Il y a les mots, répétés, et les gestes, déplacés. On ne peut pas les définir, à proprement parler, comme des agressions sexuelles. Même si certaines étudiantes et chercheuses de l’UCLouvain ont aussi été victimes de faits qualifiés comme tels.
Mais ce qui est le plus souvent à l’œuvre, c’est le harcèlement sexuel, qui mine les personnes qui le subissent, jusqu’à les détourner de leurs travaux de recherche, voire les faire quitter l’université.
Ce sexisme ordinaire qui touche toute la société n’épargne pas le campus de Louvain-la-Neuve. Après l’appel du recteur de l’UCLouvain, Vincent Blondel, à dénoncer les faits auprès des autorités académiques pour que l’institution puisse y donner suite, plusieurs jeunes femmes se sont adressées à La Libre , pour faire part de leur expérience.
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