Face aux membres de l’association (1), quatre adjoints au maire ont fait le point sur ces sujets « qui dépassent le cadre de l’association », concède le vice-président Christian Porcq.
Si la question sur le devenir du site de Bois Sacré a été vite évacuée – chacun ayant pu prendre connaissance ces derniers jours du projet d’aménagement entériné par la Ville et le promoteur – l’avenir de l’Atelier mécanique reste, lui, flou.
Christian Dupla, adjoint à l’urbanisme, s’est chargé de la réponse, rappelant que le bâtiment est au cœur d’un « grand projet urbain incluant le site des Escaliers mécaniques (situé en face, NDLR.) qui appartient à Cnim et sur lequel la ville a positionné l’Etablissement public foncier » pour le racheter.
Pas avant dix ans?
Pour aménager ce périmètre et mettre en œuvre le projet de Cité Bleue présenté par Nathalie Bicais, « un appel à manifestation d’intérêt va être lancé. L’objectif est de trouver un ou des partenaires financiers qui apporteront de l’argent et une vision. Des pistes leur sont données, poursuit Christian Dupla. Faire de l’Atelier mécanique un pôle culturel et de développement touristique, tandis que les Escaliers mécaniques seront dédiés à un pôle de développement économique. Le tout incluant un large espace public, jusqu’au bord de mer, mais aussi des rues et des commerces ».
répond l’adjoint. Les travaux pourront être étalés sur une dizaine d’années ». Frisson dans l’assemblée, qui juge ces délais forts longs. « Il est important de prendre le temps nécessaire pour bien sécuriser les procédures, même si les choses pourraient aller plus vite », avance Christian Dupla.
Des questions en suspens
Autre projet attendu dans le quartier : le boulodrome place de la Lune. « Est-il abandonné? » « Non, répond l’adjoint Gérard Beccaria, il sera couvert et pourra servir d’espace polyvalent pour d’autres activités ».
Pas de calendrier à ce stade. Quid de l’aménagement du terre-plein situé derrière le casino Joa? Pas de réponse non plus.
Dans le débat, les administrés en viennent à pester contre la poursuite des constructions d’immeubles à proximité du centre-ville, qui aggravent les problèmes de circulation. « Nous ne sommes pas non plus favorables aux immeubles, répondent les adjoints. Mais nous y sommes contraints par loi, d’autant que la carence de la ville en logements sociaux entraîne une pénalité de 800.000 E par an ».
en particulier la police dont les interventions sont de plus en plus régulières et de plus en plus efficaces ».
Le président Michel Bianconi tient lui à rappeler que « l’association est indépendante et ne perçoit aucune subvention. Nous jouons un rôle de lanceur d’alerte pour résoudre les difficultés des résidents et améliorer les conditions de vie dans le quartier ».
1. L’association Porte Marine & Compagnie revendique un millier d’adhérents répartis dans 17 résidences.
Les problématiques du quotidien
La cité de la Présentation
explique aux adhérents de Porte Marine &
Les puces du dimanche
notamment l’interdiction d’installation avant 6 h 30. Ceux qui ne respectent pas seront exclus du marché ».
Les nuisances sonores
« Le quartier Porte Marine subit les désagréments depuis plusieurs mois de deux chiens malinois qui aboient toute la journée. Des nuisances sont aussi provoqués par la présence d’ivrognes », relève l’association.
Jean-Paul Raynard répond que « l’un des deux chiens a été empoisonné (on ne sait pas par qui). Il reste donc un chien et, pour trouver une solution à l’amiable avec le propriétaire, qui a déjà été verbalisé à plusieurs reprises, une médiatrice de la police va prendre contact avec lui ».
Les bateaux bus
Des administrés souhaitent la remise en place, en saison estivale, d’une liaison maritime entre La Seyne centre, Les Sablettes et Saint-Mandrier.
« L’essai mené il y a quelques années n’avait pas été satisfaisant, rappelle l’adjoint Jo Minniti. Mme le maire est favorable à une remise en service mais TPM met en avant la tentative non-concluante. C’est quand même à l’étude et il pourrait y avoir un nouvel essai l’été prochain, mais seulement entre le centre-ville et Les Sablettes. »
Le bâtiment EDF désaffecté
Interrogé sur le devenir de cet immeuble situé avenue Pierre-Fraysse, Christian Dupla indique qu’ »Enedis aurait vendu à un opérateur privé qui devrait déposer un permis de construire pour faire des logements. On verra s’il est possible de conserver le rez-de-chaussée pour aménager une maison de quartier ».
« Oui, il manque une maison de quartier, il faut enfin apporter une réponse aux habitants qui l’attendent », abonde l’adjoint Dominique Baviera.