coup de folie, d’un accident« , a ajouté l’amie du couple.
Cédric Jubillar : l’étrange proposition à sa nouvelle compagne
Quant à Séverine, la nouvelle compagne de l’accusé, elle a partagé auprès du Parisien la proposition que lui avait faite Cédric Jubillar, quelques temps après la disparition de sa femme. « Il voulait aménager une chambre pour mon fils. Pour que l’on s’installe tous sous le même toit. Moi, j’avoue, cela me semblait difficile de m’installer durablement dans cette maison où Delphine avait vécu« , s’est-elle souvenue.
Les enfants des Jubillar ont été placés chez…
Les enfants de Cédric et Delphine Jubillar, Louis 6 ans, et Elyah, 2 ans, ont été placés chez la sœur de l’infirmière disparue, Stéphanie, sur décision de la juge pour enfants, selon Le Parisien. Une décision appliquée pour un an. Le mardi soir et un week-end sur deux, les enfants peuvent être déposés chez la mère de Cédric Jubillar. Une fois par mois, c’est chez le frère de Delphine Jubillar qu’ils pourront résider.
Cédric Jubillar, « Jujubi 35 » sur un site de rencontres
Selon La Dépêche, le mari de l’infirmière s’était inscrit sur le site de rencontres en ligne, Badoo, avant que sa femme ne disparaisse. Il répondait au pseudo de « Jujubi 35« , alors même qu’il surveillait les faits et gestes de Delphine Jubillar, d’après les enquêteurs. Celle-ci avait un amant résidant à Montauban et était en instance de séparation avec Cédric Jubillar. Quant à leur fils Louis, âgé de 6 ans, il était au courant de la nouvelle romance de sa mère. Face aux enquêteurs, il avait déclaré que sa « maman avait rencontré un monsieur », mais qu’il s’agissait d’un « secret« .
Perquisition « fructueuse » au domicile des Jubillar
Le domicile des Jubillar à Cagnac-les-Mines a été perquisitionné le 22 juin, en présence du détenu. Une clé USB et des cartes mémoires d’appareil photo ont été saisies. Une perquisition « fructueuse » pour les gendarmes, qui recherchaient exactement ce type d’éléments, selon Le Parisien. Il reste désormais aux enquêteurs d’analyser les fichiers qu’ils pourront trouver.
Il s’agira, entre autres, de décrypter certains SMS et messages écrits de Cédric Jubillar, qui révèlent son « état d’esprit » à l’égard de son épouse. D’après une source proche de l’enquête, le père de famille parlait de l’infirmière en « termes très peu aimables« .
L’avocat de Cédric Jubillar dénonce
Me Alary, l’avocat de Cédric Jubillar, lui, attend « d’obtenir copie du dossier » pour déposer une requête en nullité de la mise en examen de son client. Il souhaite également faire appel du placement en détention provisoire de l’époux de la disparue.
L’homme de loi fustige une enquête « à charge » contre Cédric Jubillar, et un dossier « vide de preuves ». Selon lui, ces accusations « ne tiennent pas la route ».
Cédric Jubillar, « capable » de tuer sa femme selon un collègue
Quant à l’entourage de Cédric Jubillar, certains ne sont pas surpris de sa mise en examen. L’un de ses collègues de travail a lâché auprès de BFMTV: « C’est un provocateur, s’il est coupable, il saurait jouer la comédie« .
Selon lui, il n’est pas impossible que le père de deux enfants ait tué son épouse: « Je pense qu’il en serait capable, oui. Je sais qu’il peut être assez agressif pour faire ça à sa femme ».
Sa nouvelle compagne Séverine, elle, a déclaré au Parisien que l’artisan-plaquiste était consommateur de drogues: « Son truc, c’était le cannabis, l’herbe et le CBD. Mais jamais les drogues dures. En fait, il fume toute la journée et cela lui coûte beaucoup d’argent. Mais je ne l’ai jamais vu amorphe. Au contraire, fumer lui donne de l’énergie« .
Et d’ajouter: « En revanche, dès qu’il n’avait plus rien à fumer, cela devenait difficile pour lui. Dans ces cas-là, je le sentais nerveux, à cran« .
Cédric Jubillar : vie en prison et appel enregistré
Cédric Jubillar, lui, « garde le sourire depuis son arrivée » en prison. « Son attitude frôle l’arrogance« , a déploré un agent pénitentiaire auprès de la Dépêche. Détenu dans une cellule de 13m2, le père de famille est isolé.
« L’affaire Jubillar est ultra-médiatique. Cette excitation autour de lui aurait pu lui causer des problèmes avec d’autres prisonniers. Il a donc été transféré directement au quartier isolement« , a expliqué une source.
Mais le prisonnier ne semble pas particulièrement abattu par sa détention. « Il prend tout sereinement. Je ne sais pas si c’est pour se protéger de tout ce qui lui arrive mais nous voyons rarement ça chez un homme qui découvre l’univers carcéral« , a assuré un agent pénitentiaire.
Il dispose d’une douche d’un lit, d’une télévision et d’un téléphone… qu’il a rapidement utilisé pour téléphoner sa nouvelle compagne, Séverine. « La conversation est automatiquement enregistrée« , explique une source.
Séverine, nouvelle compagne de Cédric Jubillar : ses « doutes »
La femme qui partage désormais sa vie est d’ailleurs convaincue de l’innocence de Cédric Jubillar.
« En écoutant le procureur de la République de Toulouse, j’ai compris que les enquêteurs n’avaient en fait rien de sérieux contre Cédric. Ce ne sont que des petites choses additionnées les unes aux autres. J’ai pu avoir des doutes au début de la garde à vue. Aujourd’hui, plus que jamais, je le crois innocent« , a-t-elle confié au Parisien.
Quant au tempérament nerveux de son compagnon, elle a commenté: « Je n’ai jamais connu de violence physique de sa part. Il hausse le ton, s’emporte pour un oui ou pour un non, notamment contre son fils… et puis il se calme. Il est comme ça, faut le connaître ».
Delphine Jubillar : son comportement étrange avant sa disparition
Avant sa disparition, Delphine Jubillar prévoyait de s’installer avec son nouveau compagnon, son amant résidant à Montauban. Mais il semble que la mère de famille mettait ce projet sous boisseau. Michelle, sa collègue, n’était en tout cas pas au courant de ces péripéties sentimentales. « Delphine ne m’avait rien dit de son projet de séparation. Elle ne m’avait rien dit non plus de sa relation amoureuse naissante avec cet homme de Montauban », s’est-elle souvenue au Parisien.
Pour autant, elle avait repéré un comportement étrange de Delphine Jubillar: « Dans les semaines qui ont précédé sa disparition, je la voyais accro à son téléphone. Elle ne s’en séparait jamais et envoyait des messages de manière compulsive… Je trouvais même ça un peu exagéré. Une fois, un peu pour plaisanter, je lui ai demandé si elle avait un amant… Mais elle ne m’avait rien répondu et on était passé à autre chose ».
Une autre de ses collègues avait, elle, remarqué que l’infirmière était sur un petit nuage: « Juste avant sa disparition, Delphine était euphorique. Elle chantait et dansait en pause. […] Elle se maquillait un peu plus qu’avant. On sentait qu’elle était particulièrement heureuse, mais on ne savait pas pourquoi ».
Delphine Jubillar avait d’ailleurs enlevé son alliance, peu avant de disparaître.
Cédric Jubillar : sa première nuit en prison
Cédric Jubillar vient de passer sa première nuit en prison. Son avocat Me Alary avait mis un peu plus tôt en garde les autorités judiciaires contre « une erreur judiciaire ». Il confiait à LCI ce 18 juin ne pas comprendre « la qualification retenue » d’homicide volontaire par conjoint, il juge que les enquêteurs sont partis « d’un raisonnement » qu’ils essayent de « démontrer ».
