Saül : le désert électrique


qui regroupe de nombreux mystères.

en termes d’altitude, elle est proche du soleil, source d’énergie vitale.

Saül : le désert électrique

Mairie de Saül dans les années 90

En 1975 Début des années 90

Carte postale de la drague aurifère « Danica » à la crique Janvier – Maroni –

blockquote installé dans un hangar. Cela permettait d’alimenter le bourg de Saül de 18h à 22hArmand Hidair

 Armand Hidair nous explique alors la répartition de ses tâches à l’époque : 

Carte postale passage d’un Saut dans le fleuve Sinnamary

 Une idée écologique stratégique voit le jour : la création de carbets solaires. Un projet en forme de pied-de-nez au barrage hydraulique de Petit-Saut. Installée entre Sinnamary et Saint-Élie, cette infrastructure a en effet été largement décriée à l’époque. La raison : son impact sur la biodiversité, lors de sa construction. 365 km2 de forêt équatoriale ont été noyés dans le bassin du Sinnamary.

Le projet d’installation de panneaux solaires à Saül

et chargés d’alimenter chaque maison, voient le jour. 

Une idée écologique inadaptée au climat tropical 

Ces infrastructures sont inadaptées au climat tropical. Très vite, le bois venu d’Allemagne pourri, conséquence de l’humidité. Un régal pour les termites, une mise à mort sous le regard inquisiteur de cette forêt vierge, à qui on n’a rien demandé comme contribution pour la réalisation de cet ouvrage.

Vue de Saül

 Oui le projet de faire de Saül l’une des premières communes de Guyane en énergie renouvelable était beau en 1992, une époque où le terme développement durable, n’appartenait encore qu’aux spécialistes du genre.Seulement voilà, EDF qui détient les droits d’exploitation, n’a pas entretenu ces installations. Sans surprise, la nature a repris ses droits au détriment des usagers. 

Historique de ces installations  

malgré leur vétusté, c’est grâce à l’acharnement et l’investissement de leurs propriétaires.  

 

Une consommation d’énergie sur mesure 

doivent investir dans des ampoules et des appareils électroménagers de basse consommation lorsque le groupe électrogène est hors service Les nerfs des Saüliens sont mis à rude épreuve quotidiennement.

 

Qui paye la facture ? 

Elle disposait donc d’un groupe électrogène pour fournir l’éclairage public et autres besoins en energie des administrés qui de son côté revend l’energie aux habitants Une production revendue là aussi à Edf pour qu’elle soit ensuite redistribuée aux clients. La mairie, quant à elle, garde la main sur l’activité du groupe électrogène.

Batteries pour charger les panneaux solaires sont abandonnées en pleine air

Un lieu de production dédié à l’insfrastucture En 2018

 Sauf que dans la réalité depuis 2018, c’est le flou artistique en la matière. Parmi la cinquantaine d’habitants réguliers que compte la commune, ils sont peu nombreux à payer une facture. La raison est très simple : l’argent pour maintenir la mise en service de leur carbet solaire individuel sort.de leurs poches. Pas question pour ces derniers de payer une facture, qu’ils ne reçoivent pas de toute façon, tant qu’ils ne se sont pas fait rembourser.

Qui est responsable ? 

Ils sont en souffranceJean-François Bernard, premier adjoint au maire de la commune de Saül

 Les précisions de Jean-François Bernard, le premier adjoint au maire de la commune de Saül : 

de 2018 à nos jours résignés. 

Maison dans le bourg de Saül

Source : * Histoire des communes Antilles-Guyane