Comment répondre aux climatosceptiques  ?


Manifestation pour le climat à Zagreb, en Croatie, en 2019, autour d’un globe en feu. DENIS LOVROVIC / AFP Ce billet est extrait de l’infolettre « Chaleur humaine », envoyée tous les mardis à 12 heures. Chaque semaine, le journaliste Nabil Wakim, qui anime le podcast Chaleur Humaine, répond aux questions des internautes sur le défi climatique.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement ici : « Bonjour et merci pour vos podcasts, ils sont super, mais le problème c’est qu’ils s’adressent à des gens déjà convaincus, j’ai dans mon entourage des gens qui sont très climatosceptiques (notamment mon oncle) et je ne sais pas forcément comment argumenter, je ne suis pas scientifique et même en écoutant “Chaleur humaine” ça ne suffit pas  !  » (Message envoyé par Amélie à l’adresse [email protected]) Ma réponse : Merci de cette question, qui tombe bien, puisque mes collègues des Décodeurs ont compilé dans cet article des réponses aux arguments les plus courants des climatosceptiques, je vous donne quelques exemples ci-dessous, mais n’hésitez pas à garder ce très utile guide sous la main  ! Vous pouvez aussi vous appuyer sur les conseils de la climatologue Valérie Masson-Delmotte dans l’épisode de « Chaleur humaine » intitulé « Comment parler du climat ? ». 1/ Comment répondre à « Le climat a toujours changé » Bien sûr, le climat a toujours connu des modifications, mais il y a un consensus de la totalité des climatologues pour dire qu’il n’a jamais changé aussi rapidement.

Comment répondre aux climatosceptiques  ?

Les variations du climat se font d’habitude sur un temps incroyablement long, alors que l’augmentation brutale des températures depuis l’âge industriel est inédite. Pour être clair : toutes les études scientifiques convergent pour expliquer que c’est bien l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) qui cause le réchauffement actuel. « Il est sans équivoque que l’influence humaine a réchauffé l’atmosphère, l’océan et les terres », résume le rapport de 2021 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

En lire plus ici. 2/ Comment répondre à « Le réchauffement s’est arrêté en 1998 » Il est vrai que l’année 1998 a été particulièrement chaude, en raison du phénomène météorologique El Niño (rendez-vous ici pour comprendre de quoi il s’agit). Mais les records de chaleur ont ensuite repris et se sont enchaînés, surtout depuis les années 2010.

Cette affirmation est fausse et un simple regard sur les chiffres des températures suffit à la démentir. Les records atteints en 1998 ont d’ailleurs été plusieurs fois battus. Les huit dernières années sont ainsi les plus chaudes jamais enregistrées.

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