La sectorisation scolaire abordée au conseil municipal de Rosporden


les élus de Rosporden ont voté la création d’une commission sectorisation scolaire, une entité mise en place pour examiner les demandes de dérogation à cette sectorisation adoptée en décembre dernier. « Cette commission est composée d’élus et de représentants de l’Éducation nationale. Les familles ayant la volonté d’inscrire leur enfant dans une autre école publique que celle du secteur devront justifier leur motif. Cette commission se réunira une fois par an, au moment des inscriptions ou en fonction des besoins en cours d’année », a expliqué Marie-Thérèse Jamet, adjointe aux affaires scolaires.

On ne fait qu’appliquer le code de l’Éducation nationale, comme cela se fait dans les villes qui ont plusieurs écoles. Il faut rappeler que ces décisions seront collégiales, et en aucun cas ne seront la décision seule du maire », a précisé le maire, Michel Loussouarn.

La sectorisation scolaire abordée au conseil municipal de Rosporden

Compte tenu de la situation dans le Finistère en termes de carte scolaire, le premier édile a rappelé que la seule solution pour sauver des postes à la rentrée était de recenser le plus vite possible les effectifs à venir. « Je pense notamment aux petits. Si les parents souhaitent les inscrire à la rentrée prochaine, il faut d’ores et déjà qu’ils le fassent car, si on attend septembre ce sera trop tard, l’inspecteur d’académie aura fermé les postes et on ne les reverra pas de sitôt ». « Plus vite nous aurons des chiffres consolidés hauts, moins l’Éducation nationale aura d’arguments pour fermer des classes. Nous ne savons pas encore quels effets aura la sectorisation scolaire, mais on s’attend à avoir quelques enfants en plus », ont souligné Michel Loussouarn et Jacques Rannou, maire-délégué de Kernével.

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la commune sollicite

Soumis au vote des élus, le Programme local de l’habitat 2024-2030, porté par Concarneau Cornouaille Agglomération, a été détaillé par Jacques Rannou. « Ce programme estime à 2 690 le nombre de logements à produire à l’horizon 2030 afin, d’une part, d’accueillir de nouveaux habitants et, d’autre part, de répondre aux attentes des résidents actuels du territoire communautaire. Nous devrons veiller à la bonne articulation de la loi Climat et résilience, notamment sur les questions de densification foncière, ainsi qu’à la répartition équilibrée de la production de logements sociaux sur l’ensemble des communes du territoire ». « Il faut savoir que le Schéma de cohérence territorial (Scot) sera beaucoup plus drastique sur la consommation foncière, avec la répartition de ces quelque 123 ha entre les neuf communes de CCA. Combien pour chacun ? Sous quels critères ? Quel type d’habitat ? Il y aura encore des débats, à nous d’être vigilants pour orienter de telle ou telle manière la façon dont va vivre ce territoire », a complété Michel Loussouarn.