Un taux d’inflation supérieur à 8% prévu d’ici fin décembre


étudiées par le Comité monétaire de la Banque centrale, dans sa « Note de conjoncture économique », annonce une situation mitigée. Pour les opérateurs économiques et la population, il pourrait s’agir d’un cul de sac, alors que pour les dirigeants, tous les indicateurs montrent de bons signes.

« Les taux de croissance par secteur d’activité seraient de 8,5 % pour le secondaire, 5,7 % pour le tertiaire et 3,4 % pour le primaire ».

Un taux d’inflation supérieur à 8% prévu d’ici fin décembre

Selon les prévisionnistes de la Banque centrale, la situation des paiements extérieurs devrait s’améliorer avec la relance des activités. En effet, une hausse de la contribution des produits miniers est attendue grâce à la forte demande de nickel dont le prix a fortement progressé suite à l’intensification de la production de véhicules électriques et aux sanctions sur les exportations russes de ce minerai. A cela s’ajoutent la progression des exportations des entreprises franches devrait également se maintenir et la réouverture des frontières qui devrait profiter au tourisme.

En effet, ces situations devraient amener une croissance annuelle de 16,4% de la masse monétaire cette année. Un accroissement annuel de 8,9% est estimé vers la fin du mois de juin, 13,5% vers la fin du mois de septembre et le plafond devrait être atteint au mois de décembre. « Cette expansion de la masse monétaire serait notamment expliquée par la progression des crédits bancaires et, dans une moindre mesure, par la reconstitution des avoirs extérieurs nets du système bancaire et la hausse des créances nettes sur l’Etat du système bancaire », indique le Comité monétaire.

Quoi qu’il en soit, divers chocs comme la hausse des prix mondiaux des produits de base (alimentation et énergie), la persistance des difficultés d’approvisionnement, les catastrophes naturelles ainsi qu’une nouvelle vague épidémique risquent d’affecter ces prévisions. En effet, la guerre en Ukraine et la situation en Russie apporte des contraintes supplémentaires sur la gestion des approvisionnements en matières premières et en d’autres produits provenant de ces pays. Une pression accrue sur l’inflation est à craindre.