« C’est le premier pas vers l’erreur judiciaire ». Alors que son client a admis pouvoir être « brutal », « grossier », l’avocat a convenu qu’il pouvait, « lors d’une dispute », avoir « le verbe haut ». Il a toute fois contesté qu’il ait « jamais été violent avec son épouse ».
La mère de Cédric Jubillar « ne sait pas ce qu’il s’est passé »
Alors que la garde à vue des parents de Cédric Jubillar a été levée ce 18 juin sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux, l’avocate de la mère, Nadine F., s’est exprimée ce samedi 19 juin dans les colonnes de La Dépêche. « La seule chose qu’elle souhaite, c’est que la vérité puisse être établie, quelle qu’elle soit », a indiqué Me Chefaroudi.
Quand le journaliste lui demande si Nadine F. va pouvoir reprendre une vie normale, elle répond: « Une vie normale dans ces circonstances difficiles, avec une forte médiatisation, c’est compliqué. Pour l’heure, il faut qu’elle se repose et qu’elle prenne du recul par rapport à ce qu’elle vient de vivre. »
Il avait signalé sa disparition. Il avait participé aux battues. Il vient d’être mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine Jubillar.Retour sur 6 mois d’enquête. pic.twitter.com/4THYypswQF
— Brut FR (@brutofficiel) June 18, 2021
Cédric Jubillar a été mis en examen pour le meurtre de sa femme
Six mois après la disparition de Delphine Jubillar, mère de famille de deux enfants, âgés de 6 ans et 18 mois. Cédric Jubillar a bien été mis en examen pour « homicide volontaire » de son épouse, par les juges d’instruction, deux jours après sa garde à vue, a expliqué le procureur de la République, Dominique Alzéari, lors d’une conférence de presse, le 18 juin. Il a été placé sous mandat de dépôt, dans le cadre de cette instruction.Pour l’instant, le mari de l’infirmière « conteste son implication dans cette affaire« .
C’est pourtant l’hypothèse de la « disparition criminelle » qui est privilégiée par la justice. Les recherches vont se poursuivre de manière importante, mais le procureur de la République possède déjà de nombreux éléments qui semblent confirmer l’hypothèse des enquêteurs.
Cédric Jubillar : une attitude « brutale et grossière » avec son épouse
Au fur et à mesure de l’enquête, Cédric Jubillar a fourni des explications « évolutives, contradictoires » voire « mensongères« . Il a d’abord expliqué que sa séparation d’avec son épouse n’était pas conflictuelle, et qu’il ignorait même que celle-ci souhaitait le quitter pour un autre homme. Mais des éléments ont pu indiquer que ces déclarations étaient fausses.
Selon plusieurs preuves et témoignages, Cédric Jubillar avait au contraire une « grande difficulté affective et financière » face à cette séparation. Il avait une attitude « brutale et grossière » et avait « organisé une véritable surveillance » de son épouse, jusqu’à essayer de la géolocaliser.
Le fils de 6 ans des Jubillar, qui a été entendu par les enquêteurs, a déclaré qu’à 23h, le soir de la disparition de sa mère, il avait entendu une violente dispute entre ses parents. D’autre part, l’enfant était au courant de la relation entre sa mère et son amant.
Etrange comportement et « cris stridents »
A 23h07, une voisine et sa fille ont entendu en direction du domicile de la famille Jubillar, des cris « stridents de détresse qui vont progressivement disparaître dans la nuit ». Ce soir-là, à la même heure, les chiens « aboyaient très bruyamment ».
Peu après la disparition de Delphine Jubillar, à 4h50, lorsque les gendarmes sont arrivés au domicile familial, Cédric Jubillar avait enclenché une machine pour laver la couette dans laquelle dormait son épouse, expliquant que les chiens l’avaient tâchée. Une initiative étrange et « inhabituelle » pour un homme dont la femme vient de disparaître…
Aucune tache de sang n’a toutefois été retrouvée dans le domicile.
Une voiture déplacée
D’autre part, le lendemain matin de la disparition, lorsque les gendarmes sont arrivés, le véhicule de Delphine Jubillar avait été déplacé, alors qu’il était toujours garé de manière précise. La vitre du côté conducteur était ouverte. « La voiture de Delphine Jubillar n’était pas garée dans le bon sens, celle-ci la garait toujours en marche arrière, prête à partir pour le lendemain », a précisé le procureur.
Le profil psychologique de Cédric Jubillar soulève également les soupçons, puisqu’il semble avoir « fait son deuil très rapidement« . « Il parle très tôt de son épouse au passé, et a pu reprendre rapidement une vie affective », a assuré lé procureur de la République.
Pourquoi les autres pistes ne tiennent pas debout
La thèse de l’accident a été évacuée grâce aux battues et au travail de ratissage effectué par les enquêteurs. La notion de suicide ou départ volontaire, elle, est « en contradiction totale avec tous les éléments du dossier », puisque l’infirmière « n’avait strictement aucune raison (…) de disparaître en abandonnant ses enfants ».
« Elle serait partie sans son sac à main, sans les clés de son véhicule, sans son portable, dans un petit village en pleine nuit, en plein confinement, dans le froid », a précisé le procureur de la République, soulignant que ces éléments étaient absurdes.
De plus, Delphine Jubillar avait pour projet de s’installer avec son amant « pour avoir cette nouvelle vie avec ses enfants », avait pris un crédit pour acheter un logement, acheté des nouveaux meubles… et n’avait donc aucune raison plausible de disparaître volontairement.
Quant à son amant, il a été mis hors de cause, puisqu’il se trouvait « à 100 km de là au moment des faits ». La piste d’un rôdeur a également été écartée après un long travail de recherches.
Pourquoi la communication sur ce dossier « a été retardée »
« La communication sur ce dossier a été volontairement retardée (…) pour assurer l’intégrité et la sérénité des investigations qui ont été menées de manière exceptionnelle par les gendarmes (…) et qui ont mené aux développements les plus récents de cette affaire », a expliqué le procureur de la République, Dominique Alzéari.
« Il ne fallait pas précipiter ni interférer » avec les éléments de l’enquête, mais cette « communication est aujourd’hui légitime »
L’avocat de Cédric Jubillar, Me Alary, lui, s’est indigné de la mise en examen de son client: « À ce stade du dossier, sans corps, sans connaître les origines d’un décès dont on ignore jusqu’à la réalité, retenir une intention homicide est ahurissant« .
Cédric Jubillar nie en bloc
Le mari de la disparue risque la réclusion criminelle à perpétuité. Cédric Jubillar, mari de la disparue, avait été placé en garde à vue le 16 juin. Quant à son beau-père et sa mère, ils sont sortis de leur garde à vue et sont rentrés chez eux.
Le mari de l’infirmière a nié être impliqué dans la disparition de sa femme, selon les dernières informations du Parisien. « Nous savions que l’on aurait en face de nous une personnalité compliquée qui n’allait pas craquer au bout de quinze minutes. Il est retors », a déclaré une source proche de l’enquête au quotidien local.
Tous les soupçons se tournent vers le mari de Delphine Jubillar et les enquêteurs ont une piste bien précise: le père de famille aurait pu commettre l’irréparable le soir du 15 décembre, lorsqu’il aurait découvert que son épouse, avec qui il était en instance de séparation, avait un amant. Pourtant, il avait assuré que ce soir-là, il n’était pas au courant de l’existence de l’homme que Delphine Jubillar voyait en secret.
La nouvelle compagne de Cédric Jubillar brise le silence
Séverine, la nouvelle compagne présumée de Cédric Jubillar, ne croit pas à l’hypothèse des enquêteurs. Elle est convaincue que le père de famille est innocent.
Face aux caméras de France 3 Occitanie, Séverine a assuré que Cédric Jubillar était endormi au moment où son épouse a disparu: « Il m’a toujours dit ça ».
