Shopping


j’aime l’effervescence créative qui s’y dégage.

Et j’ai dû commander les machines et les tables. Il fallait tout installer, de A à Z. J’ai également créé les équipes autour de deux femmes, Soraya, mon ancienne assistante, qui a travaillé chez Margiela et qui est devenue chef de style, et une autre femme, Maryam, que j’ai rencontrée dans l’atelier ‘des artistes en exil’ et qui est une Afghane partie de son pays. Elle a de l’or dans les mains, elle gère la production.

Shopping

J’ai également fait appel à des réfugiés. Je reste donc dans une démarche sociale globale. Il y a énormément de travail pour organiser toutes les étapes, de la production au marketing.

On crée d’une façon artisanale : les pièces sont imaginées et façonnées à la main, mais il faut qu’on industrialise le tout pour en faire en quantité suffisante. Et on part dans des ‘drops’ pour pouvoir sortir de l’idée des collections saisonnières. On va vraiment essayer de changer la donne.

De quoi cette garde-robe est-elle composée ? On est parti sur un vestiaire simple. J’ai essayé de trouver une solution créative à partir de la matière et de construire une autre idée du tee-shirt noir ou blanc. On a aussi une nouvelle lecture du denim, du sweat, et du bombers.

Il faut déjà que les gens comprennent la démarche, et il faut amener de nouvelles personnes, des plus jeunes qui ont moins le réflexe d’aller sur Veepee mais qui seront inspirées par ces nouvelles pièces singulières. Veepee a été précurseur en créant une deuxième vie pour les stocks, et aujourd’hui il peut aussi être précurseur dans la seconde main. *A partir de 35 euros.

Vente flash à partir du 28 octobre. 1er drop avant noël.