"Tout doit être fait pour éviter que le RN s'empare d'une région", exhorte François Rebsamen


poursuivi pour corruption dans trois affaires, et en disant attendre le verdict de la justice, là ou d’autres exigent son retrait de la scène politique le temps de ses procès.Une manière pour la figure de la droite radicale de ménager jusqu’à la dernière minute son rival, en attendant que son heure vienne, lui qui a confié pendant la campagne que son objectif était de devenir lui-même Premier ministre.

Selon la presse israélienne, Naftali Bennett avait repris des négociations avec le Likoud après les récentes violences dans les villes mixtes où cohabitent Juifs et Arabes israéliens, avant de revenir vers Yaïr Lapid.Sentant le vent définitivement tourner ces derniers jours, Benjamin Netanyahu a abattu dimanche sa dernière carte, proposant une formule alambiquée : un « bloc de droite », avec Naftali Bennett et Gideon Saar, ancien cadre du Likoud et chef d’un petit parti de droite, sur le principe d’une rotation à trois.Les deux intéressés ont décliné, Naftali Bennett accusant le Premier ministre de chercher « à emmener (.

) tout le pays avec lui dans sa dernière bataille personnelle », quelques semaines après les violents affrontements entre l’armée israélienne et le Hamas, au pouvoir à Gaza.Dans le cadre de l’accord de coalition annoncé dimanche, Naftali Bennett occupera d’abord le poste de Premier ministre avant de céder plus tard la place à son nouvel allié centriste en vertu d’un système de rotation.Avant de toucher au but, il doit encore attendre que l’accord soit finalisé avant mercredi minuit, Yaïr Lapid ayant prévenu lundi qu’il restait « encore beaucoup d’obstacles pour former un nouveau gouvernement ».