Capture d’écran © Séverine s’exprime face à France 3
« J’ai passé du temps avec lui pendant ces deux derniers mois. Pour moi, il est innocent, il ne m’a jamais montré une seule fois que ce serait lui qui aurait fait ce geste là », a-t-elle ajouté.
La jeune femme, qui était récemment apparue à ses côtés sur sa photo de profil Facebook, a vu son domicile perquisitionné le 17 juin. Mais elle affirme que Cédric Jubillar ne cache rien de louche: « Il est adorable, il est attachant. Il s’occupe bien de ses enfants, de l’intérieur de sa maison (…) Je lui ai redonné goût à la vie« .
Et de préciser: « Je serais dégoûtée de m’être trompée. Je lui tiendrai la main jusqu’au dernier moment. Qu’on arrête de s’acharner sur moi et sur lui ».
Dans l’affaire, plusieurs éléments sont troublants. Ces derniers mois, Cédric Jubillar avait une réaction étrange lorsque ses amis lui demandaient s’il avait tué son épouse. « Cédric nous répondait en fanfaronnant : ‘Bah oui, c’est moi… Evidemment, que c’est moi.’ Mais d’une façon telle que l’on comprenait exactement l’inverse », ont raconté ses proches au Parisien.
Une combishort sème le doute
Les enquêteurs ont d’ailleurs retrouvé un message déconcertant dans son téléphone. Il s’agit d’un SMS envoyé à un ami, le lendemain de la disparition de l’infirmière. « J’ai grillé Delphine« , a-t-il écrit.
Quant à sa mère, elle affirme qu’il est impossible que son fils ait pu tuer sa femme. Et pour cause… « Cédric n’est pas assez intelligent pour commettre un crime aussi parfait« , avait-elle déclaré il y a quelques mois.
Mais l’amant de Delphine Jubillar a procuré aux enquêteurs un autre élément on ne peut plus troublant. Il est la dernière personne à qui Delphine Jubillar a envoyé un message, le soir de sa disparition, à 22h58. Dans un cliché envoyé à l’homme avec qui elle avait prévu de s’installer au printemps, elle apparaissait dans son lit, prête à se coucher et vêtue d’une combishort blanche. Combishort qui a, par la suite, été retrouvée dans le panier de linge sale, d’après Le Parisien.
Une lettre à Emmanuel Macron
Selon La Dépêche, le 16 mars 2021, soit trois mois après la disparition de son épouse, il avait écrit une lettre à Emmanuel Macron, déplorant l’inaction de la justice dans l’affaire. Il y reprochait l’absence « de garde à vue, de mise en examen » et fustigeait le fait « que l’enquête n’avançait plus« .
« Si je suis amené à vous écrire aujourd’hui, Monsieur le Président de la République, c’est parce que nous sommes dans l’attente d’une vérité qui tarde à venir. Mes deux enfants ont besoin de leur mère, de savoir ce qui s’est passé, de savoir où elle est. Je n’ai aucune réponse à leur apporter », lit-on dans la missive où il demande au président de la République « des moyens supplémentaires à disposition de la justice pour retrouver » son épouse.
Des photos étranges sur le téléphone de Cédric Jubillar
Le Parisien indique qu’à l’heure actuelle, le mari de l’infirmière de 33 ans nie être impliqué dans sa disparition.
Mais des photos de l’amant de Delphine Jubillar, retrouvées sur le téléphone portable de Cédric Jubillar, selon Le Parisien, sèment le doute. Il s’agirait plus précisément de captures d’écran de conversations entre son épouse et l’homme qu’elle voyait un secret, ainsi qu’une image du profil de celui-ci sur un réseau social.
En outre, le matin du 16 décembre, soit quelques heures après la disparition de Delphine Jubillar, il aurait raconté à l’un de ses proches avoir découvert ces images.
Les enquêteurs pencheraient sur un scénario selon lequel Cédric Jubillar serait devenu fou de rage en tombant sur les échanges Snapchat entre son épouse et son amant… ce qui l’aurait poussé à passer à l’acte. Une simple hypothèse à l’heure actuelle.
Delphine Jubillar : son mari et sa belle-mère en garde à vue
Quelques heures après l’arrestation de son fils Cédric Jubillar, Nadine, 50 ans, belle-mère de l’infirmière disparue, avait été arrêtée et placée en garde à vue.
Le beau-père de Cédric Jubillar, conjoint de sa mère, avait également été placé en garde à vue, tandis que sa petite sœur devrait être entendue par les enquêteurs, sous le régime de l’audition libre.
Une perquisition a également eu lieu au domicile de Séverine L., la femme qui était brièvement apparue sur la photo de profil Facebook de Cédric Jubillar, et qui se présente comme son amie. Son domicile se situe à Lescure d’Albigeois, près de Cagnac-les-Mines. « Des gendarmes et une brigade cynophile » étaient sur place, selon La Dépêche. Elle a également été entendue sous le régime de l’audition libre.
Les deux enfants de Delphine et Cédric Jubillar ont été, pour l’instant, confiés à la sœur de l’infirmière disparue.
Si plusieurs pistes avaient été explorées par les enquêteurs, ceux-ci « semblent n’avoir jamais envisagé une autre hypothèse que celle d’un féminicide commis par un mari sur le point d’être quitté« , explique Le Parisien.
L’amant de Delphine Jubillar dit tout
Peu avant l’arrestation de Cédric Jubillar, Le Parisien a pu recueillir les confidences inédites de l’amant de Delphine Jubillar, qu’elle avait rencontré à l’été 2020 et avec qui elle prévoyait de s’installer.
Ce résident de Montauban, âgé d’une trentaine d’années et père d’un petit garçon, est anéanti par la disparition de celle qu’il aimait. « Ma vie est détruite », a-t-il d’abord lâché au quotidien local, avant de préciser: « Mais je me dois d’avancer, pour mon fils… Et puis ma petite personne importe peu. Je pense surtout aux deux enfants de Delphine. C’est pour eux que la situation est la plus terrible ».
« Je lui disais souvent que notre relation était comme une évidence. Delphine me reprenait et disait : ‘Non, c’est une providence‘ », s’est-il souvenu avec chagrin. Pourtant, cet amour ne s’est « noué sur Internet » que « six mois avant sa disparition ».
Les amoureux échangeaient, entre autres, par l’intermédiaire de messages. Une multitude de messages. Ils passaient également « des heures au téléphone ».
Delphine Jubillar et son amant : ce qu’ils prévoyaient
Sur le plan sentimental comme professionnel, Delphine Jubillar semblait être comblée: « Elle était passionnée par son travail d’infirmière au sein d’un service de gériatrie. Récemment, elle avait bénéficié d’une promotion et en était heureuse, bien sûr ».
La prochaine étape de son bonheur était un emménagement avec cet amant de Montauban. « Nous avions clairement évoqué le projet de nous installer ensemble d’ici le printemps, mais sans brusquer les choses et sans faire de mal à nos partenaires respectifs. Nous pensions vivre près d’Albi, idéalement dans une ferme avec un poulailler« , s’est-il remémoré.
Si l’amant de l’infirmière était « en cours de séparation » d’avec sa conjointe, Delphine Jubillar, elle, avait prévenu Cédric Jubillar de son envie de divorcer, « mais sans en dire plus ». « Ils avaient convenu de vendre leur maison de Cagnac, mais encore fallait-il réaliser les travaux de finition. D’après ce que j’avais compris, Cédric avait accepté de se plier à cette idée et il s’était mis au boulot », a-t-il raconté.
L’amant de Montauban est la dernière personne (connue) à lui avoir parlé
En plus d’être l’amant de la mère de famille disparue, le résident de Montauban est aussi la dernière personne connue avec qui elle a échangé: « Le dernier message que Delphine m’a adressé, un peu avant 23 heures, est une photo sur laquelle elle apparaissait en tenue de nuit, douchée et prête à aller se coucher ».
