Le stationnement et les arbres
Comme souvent lorsqu’il est question de travaux à Pau, deux thèmes sont ressortis : le stationnement et les arbres…
Le stationnement et les arbres
Comme souvent lorsqu’il est question de travaux à Pau, deux thèmes sont ressortis : le stationnement et les arbres. « J’habite la résidence Édouard VII où des tilleuls ont été supprimés », s’indigne une riveraine tandis qu’un autre, au contraire, reproche à la Ville de ne pas les élaguer suffisamment : « Ça fait cinq ans qu’on le demande, on n’a jamais eu de réponse ». « C’est bien noté », répond l’adjoint aux travaux Michel Capéran à ce dernier tandis qu’il rappelle à la première que « plus de cent arbres » vont être plantés grâce au projet.
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La question du stationnement était également prégnante dans l’assistance, notamment chez les professionnels qui subissent déjà le contrecoup des travaux. « Nous sommes plusieurs commerçants et on se retrouve à ne pouvoir travailler qu’avec les riverains. Il n’y a aujourd’hui plus aucune possibilité pour les voitures de s’arrêter », regrette un commerçant.
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« Il faut trouver un juste milieu, c’est notre bout de pain », embraye un autre qui estime que ce projet de requalification, « c’est juste pour que ça fasse beau ». De quoi agacer l’adjoint de quartier Gilbert Danan. « La philosophie du projet, c’est que ça doit être fluide. C’est pas de la com’, c’est pas du pipeau », assure l’élu qui ira ensuite s’entretenir plus au calme avec les commerçants autour d’un café. Les comemrçants devraient au final pouvoir bénéficier de places en arrêt minute comme l’a évoqué Michel Capéran.
Les travaux ont démarré en janvier dernier.
Nicolas Sabathier
Les riverains s’interrogent aussi sur les possibilités de stationnement pas trop loin de chez eux. Là encore, Michel Capéran et les techniciens de la Ville ont été mis à contribution. « Des places vont disparaître avenue du général de Gaulle, mais en contrepartie, les rues Saint-Jammes et De Vigny vont être mises à sens unique pour permettre davantage de places de stationnement », a précisé un technicien. « Ah, donc ces rues vont devenir des parkings », s’est interrogée une habitante sans être reprise derrière.La réunion a aussi été l’occasion pour certains de pester contre les travaux eux-mêmes. « C’est le bazar », a regretté une riveraine, vite reprise par Ouahid Dorbane, le directeur général adjoint de la Ville : « Encore heureux, c’est les travaux. Je peux vous assurer que quand ils seront terminés, ce sera beaucoup mieux ».
La Coxitis sur Alsce-Lorraine
Ce café chantier a aussi été l’occasion pour Michel Capéran de passer quelques messages et de donner des informations sur la suite. On a ainsi appris que la Ville envisageait de faire passer la Coxitis par le boulevard Alsace-Lorraine, « le maire y réfléchit », a précisé l’adjoint aux travaux. Ce dernier a également évoqué le démarrage de gros travaux sur l’avenue Péboué « d’ici à la fin d’année et le début 2023 ». Une réunion publique à cet effet devrait ainsi avoir lieu « fin juin ».
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Il a également mis en parallèle les travaux de l’entrée Est et ceux de trois autres axes également concernés par le passage des futurs Chronobus. Des « projets de mandat », « et même des prochains mandats », qui concerneront la route de Bayonne à Billère, à moyen terme, et Jean-Mermoz et le boulevard Tourrasse à plus long terme.
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Les discussions ont ensuite continué de manière plus informelle. Le format a en tout cas été plutôt apprécié par les riverains. « Faire un point de rencontre comme ça, c’est très bien, même si les gens viennent souvent pour parler de leurs cas personnels. L’intérêt général doit primer, les travaux, c’est des compromis », estime Jacques pour qui « c’est un très beau projet ». Même sentiment chez Emmanuel, un riverain « pas trop gêné pour l’instant », qui craint néanmoins que la diminution du nombre de voies ne cause des bouchons à l’avenir.