Un hacker de 19 ans pirate des voitures Tesla


David Colombo, un Allemand de 19 ans qui se décrit comme un « spécialiste en sécurité informatique  » et un « hacker », affirme avoir réussi à pirater plus de 25 voitures Tesla dans 13 pays européens.

ce qui lui permettrait d’ouvrir portes et fenêtres à distance, mais aussi de faire démarrer à distance une Tesla sans clef et de débrancher le système de sécurité.

Un hacker de 19 ans pirate des voitures Tesla

Ces faits ont ensuite été relayés par plusieurs médias au point que l’information en est vite devenue virale.

David Colombo dit aussi pouvoir voir si un conducteur se trouve au volant, activer la radio et jouer avec les éclairages mais par contre, il ne lui est pas possible de conduire à distance, a-t-il reconnu.

mais il précise qu’elle ne concerne pas l’infrastructure de Tesla. Un nombre limité de voitures seraient donc concernées.

Tesla n’a pas encore réagi mais il existe une plateforme sur laquelle les problèmes de sécurité peuvent être signalés. Le jeune Allemand dit être en contact avec Tesla.

Cet « exploit », s’il peut paraître cocasse pose tout de même la question de la connectivité des voitures d’aujourd’hui, qui présenterait donc de sérieux risques pour la sécurité.

Le challenge du prodige allemand était de pirater des Tesla, mais sans aucune intention criminelle. Ensuite, David Colombo s’est dit surpris que Tesla n’ait pas réagi à sa tentative fructueuse de piratage. En outre, aucun propriétaire des véhicules concernés n’aurait été informé.

mais bien à la négligence des utilisateurs eux-mêmes.

Selon gocar.be, Tesla travaillerait tout de même sur ces hackings.

Une annonce devrait suivre dès que les spécialistes de la marque auront élucidé intégralement le mystère.

Ce n’est en tout cas pas la première fois qu’une Tesla est piratée.

En 2019, des chercheurs de la KULeuven avaient encore une fois réussi à pirater la clé sécurisée et à s’introduire dans une Tesla en seulement 90 secondes afin de démontrer à quel point le système d’accès mains libres était fragile.

Encore une fois, parce que des scientifiques l’avaient déjà un an auparavant. Après quoi, Tesla avait imaginé une solution… qui ne s’est pas avérée être la panacée non plus.

Ces chercheurs avaient révélé une faille majeure dans la sécurité des clés sans contact des voitures Tesla.

Avec des équipements disponibles dans un magasin d’électronique classique, ils pouvaient cloner sans fil la clé d’une Tesla Model S en quelques secondes. Ils n’avaient même pas eu besoin de toucher la clé du propriétaire pour cela.

Tesla avait répondu avec un nouveau type de clé sans contact censé résoudre le problème, mais les chercheurs ont également trouvé une faille dans cette variante.

Certes, après l’intervention de Tesla, le hacking devait être effectué à une distance plus courte que la précédente et prenait quelques secondes de plus. Mais l’opération fonctionnait tout de même.

Très souvent, les marques automobiles se paient les services de pirates informatiques afin de tester les systèmes de sécurité de leurs modèles.