Puis, ce fameux 16 décembre 2020, Delphine Jubillar a disparu. Lui, est lavé de tout soupçon: « Cette nuit-là, j’étais à mon domicile près de Montauban et mon ex-compagne a pu le confirmer ».
« Dans les premiers jours, j’étais transi par cette histoire de fous dans laquelle je me retrouvais plongé. Je lisais tout ce qui pouvait s’écrire sur le sujet dans l’espoir d’y lire une information décisive », s’est-il souvenu.
Parmi ce qu’il a pu lire, l’amant de Montauban a été choqué par certaines rumeurs qu’il tient à démentir: « J’ai été meurtri d’entendre dire que Delphine pouvait avoir ces derniers mois des amants à la pelle. Elle n’a connu qu’un seul homme dans sa vie, c’est Cédric ».
Aujourd’hui, il lui reste un amer goût d’inachevé et le lourd poids d’une absence: « Nous avions le sentiment, l’un comme l’autre, de toucher du doigt le bonheur et c’est ce que nous n’arrêtions pas de nous dire (…) Delphine me manque terriblement« .
Cédric Jubillar, en garde à vue
Selon Le Parisien-Aujourd’hui en France, Cédric Jubillar a été arrêté le 16 juin sur son lieu de travail, vers Albi. Le mari de la disparue a été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, dans le cadre d’une enquête pour « enlèvement et séquestration« .
Selon le quotidien, si le père de famille avait pu se constituer partie civile ces derniers mois, il s’agissait en réalité d’une manœuvre des enquêteurs, qui le surveillaient de près, pour gagner sa confiance.
Quelques « incohérences » auraient été notées entre le récit de Cédric Jubillar sur la nuit de la disparition de son épouse et des « constatations techniques et témoignages recueillis par les enquêteurs ».
Par exemple, le mari de Delphine Jubillar avait affirmé qu’il était parti se coucher à 22h, et ne s’était réveillé qu’aux alentours de 4h du matin, constatant alors la disparition de son épouse. Pourtant, des relevés téléphoniques auraient montré qu’il ne dormait pas après 22h.
Des éléments (dont une photo envoyée à son amant à 22h58) laissent également penser que l’infirmière avait revêtu sa chemise de nuit, la soirée de sa disparition, indiquant qu’elle s’apprêtait à se coucher. L’hypothèse de la disparition volontaire est donc mise à mal…
D’autant que le mari de Delphine Jubillar avait déclaré aux enquêteurs que, le soir de sa disparition, celle-ci était vêtue d’une doudoune blanche.
« C’est étrange que nous n’ayons pas plus de précisions sur la façon dont était vêtue Delphine la nuit de sa disparition. On nous parle d’une doudoune blanche et rien concernant un éventuel pyjama ou pantalon… Et pas de chaussures non plus? », s’est demandé son entourage, d’après Le Parisien.
De surcroît, les enquêteurs savent qu’une dispute avait éclaté entre les époux, ce soir-là, et que les tensions étaient vives au sein du couple.
« Il apparaît que la jeune infirmière se préparait à quitter son compagnon et le domicile familial à très brève échéance, et aurait pu lui annoncer ce soir-là« , lit-on.
Une annonce qui aurait pu « réveiller une profonde blessure narcissique » et, supposément, pousser l’homme de 33 ans à commettre l’irréparable.
Son fils et son mari à la marche blanche
Les proches de l’infirmière n’abandonnent pas l’espoir de la retrouver. Pour lui rendre hommage, ses collègues de la clinique Claude-Bernard à Albi ont organisé une marche blanche dans la capitale du Tarn, le 12 juin.
Parmi les quidams, se trouvaient notamment Stéphanie, sœur de la disparue, ainsi que son mari Cédric Jubillar et son fils de 6 ans, Louis. Sur une photo de La Dépêche, l’on peut apercevoir le père de famille afficher une photo de son épouse disparue sur le T-shirt de son fils, lors de la marche blanche.
Guillaume Burdin, directeur général de la clinique Claude Bernard, était également présent et a déclaré à La Dépêche: « Il est très important d’être présent aujourd’hui, à titre personnel, pour montrer mon soutien d’une part à Delphine Jubillar, sa famille, ses enfants mais également à l’ensemble des équipes de la clinique qui sont extrêmement impactées par cette disparition« .
Le drame a « affecté tous les services de la clinique« , a-t-il précisé, ajoutant que: « Delphine Jubillar est une mère de famille comme la plupart de ses collègues de travail. La situation reste aujourd’hui inexpliquée et est très anxiogène« .
Quant à la sœur de Delphine Jubillar, elle tente de garder espoir de connaître enfin la vérité et de recevoir « une bonne nouvelle« , mais la tâche est ardue: « On laisse les enquêteurs faire leur travail. Des affaires comme ça, on sait que ça peut être très long. Il faut prendre son mal en patience. Plus les jours passent, plus l’espoir s’amenuise« .
D’autre part, Stéphanie ne parvient pas à imaginer que sa sœur ait pu volontairement abandonner ses enfants: « Delphine est une personne dynamique qui adore ses enfants, son travail. Au moment de sa disparition, elle préparait Noël. Rien ne laissait présager ce qui allait arriver ».
Malgré cette situation difficile, elle est heureuse qu’une initiative telle que cette marche blanche ait pu se dérouler: « Tout ce qui est organisé apporte du soutien. Ca montre qu’elle reste dans nos esprits ».
Son fils Louis raconte la nuit de la disparition
Les enquêteurs ont auditionné Louis, le fils aîné de l’infirmière disparue. Si celui-ci a confié avoir « déjà entendu ses parents se disputer« , il assure que ceux-ci ne se sont pas querellés le soir du 15 décembre, la nuit où il a, à ce jour, vu sa mère pour la dernière fois. Il affirme ne rien avoir « entendu d’anormal dans la nuit » et se souvient que sa mère lui a fait un « câlin » dans la soirée.
Le quotidien est ardu pour le petit garçon, depuis la disparition de Delphine Jubillar. « La petite de 20 mois ne se rend pas compte de tout, mais le petit Louis a 6 ans et demi, et il se rend compte des choses« , a expliqué l’avocat de Cédric Jubillar, Maître Jean-Baptiste Alary, à Femme actuelle.
A l’heure actuelle, c’est Cédric Jubillar qui a la garde des deux enfants.
Le procureur, prêt à parler ?
Alors que l’enquête patine, des internautes ont souhaité faire bouger les choses en créant une pétition sur la plateforme Mesopinions.com, intitulée « La vérité sur Delphine et ses amours » et mise en ligne le 5 juin.
L’objectif? Pousser le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari, à s’exprimer publiquement sur l’affaire. Celui-ci a finalement répondu qu’il s’exprimerait « le moment venu ».
« Je communiquerai évidemment sur cette affaire, ainsi que je procède systématiquement, pour éviter le moment venu la diffusion de fausses nouvelles », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Il a notamment rappelé l’importance du « principe du secret de l’instruction, une règle fondamentale qu’il importe d’observer et qui s’impose à tous nos concitoyens ».
Le procureur de Toulouse doit d’ailleurs prochainement être muté au poste d’Avocat général à la Cour d’Appel de Paris. Selon Médiacités Toulouse, il se verrait reprocher des problèmes de « management, des attitudes et des propos générant des tensions à l’égard de ses subordonnés »,
Une pétition pour la vérité
Sur la pétition, qui a recueilli à l’heure actuelle plus de 14 000 signatures, il est écrit: « Depuis bientôt 6 mois, nous n’avons aucune nouvelle. Nous voulons que le procureur prenne la parole. Les enfants, familles, amis, collègues ont besoin de la vérité (…) Une maman ne peut pas disparaître tel un oiseau quitte son nid. Delphine était une maman douce, aimante, à l’écoute, une infirmière dévouée à son travail à la clinique d’Albi ».
