Les bains et autres piscines thermales sont réputés pour leurs vertus apaisantes voire thérapeutiques. Mais ces lieux peuvent aussi engendrer des infections, comme en témoigne un nouveau cas clinique, décrit dans le Journal of Medical Case Reports (source 1).Des médecins rapportent ainsi avoir diagnostiqué une gonorrhée chez une jeune fille de 11 ans qui avait fréquenté une piscine thermale. Aussi connue sous le nom de “chaude-pisse” ou blennoragie, cette pathologie résulte de l’infection des voies génitales (urètre, vagin, rectum) par la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Notons qu’on la classe habituellement dans la catégorie desinfections sexuellement transmissibles (IST), mais que, visiblement, elle peut se transmettre autrement que lors d’un rapport sexuel.Originaire d’Autriche, la jeune fille en question a consulté suite à des sensations de brûlures et d’un écoulement, symptômes qui ont persisté même après l’emploi d’une crème antifongique en vente libre. Un écouvillon prélevé au niveau génital a mis en évidence la bactérie et confirmé le diagnostic de gonorrhée.
Un milieu chaud et acide propice à la survie de ces bactéries
Gare donc à agir dans la précipitation et en l’absence de preuves d’abus sexuels, par exemple en séparant l’enfant de ses parents.Les médecins appellent en outre les adeptes de piscines thermales à la vigilance. Une hygiène stricte des utilisateurs est essentielle pour éviter ce type de contamination.