Suspension de comptes, désinformation et purge… les faits d’armes d’Elon Musk depuis sa prise de Twitter


Pierre angulaire de sa prise de pouvoir au sein de Twitter, ce dispositif, très vite décrié sur le réseau social, a été précipitamment abandonné… avant de refaire surface début décembre dans une deuxième version retravaillée.Principal intérêt pour les personnes acceptant de débourser de l’argent : une coche censée certifier l’identité de l’abonné, bleue pour les particuliers, dorée pour les entreprises, et grise pour les institutions. La première tentative du lancement de la nouvelle formule d’abonnement s’était accompagnée d’une éclosion de comptes se faisant passer pour ceux de célébrités ou de grandes entreprises et de messages contradictoires de la part de la direction.

Purge dans les effectifs et ultimatum aux salariés restants

:Elon Musk et rachat de Twitter : « Les principaux dirigeants des Gafam sont tout sauf des démocrates »Aux salariés restants, le patron de Tesla leur a demandé de s’engager à se donner « à fond » pour l’entreprise, faute de quoi ils seront (eux aussi) licenciés, selon un courrier interne. Elon Musk avait fait venir des ingénieurs de son fleuron Tesla pour l’aider à évaluer les employés de Twitter, avant de se débarrasser de la moitié des effectifs du réseau social, marqué notamment par le retrait de plusieurs annonceurs majeurs.

Suspension de comptes, désinformation et purge… les faits d’armes d’Elon Musk depuis sa prise de Twitter

Amnistie pour les bannis dont Trump

le nouveau patron avait annoncé qu’il allait rétablir les comptes suspendus sur la plateforme s’ils n’avaient pas enfreint la loi, revenant ainsi sur des propos rassurants lors de sa prise de contrôle. À la question, publiée le 24 novembre, en forme de sondage sur son compte, de savoir si Twitter devrait proposer une « amnistie générale aux comptes suspendus à condition qu’ils n’aient pas enfreint la loi ou envoyé des spams de façon scandaleuse », 72,4 % des quelque 3,16 millions de personnes avaient dit « oui ».

Fin de la lutte contre la désinformation liée au Covid

/h2>Exploration spatiale, implants cérébraux… Comment Elon Musk impose sa vision du progrèsDeux jours auparavant, Elon Musk avait tweeté qu’une voiture à Los Angeles avec son enfant à bord avait été suivie par « un harceleur cinglé », et semblait pointer du doigt le suivi de son jet privé comme en étant la raison. Il annonçait dans ce tweet qu’il allait poursuivre en justice la personne derrière le compte ElonJet, désormais suspendu. Créé par un étudiant et suivi par environ 500 000 personnes, ElonJet utilisait les données publiques pour indiquer, de façon automatique, quand et où l’appareil du patron de Spacex et Tesla décollait et atterrissait.