Cédric Jubillar change d’avis
Quant à Cédric Jubillar, il vient de faire passer son compte Facebook en privé, empêchant les curieux de s’aventurer sur son profil.
Quelques jours plus tôt, il avait publié une photo où il apparaissait à côté d’une femme, supposément sa nouvelle compagne. Mais celle-ci, prénommée Séverine L., a nié être la nouvelle conjointe de Cédric Jubillar.
Cédric Jubillar s’affiche avec sa nouvelle compagne
Pendant ce temps, Cédric Jubillar, mari de la disparue, provoque un tollé. Il vient de changer sa photo de profil sur Facebook, avec une image sur laquelle il apparaît au côté d’une femme… qui serait sa nouvelle compagne, selon La Dépêche.
Cette femme de 44 ans, prénommée Séverine, résiderait près de Cagnac-les-Mines, et connaissait le couple Jubillar avant la terrible disparition. Une officialisation qui choque et dérange dans ce contexte mystérieux et inquiétant.
Toujours d’après La Dépêche, Séverine fait totalement confiance à Cédric Jubillar et le soutient depuis le début de l’enquête.
© Capture d’écran – Facebook
Un amant ? « C’était faux ! »
Au cours de l’enquête et des auditions, certains avaient assuré qu’un père de famille était l’amant de l’infirmière disparue ou qu’il l’avait draguée avec insistance.
Mais le principal intéressé a tenu à mettre les choses au clair, dans l’émission 66 Minutes, diffusée sur M6, le 30 mai: « Je ne l’ai jamais draguée! Quinze fois ça a été prouvé, que c’était faux! Je n’ai même pas son numéro. Si j’étais son amant, j’aurais au moins son numéro de téléphone, là je n’ai strictement rien du tout ».
Auparavant, il avait déjà affirmé à La Dépêche: « Je le répète, je n’ai jamais vu cette femme et je ne la connais pas ».
Ce que son mari croit savoir
Son mari, Cédric Jubillar, qui s’est constitué partie civile en avril, a une idée (optimiste) de ce qui a pu arriver à sa femme. « Il y a certaines personnes qui disparaissent pendant 11 ans, qui ne donnent pas de signe de vie. Et qui, du jour au lendemain, réapparaissent et vous disent : ‘Bonjour, tout va bien’. Et elles ont disparu pendant 11 ans (…) En tout cas, c’est ce que j’espère », a-t-il confié, sans être filmé, dans l’émission 66 Minutes.
Et d’ajouter: « Pour l’instant, j’aimerais comprendre, mais je suis comme vous. J’ai plein de questions, mais aucune réponse. J’espère du fond du cœur qu’elle est vraiment partie, et qu’il ne lui est rien arrivé ».
Des fouilles près d’un cimetière
Début mai, des fouilles avaient été effectuées tout près du cimetière de Saint-Dalmaze, à Cagnac-les-Mines, selon La Dépêche. Les gendarmes de la section de recherche de Toulouse et de la compagnie d’Albi ont procédé aux recherches dans une zone boisée. Des chiens spécialisés dans la recherche de « restes humains » ont même été sollicités. Mais les fouilles n’ont rien donné. Toujours aucune trace de l’infirmière disparue…
Cédric Jubillar répond aux « curieux »… et fait marche arrière
Cédric Jubillar, époux de la disparue, a été entendu par les juges le 30 avril. Le père de famille a ensuite lui-même adressé un message à ses détracteurs et à tous ceux qui l’accusent d’être responsable de la disparition de sa femme, sur Facebook : « Bonsoir à vous je tiens à remercier tous ceux qui m’ont envoyé des messages auxquels je n’ai pas répondu… effectivement j’ai bien été auditionné… Maintenant, les curieux, vous savez quoi : allez faire votre vie fictive ailleurs et laissez-moi tranquille. Merci ».
Un post qu’il a effacé peu après.
« L’audition de ce (vendredi) matin s’est passée dans un climat parfaitement serein entre mon client et les magistrats. La qualité de partie civile de mon client a été confirmée et aucune mise en cause n’est envisagée », a également déclaré à l’AFP son avocat, Jean-Baptiste Alary.
« Les gens en ont marre »
Le mystère continue de s’épaissir et la curiosité ne s’essouffle pas. De nombreux visiteurs se rendent à Cagnac-les-Mines, cette commune du Tarn où résidait Delphine Jubillar… au grand dam des riverains qui souhaitent que l’on les laisse vivre en paix. « Ils passent devant en fixant la maison. Il y en a d’autres qui s’arrêtent carrément, ils sortent les téléphones des poches, ils prennent en photo… Je pense que les gens sont un peu fouines, ils cherchent à tout savoir. Je n’ai plus envie d’en parler, parce que plus on parle, plus on alimente les choses. Les gens en ont marre ici« , se sont plaints des voisins, dans le JT de 13h sur TF1.
Lassés d’être scrutés, les habitants de Cagnac-les-Mines sont également inquiets. Qu’est-il arrivé à Delphine Jubillar? A-t-elle été attaquée? Si c’est le cas, l’agresseur rode-t-il toujours?
« On ne sait pas si on a croisé la personne ou pas. On se dit ‘Est-ce que c’est lui, pas lui ?’. Comme il y a toujours ce petit doute, et nous dans la région on a pas l’habitude de ça », a expliqué un voisin.
Des visites « malsaines »
Trois mois et demi après la disparition de Delphine Jubillar, les soupçons se multiplient et le mystère n’est pas moins épais. Conséquence imprévue de cette affaire? Le tourisme se multiplie à Cagnac-les-Mines depuis que l’infirmière y a disparu… Une véritable fascination pour certains.
« Avec tout ce que l’on entend, on voulait se faire notre propre idée. C’est vrai que c’est de la curiosité mal placée mais tout le monde en parle », a expliqué à La Dépêche un couple de Cahors, venu visiter les alentours.
« Oui, c’est malsain mais c’est plus fort que nous. Depuis le début, tout le monde y va de sa propre théorie. Alors on vient, on passe dans le quartier, on traîne un peu dans le village et parfois on se lance dans des recherches« , ont ajouté deux Toulousains au quotidien local.
Depuis plusieurs semaines, une voisine des Jubillar constate également que de plus en plus de badauds traînent dans le quartier: « On voit les voitures ralentir devant la maison de Delphine et Cédric Jubillar, les gens regardent par la vitre, puis ils font demi-tour et repassent devant ».
Son amant (putatif) parle enfin
Depuis quelques temps, la piste d’un supposé amant soulève des interrogations. L’homme aurait communiqué régulièrement avec Delphine Jubillar, selon plusieurs témoignages… que le principal intéressé a totalement démentis. « Je n’ai jamais été l’amant de Delphine Jubillar« , a assuré à La Dépêche l’homme, qui affirme même n’avoir jamais croisé Delphine Jubillar.
« Je sais qu’il y a beaucoup de folles rumeurs qui circulent et des mensonges concernant une relation amoureuse que l’on m’aurait prêtée avec cette femme. Mais ce ne sont que des ragots. J’ai même entendu que l’on m’avait vu dans un hôtel d’Albi avec elle uniquement parce que mon signalement correspondait aux descriptions établies par des témoins. Les gendarmes font leur travail sur cette affaire et je n’ai rien à me reprocher. Je suis tout à fait disposé à répondre à leurs interrogations s’ils le souhaitent », a-t-il ajouté.
Et de préciser: « Je le répète, je n’ai jamais vu cette femme et je ne la connais pas ».
Menaces et condamnation… liées à Cédric Jubillar ?
Faits troublants, selon La Dépêche, l’homme suspecté d’être l’amant de Delphine Jubillar et un autre homme, qui avait été décrit comme un prétendant éconduit, se connaissaient bien.
