TEST : Overwatch 2 : GeekNPlay


Entre lancement tumultueux, changement de modèle économique et inévitable comparaison avec son illustre prédécesseur, que peut apporter ce second opus à une franchise qui a déjà conquis la planète ? La réponse ci-dessous.

Autopsie d’un lancement raté

En effet Mentionnons d’emblée les bugs qui persistent à infester les jeux dès leur lancement Si le manque de finition dans les œuvres vidéoludiques à grand budget semble constituer un mal du siècle

TEST : Overwatch 2 : GeekNPlay

lancer et communiquer autour de son 2e Overwatch.

Le charme de l’ancien plutôt que le cachet du neuf

La consultation du roster de héros nous a immédiatement permise de retrouver nos marques le sound design demeure fidèle aux standards dressés par le premier opus. Ainsi donc, le coup de neuf visuel ne s’étend malheureusement pas au gameplay tant la pauvreté des nouveautés est retentissante.

Quelle tristesse de ne pas pouvoir mettre la main sur le fameux PvE peut être un peu survendu par Blizzard pour constituer un apport par rapport à Overwatch 1. Certes, nous étions prévenus que cela ne serait pas pour tout de suite, mais, du coup, cela valait-il la peine de lancer ce qui n’est en fait qu’une mise à jour d’Overwatch 1 si tôt ? A cette question, le gameplay a tôt fait de nous enjoindre à répondre de façon mitigée. En effet, en apparence rien ne change ou presque. Quelques héros ont un look remanié, de nouvelles cartes ont fait leur apparition tandis que certaines deviennent réservées aux parties personnalisées (Temple d’Anubis et Hanamura à jamais dans nos cœurs). Il serait toutefois mesquin de négliger le bond qu’a opéré la qualité graphique. Normal 6 ans après me direz-vous ? Certes, mais Overwatch était beau, alors qu’Overwatch 2 est somptueux. Le dynamisme des animations n’a rien perdu de sa splendeur. De plus, l’intégration du nouveau HUD est très réussie. Barre de santé, icônes d’action, kill / feed, tableau de bord… tout est plus propre et plus ergonomique. L’ensemble donne une certaine élégance au jeu qui se mue en confort entre nos mains. Quel plaisir de jouer ! Ne le boudons pas. Pour autant la liste des nouveautés demeure maigre. Et ce ne sont pas le nouveau fonctionnement des parties compétitives ou le système de marquage qui pourront satisfaire notre soif à ce niveau.

Conclusion  :

Finalement, nous devons bien avouer que nous avons goûté chaque seconde du gameplay de cet Overwatch 2 avec plaisir. Le titre a répondu à toutes nos attentes à ce niveau. Mais il n’a parallèlement jamais su nous surprendre. Nous nous trouvons clairement en présence d’un bis repetita d’Overwatch premier du nom. Celui-ci est donc loin d’être un mauvais jeu, mais il n’a clairement pas les épaules, en termes d’innovation, pour supporter son héritage. Gageons que les multiples mises à jour et ajouts dont il sera l’objet lui permettront de se hisser quelque peu à une hauteur décente pour un titre que devrait tout simplement faire office de standard indiscutable du genre. Les fans de la licence se redirigeront sans aucun mal vers ce jeu qui leur apportera une satisfaction certaine bien qu’elle puisse se révéler fugace tant elle manque de corps. Là où Overwatch avait mis tout le monde d’accord, Overwatch 2 suscite le débat. Là où Overwatch était un jalon dans le paysage vidéoludique, Overwatch 2 se contente d’être un détail. Là où Overwatch était un délice, Overwatch 2 se contente d’être un savoureux plat réchauffé. Le gameplay n’a rien perdu de son parfum exquis mais l’effet de déjà-vu pèse lourd, bien trop lourd pour être digéré paisiblement par une communauté ouverte à de nouveaux horizons.

* Test réalisé sur PC

Quelques screenshots issus de nos sessions sur PC :

Overwatch 2

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POINTS POSITIFS

  • Refonte graphique et technique très réussie
  • De bonnes idées pour les nouveaux héros et les nouvelles cartes
  • Le HUD remanié, on adore !
  • Le plaisir de jeu demeure intact
  • Le passage au 5v5 est très fluide

POINTS NÉGATIFS

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  • L’absence d’un mode de jeu novateur se fait cruellement sentir
  • Un changement de mode économique qui déplaît fortement
  • Un Battle Pass qui pousse au consumérisme
  • Un lancement catastrophique