Ils avaient été tous deux condamnés, pas plus tard qu’en novembre dernier, pour « menaces de crime » et « port sans motif légitime d’arme de catégorie D ». Ils ont écopé d’une amende de 500 euros (dont 400 euros avec sursis) et d’une interdiction de la détention d’une arme soumise à autorisation, pendant trois mois, selon Le Parisien.
Les faits pour lesquels ils ont été condamnés sont d’ailleurs indirectement liés à Cédric Jubillar. Un soir de mai 2020, celui qui avait été décrit comme l’amant de Delphine Jubillar (que Le Parisien a surnommé Christophe), s’était rendu au domicile d’un proche de Cédric Jubillar, (appelé Stéphane par le quotidien) avec un ami, le supposé prétendant éconduit de Delphine Jubillar (appelé Benoît par La Dépêche). Tous deux soupçonnaient Stéphane d’avoir flirté avec l’ex-compagne de Christophe.
Christophe et son ami ont alors « dégradé la porte d’entrée puis deux voitures ». L’un de ces véhicules appartenait aux Jubillar. Mais était-ce une simple coïncidence? Selon les propos de l’un des deux amis à La Dépêche, il s’agissait effectivement d’un « pur hasard« .
Les enquêteurs n’ont pas pu lier les individus à la disparition de Delphine Jubillar, à l’heure actuelle.
Le soir où la mère de famille a disparu, Benoît assure qu’il s’est couché tôt, après avoir regardé la télévision, puisqu’il travaillait le lendemain.
Son amie lui « avait conseillé de faire attention »
De nouveaux éléments font surface et sèment davantage le doute. L’infirmière de 33 ans, en instance de séparation avec Cédric Jubillar, aurait entretenu une liaison avec un habitant du Tarn-et-Garonne. Ce dernier nie finalement une quelconque romance, mais les amies de Delphine Jubillar insistent.
« Delphine me disait que cette personne lui faisait du bien et qu’elle pouvait lui parler de tout. Mais je ne sais pas de qui il s’agissait, je lui avais juste conseillé de faire attention », a confié l’une de ses amies au Parisien.
Une autre de ses proches a ajouté: « Nous avions fini par deviner qu’il y avait quelqu’un dans sa vie, mais nous n’en savions pas plus. Delphine était très discrète« .
Me Pressecq, avocat des amis et cousines de Delphine Jubillar, avait d’ailleurs expliqué dans Femme Actuelle que la mère de famille devait « partir » avec son amant « en début d’année ». Elle n’a disparu que quelques semaines plus tôt.
Delphine Jubillar : comment son couple s’est effondré
Avec son mari, Cédric Jubillar, la situation s’était dégradée depuis plusieurs années.
Dès leur rencontre en 2005, toutefois, cet artisan peintre n’a pas fait forte impression sur les proches de la jeune femme. Doté d’un tempérament colérique, l’homme était également particulièrement penché sur le cannabis. « Cédric n’était pas vraiment le gendre idéal », a expliqué l’un des proches de Delphine Jubillar, toujours au Parisien.
« Dès 2018, elle a commencé à penser au divorce, mais elle a voulu donner une nouvelle chance à son mariage et la petite Elyah est arrivée », a ajouté une amie.
A l’été 2020, Delphine Jubillar a annoncé à son mari son envie de divorcer. Un véritable choc pour le principal intéressé.
Delphine Jubillar pourrait-elle être toujours vivante ?
« Il est possible que Delphine Jubillar soit vivante », a assuré un enquêteur du web à La Dépêche du Midi. Depuis la disparition de Delphine Jubillar, ce Sherlock Holmes du net tente de tirer au clair ce mystère.
« J’ai échangé avec de nombreuses personnes sur le sujet, plus ou moins proches de cette affaire (…) Nous avons enquêté avec des faux profils pour nous protéger, en constituant des groupes pour essayer d’échanger sur toutes les hypothèses et recueillir des faits », a-t-il expliqué.
Selon lui, l’infirmière de 33 ans pourrait bien « être toujours en vie« . Et de préciser: « Des éléments comme son téléphone peuvent le laisser penser, même si le temps ne joue pas pour cette hypothèse. Nous avons des éléments qui laissent penser que Delphine serait partie d’elle-même du domicile ».
Le téléphone portable de Delphine Jubillar s’est en effet activé mystérieusement, à plusieurs reprises, depuis sa disparition…
Cédric Jubillar, suspecté à tort ?
L’enquêteur du web ne croit pas, en tout cas, à la piste d’un mari tueur, alors que certains portent leurs soupçons sur Cédric Jubillar.
« Comment en si peu de temps entre 23h et 4h, cet homme aurait pu à la fois tuer sa conjointe, la porter et se débarrasser de son corps, en laissant ses deux enfants seuls avec la possibilité que le bébé réveille son frère alors que Cédric se débarrassait de leur mère, sans laisser aucune trace derrière lui ? Et en admettant même que ce soit possible, comment aurait-il pu passer inaperçu en sortant de chez lui, sans aucun témoin« , a-t-il détaillé.
Des prétendants amoureux… suspects ?
Les enquêteurs se penchent particulièrement sur la piste de deux hommes qui ont été ses prétendants amoureux avant sa disparition, selon Le Parisien. Avec le premier, l’infirmière de 33 ans a entretenu une relation épistolaire sur un site de rencontre. Mais il a été rapidement entendu par les enquêteurs et mis hors de cause.
Quant au second prétendant, un père célibataire, son profil soulève davantage d’interrogations. L’homme âgé de 33 ans, qui communiquait également avec Delphine Jubillar, habite près de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, là où résidait également la mère de famille.
Un homme « très intrusif » ?
D’après Le Parisien, les proches de l’infirmière de 33 ans avaient décrit cet homme comme « très intrusif« . Une mère de famille, dont les enfants allaient a la même école que le fils de Delphine Jubillar, avait fait part de ses soupçons lors de son audition, en janvier.
Elle avait notamment raconté une soirée d’anniversaire survenue en octobre, au cours de laquelle le père célibataire se serait montré particulièrement entreprenant avec Delphine Jubillar.
« Je n’ai jamais dragué Delphine »
Interrogé sur ces faits supposés, le père célibataire, ex-ouvrier qui entame désormais une formation dans la peinture industrielle, avait déjà exprimé son étonnement une première fois, auprès du Parisien : « J’ai été victime d’une dénonciation mensongère. Je n’ai jamais dragué Delphine et je ne me suis jamais approché d’elle et d’ailleurs, je n’ai jamais eu son numéro de téléphone. Lors de la soirée d’anniversaire en question, début octobre, j’étais présent avec mon fils et nous avons quitté les lieux vers 22h30. Delphine, elle, est restée un peu plus longtemps, d’après ce qu’on m’a dit. Au total, si j’ai passé deux ou trois minutes à proximité d’elle, c’est le grand maximum ».
Une autre personne présente à l’anniversaire a d’ailleurs appuyé ces déclarations: « Simon n’a jamais été vu comme quelqu’un de lourd à l’égard de Delphine, d’ailleurs il avait quelqu’un d’autre en tête ».
Des relevés bancaires intrigants
Découverte troublante: le mari de Delphine Jubillar aurait retrouvé, quelques jours après la disparition de sa femme, des factures de séjour dans des chambres d’hôtels à Albi et à Toulouse, des locations d’appartements Airbnb ou encore des locations de voiture, apprend-on dans Le Parisien.
Autant de relevés bancaires qui datent des derniers mois précédant sa disparition… Certains témoins assurent d’ailleurs qu’ils avaient aperçu Delphine Jubillar dans un hôtel Ibis à Albi.
Se serait-elle rendue dans ces endroits avec son amant, qu’elle avait rencontré sur Internet?
Un témoignage accablant
Certains imaginent que son époux Cédric Jubillar serait responsable de sa disparition. Un nouveau témoignage d’un proche du couple l’accable davantage.
Selon lui, l’infirmière de 33 ans est « douce » et « gentille » tandis que le comportement de son mari serait plus instable.
« C’est quelqu’un qui avait tendance à dire des choses mal sur Delphine, à la rabaisser. Il peut à des moments s’énerver pour n’importe quel sujet. Il peut réagir à n’importe quel moment au quart de tour », a-t-il déclaré à BFMTV.
Et d’ajouter : « Je ne peux pas dire qu’il est coupable, mais j’ai mes doutes. Je garde mes doutes« .
Mais ce témoignage a-t-il du poids dans l’enquête? Pas forcément.
L’avocat de Cédric Jubillar répond
L’avocat de Cédric Jubillar, Me Jean-Baptiste Alary, a commenté ces déclarations auprès de BFMTV, le 8 mars: « Est-ce que cette personne-là a fait part de ses doutes et de ses inquiétudes aux forces de l’ordre? Je le souhaite parce que si elle ne l’a pas fait ça devient grave à ce moment-là, mais si cela a été fait, les éléments qui ont été évoqués n’ont pas été retenus, puisqu’il n’y a pas de mise en cause« .
Et d’ajouter: « Les propos tenus par cette personne n’engagent qu’elle« .
Quant aux tensions qui subsistaient entre Delphine et Cédric Jubillar avant la disparition, l’avocat ne les a pas niées. « C’est un secret de polichinelle », a-t-il expliqué, précisante toutefois qu’une procédure de divorce « par consentement mutuel » avait été lancée.
« C’est un secret de Polichinelle »Jean Baptiste Alary, l’avocat de Cédric Jubillar, confirme qu’il y avait bien des difficultés dans le couple pic.twitter.com/KuWZoDPwdz
— BFMTV (@BFMTV) March 8, 2021
Son mari, menaçant ? « Je vais la tuer, l’enterrer »
Un proche de la famille, qui préfère garder l’anonymat, a fait d’intrigantes déclarations, auprès de France Bleu Occitanie. Selon lui, quelques semaines avant sa disparition, Delphine Jubillar avait évoqué sa volonté d’obtenir la garde exclusive des enfants, alors qu’une garde alternée était en discussion dans le cadre d’une procédure de divorce par consentement mutuel.
Elle aurait également souhaité quitter la maison familiale après les fêtes de Noël afin de s’installer avec ses enfants chez une collègue, en attendant de trouver un autre logement. Les relations entre Cédric et Delphine Jubillar auraient donc été particulièrement tendues.
Le proche de l’infirmière de 33 ans a d’ailleurs fait de lourdes accusations. Selon lui, Cédric Jubillar s’était emporté auprès de sa mère au sujet de son épouse, peu avant la disparition.
« Je vais la tuer, je vais l’enterrer, personne ne va la retrouver, elle veut me quitter, elle veut demander le divorce », lui aurait-il lâché. De quoi soulever davantage de soupçons…
Quant à la piste d’une disparition volontaire, elle semble inenvisageable pour Me Laurent Nakache-Haarfi, l’avocat des frères et de la sœur de Delphine Jubillar. L’homme de loi a expliqué à Franceinfo: « Elle n’aurait jamais abandonné sa famille, jamais abandonné ses enfants. Au moment de sa disparition, ils étaient en train de préparer Noël en famille ».
La belle-mère de Delphine Jubillar sort du silence
Une partie de l’opinion publique est persuadée de la culpabilité de Cédric Jubillar, mari de la disparue. Et les soupçons ne se sont pas taris avec la récente révélation de La Dépêche du Midi, qui précisait que le couple s’était disputé la nuit de la disparition, alors que Cédric Jubillar venait d’apprendre la liaison de sa femme.
Agacée, sa mère, Nadine Jubillar, a poussé un coup de gueule sur un compte Facebook de soutien à Delphine Jubillar : « Je suis triste de voir à quel point les gens peuvent parler sans savoir réellement les choses juste en se basant sur des oui dires ou des publications journalistiques. Quel couple lors d’un hypothétique divorce ne s’est jamais disputé« , indique Nadine Jubillar. Et d’ajouter : « Quel homme ou quelle femme ne se sont pas sentis trahis en apprenant l’infidélité de son conjoint ».
Nadine Jubillar a également appelé les habitants de Cagnac-les-Mines à « retrouver » sa « belle-fille » en déclarant : « prenez votre voiture et baladez-vous dans les environs de Cagnac, Albi, Carmaux, cela nous sera plus utile que vous bavardages inutiles et non constructifs ».
Delphine Jubillar et son mari : une dispute le soir de la disparition
Selon La Dépêche du Midi, Delphine Jubillar et son mari se seraient disputés le soir de la disparition. « Des tensions existaient depuis déjà plus de six mois entre eux, et l’ambiance s’était nettement dégradée à l’approche des fêtes de fin d’année. Ils se sont disputés ce soir-là pour une raison bien précise », a expliqué une source proche du dossier.
Sujet de la querelle ? La liaison extraconjugale qu’entretenait l’infirmière de 33 ans avec un homme rencontré sur Internet. C’est ce soir-là que le mari aurait découvert le pot-aux-roses.
Malgré tout, lors des fouilles du domicile, qui avaient été effectuées avec une grande précision, aucune trace de violence ou de sang n’avait été retrouvée par les enquêteurs.
Cédric Jubillar, viré de son nouvel emploi
Depuis la disparition de sa femme, Cédric Jubillar, artisan-plaquiste, dont la situation financière s’était précarisée depuis la crise sanitaire, avait retrouvé du travail. Mais pas pour longtemps.
« À deux reprises, les gendarmes sont passés sur son lieu de travail, pour diverses raisons, ce qui n’a certainement pas été vu d’un très bon œil. À la fin de sa période d’essai, il n’a pas été gardé. Il peine à présent à trouver un nouvel emploi. Le nom de Jubillar peut faire fuir un patron en ce moment. Pourtant il est volontaire, il a envie de travailler« , a expliqué Me Alary, son avocat, à La Dépêche.
Delphine Jubillar : son téléphone réactivé
Encore une mystérieuse réapparition… Le téléphone portable de Delphine Jubillar, introuvable depuis la nuit du 15 au 16 décembre, a été réactivé dans la nuit du 9 au 10 février pendant plusieurs heures, selon Actu Toulouse.
A 22 h 18, alors que son compte Facebook venait de s’activer, un internaute lui a lancé: « Delphine, es-tu là ? ». Mais pas de réponse. Ses proches auraient également tenté de la joindre par appel téléphonique et sur les autres réseaux sociaux, mais en vain.
Delphine Jubillar pourrait-elle être à l’origine de cette brève connexion ? S’agirait-il d’une tierce personne ayant accès à ses données ? Ou d’un hacker? Les proches de la mère de famille n’auraient pas accès à ses mots de passe.Mais selon France Bleu, son téléphone portable ne s’est activé qu’à la suite d’investigations techniques réalisées dans le cadre de l’enquête.
Le 13 janvier, le compte Facebook de l’infirmière de 33 ans s’était déjà brièvement activé, de manière plus mystérieuse. Un message vide avait d’ailleurs été posté sur son compte, avant d’être supprimé quelques minutes plus tard. L’une de ses cousines lui aurait répondu: « Tu me manques ».
Parmi les hypothèses envisagées dans cette disparition, trois hommes semblent suspects : un voisin dont elle « avait peur », son amant et son mari. Que s’est-il passé le soir de sa disparition ?
Une fugue de Delphine Jubillar ?
Plusieurs hypothèses sont sur la table pour expliquer la disparition de Delphine Jubillar. La mère de famille aurait pu s’enfuir volontairement. Mais la piste d’une fugue est peu probable.
« Dans la famille, personne n’y croit, Delphine ne serait pas partie sans rien sans le dire à ses amies », a déclaré dans Marianne Philippe Pressecq, avocat des cousines de Delphine Jubillar.
L’hypothèse d’un meurtre conjugal, perpétué par Cédric Jubillar, a également été mise sur la table de nombreuses fois. L’opinion publique n’a pas manqué de comparer la disparition de Delphine Jubillar à l’affaire Alexia Daval, insinuant que le responsable aurait été le mari.
Un rodeur, l’amant, le mari : Delphine Jubillar, attaquée ?
Quant aux enquêteurs, ils ont très sérieusement envisagé cette possibilité. « Les énormes moyens des gendarmes mis en œuvres dans la maison montrent bien que les enquêteurs ont suivi cette piste, et mon client le comprend parfaitement, même si depuis la nuit de la disparition, il répète qu’il n’y est pour rien », a expliqué au magazine Me Alary, avocat de Cédric Jubillar. Mais à ce jour, aucun élément n’est pertinent pour valider cette piste.
Quant à la piste d’un rodeur qui aurait attaqué Delphine Jubillar en pleine nuit, elle est également peu probable. « Aucun rôdeur ne se promène dans le coin, personne ne va roder à Cagnac-les-Mines », a assuré l’avocat des proches de l’infirmière de 33 ans.
En ce qui concerne l’amant de Delphine Jubillar, qu’elle avait rencontré sur Internet, il a fourni un alibi solide pour la nuit de la disparition de la mère de famille. « Elle semblait amoureuse et heureuse. Il a été entendu par les enquêteurs, mais il ne semble pas avoir le profil d’un tueur ou d’un kidnappeur », expliquait une source proche de l’enquête au Parisien.
L’homme dont Delphine Jubillar « avait peur »
Une autre piste soulève les soupçons. Un voisin du couple aurait fait des avances répétées à la mère de famille, mais celle-ci l’aurait repoussé. Pourrait-il être impliqué dans la disparition de Delphine Jubillar ? « Certains disent qu’elle en avait peur. Peut-être qu’elle a été approchée mais le problème c’est qu’on ne sait rien« , a déclaré Me Pressecq à Marianne. T
Toutefois, l’homme aurait été entendu par les enquêteurs et aurait catégoriquement nié les faits. Là encore, aucun élément ne permet de l’envisager comme un suspect réel.
La voisine, mêlée à l’affaire
Par ailleurs, les enquêteurs ont découvert l’existence d’un texto énigmatique envoyé par Cédric Jubillar à sa voisine, la nuit de la disparition de son épouse, à 4h du matin. Maître Philippe Pressecq a dévoilé à Paris Match l’existence de ce SMS et a expliqué que la voisine en question était également l’une de ses clientes.
Dans ce message, le mari de Delphine Jubillar aurait déclaré: « Dis à Delphine de rentrer« . L’infirmière de 33 ans était-elle en compagnie de cette fameuse voisine, avant sa disparition ? C’est ce qu’aurait pensé Cédric Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre.
Un message mystérieux
Alors qu’il s’était assoupi, il se serait ensuite réveillé, constatant que son épouse n’était plus au domicile familial. Convaincu que celle-ci se trouvait chez la voisine, il aurait envoyé l’étrange texto susmentionné. Mais la voisine aurait ensuite répondu: « Non, Delphine n’est pas avec moi« . Une fausse piste, donc ?
Quoiqu’il en soit, selon l’homme de loi, ce message est une preuve de l’honnêteté de Cédric Jubillar. Si l’artisan-plaquiste de profession avait été responsable de la disparition de sa femme, il n’aurait pas cherché à prendre de ses nouvelles à 4h du matin. « effacer les traces » d’un meurtre éventuel aurait pris davantage de temps…
Le « profil » du « crime parfait » ?
Si cette affaire demeure pleine d’incertitudes et de zones d’ombre, l’avocat des proches de Delphine Jubillar a mis en exergue un fait irréfutable, auprès de Paris Match : « A l’heure actuelle, en plus de la piste flairée par les chiens, le seul fait valable est la présence de Delphine dans la maison pour coucher la petite à 20h puis le garçon plus tard dans la soirée. C’est confirmé et indiscutable ».
Et d’ajouter : « Personne dans son environnement proche ne semble avoir le profil pour réaliser un crime parfait. Sur un coup de tête peut-être mais pas sans laisser la moindre trace. Les enquêteurs ont analysé les caméras de vidéosurveillance de toutes les entreprises des environs et cela ne donne rien non plus ».
Une maison « bizarre »
Tout se passe comme si cette disparition a été minutieusement préparée et étudiée. Pourtant, elle n’a pas pu partir comme ça, il s’est forcément passé quelque chose », s’est étonné un proche du dossier auprès de La Dépêche.
La maison où résidait la mère de famille était déjà constamment observée, avant sa disparition survenue à la mi-décembre. Placée face à un talus, et manifestement en travaux, la résidence attirait naturellement l’attention. « On se disait toujours : ‘Quelle maison bizarre ! Mais quelle maison bizarre !’ On avait l’impression qu’elle était abandonnée « , a décrit au Point l’un des voisins, habitant de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn.
Certains riverains vont même jusqu’à qualifier le logement de « déchetterie » ou de « chantier ». De quoi intriguer d’autant plus aujourd’hui, alors que la mère de famille n’a toujours pas été retrouvée.
Maison de Delphine Jubillar © Capture d’écran France 3
L’avocat de Cédric Jubillar, mari de l’infirmière disparue, s’est agacé, dans Le Point : « Ils sont bordéliques, et alors ? Ce sont des gens qui ne roulent pas sur l’or, ils n’avaient pas les moyens de se payer un architecte pour terminer leur maison ».
Cédric Jubillar, artisan-plaquiste, avait connu une année noire financièrement, à cause de la crise sanitaire. De quoi attiser les tensions entre le couple, qui était en procédure de séparation avant la disparition de Delphine Jubillar.
Mais si certains voisins ont assuré que l’époux de l’infirmière travaillait « au rythme d’un fumeur de joints » et était « aux crochets de sa femme », celui-ci est tout de même finalement parvenu à retrouver un travail en CDI, selon le magazine.
Delphine Jubillar : sa famille brise le silence
Les recherches se poursuivent pour retrouver Delphine Jubillar. Mi-janvier les enquêteurs ont dépêché des plongeurs afin d’effectuer leurs recherches dans une rivière près du domicile de l’infirmière disparue à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Ils se concentrent au niveau du pont de Marssac, une commune à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où la mère de famille serait sortie, dans la nuit du 15 au 16 décembre, selon BFM TV.
Le 19 janvier, les deux frères et la sœur de Delphine Jubillar, née Aussaguel, ont tapé du poing sur la table et ont fait savoir, par le biais de leur avocat Laurent Nakache-Haarfi qu’ils étaient « les seuls membres de la famille Aussaguel« . Ils ont ajouté qu’ils n’étaient pas à l’origine des comptes Facebook de soutien créés par leurs cousins et cousines. Des déclarations qui révèlent une querelle familiale avec la cousinade ?
Les frères et sœur font une mise au point
Quoiqu’il en soit, la fratrie insiste : ils n’accusent personne à l’heure actuelle et ne savent pas ce qui a bien pu arriver à leur sœur. « Nous n’adhérons à aucune hypothèse concernant la disparition de notre sœur et nous attendons les réponses que seule la justice pourra nous donner. Nous vous prions de ne plus fabuler en notre nom et de ne pas nous mêler à vos théories », ont-ils déclaré.
Newsletter
Voir un exemple
Tous les trois tiennent également à se distancier des médias : « Nous, les membres de sa famille, ne nous sommes jamais exprimés face aux journalistes et nous ne souhaitons pas le faire pour le moment. Nous vous remercions de bien vouloir respecter nos vies privées ainsi que la vie privée de Delphine, qui est toujours restée très discrète, en ne donnant pas d’informations aux médias, sur elle, ses enfants ou son mari ».