US Open 2021 : Carlos Alcaraz qualifié pour les quarts de finale : "Je suis un garçon ambitieux, qui veut toujours plu...


A première vue, la recette n’a pas changé. Du cran, de la puissance, un coup droit dévastateur et une combativité sans faille : lundi, sur le Grandstand, on a cru retrouver le Carlos Alcaraz qui avait terrassé Stefanos Tsitsipas au 3e tour. C’était un leurre.C’est bien connu, le match d’après est toujours décevant. Dans son contenu purement technique, la victoire du jeune Espagnol face à Peter Gojowczyk en cinq sets (5-7, 6-1, 5-7, 6-2, 6-0) n’a rien à voir avec son exploit du tour précédent, entre breaks multiples concédés et fautes directes évitables. Mais le tennis ne se résume pas simplement à un concours de mains. C’est justement le principal enseignement de ce 8e de finale victorieux pour l’Espagnol : le gamin a des nerfs d’acier et une capacité à faire abstraction du contexte pour éviter les pièges. Il paraît que c’est la qualité première des géants modernes.US OpenUn cavalier seul, une révolte tuée dans l’oeuf : Krejcikova et Muguruza ont offert un drôle de duelIL Y A UNE HEUREAlcaraz, la jeunesse triomphante : comment l’Espagnol a lessivé Gojowczyk en 8e

Des stats historiques ? « Ça impressionne un peu »

Et engranger tant que c’est possible Le monde du tennis attendait de l’inédit ? Il est servi. A Flushing, le jeune Espagnol est devenu le plus jeune quart de finaliste du tournoi depuis… 1963. En Majeur, on n’avait plus vu ça depuis 1990 et la folie Michael Chang à Roland-Garros.De quoi donner le vertige. « Ce sont des stats incroyables, ça impressionne un peu, mais elles ne signifient rien si je n’arrive pas là où les meilleurs de l’histoire sont arrivés, a estimé le jeune prodige. Chacun doit suivre son chemin et arriver là où il a rêvé d’être ». Alors, pour suivre son chemin, Alcaraz la joue tête froide et isolement médiatique. Seule façon de sortir indemne face à la frénésie médiatique espagnole dont il est devenu la coqueluche des derniers jours.

US Open 2021 : Carlos Alcaraz qualifié pour les quarts de finale :

Top 40 en poche

« Je ne lis pas ce qu’ils écrivent sur moi, a-t-il glissé dans un sourire. Je sais qu’en Espagne, on parle beaucoup de moi mais j’essaye de ne pas penser à cela. Je me dis ‘concentre-toi juste sur New York’ ». Une manière de se préserver alors que se profile désormais un choc aux allures de blockbuster pour les années à venir, face à Felix Auger-Aliassime.Sur ce coup-là, Alcaraz devrait enfiler à nouveau le costume de l’outsider qui n’a rien à perdre. Mais hors de question de jouer petit bras. Ce n’est pas le style de la maison. « Je suis un garçon ambitieux, qui veut toujours plus, a-t-il répondu lorsqu’il a été interrogé sur ses ambitions à court terme. Être en quart de finale, c’est incroyable et je ne m’y attendais vraiment pas. Mais je crois en moi, en mon jeu et à la façon dont je le déroule J’arrive en quart avec beaucoup de confiance. Le match face à Stefanos me l’a donnée ».Voilà donc la météorite Alcaraz lancée et il faudra un Auger-Aliassime à son meilleur niveau pour l’arrêter. Au fond, l’Espagnol est simplement au rendez-vous de ses promesses. « Je veux terminer dans le Top 50 », avait-il lâché au début de saison. Le voilà déjà assuré du Top 40 (38e au pire) grâce à un bond de 17 places. Et une hypothétique demi-finale lui assurerait même le Top 30. On va plus vite que la musique ? Sans doute. Mais, avec lui, il ne faut jurer de rien. Auger-Aliassime se méfie du prodige Alcaraz et ses 18 ans : « L’âge, c’est juste un numéro »US OpenLe temps mort médical de la discorde : fin de match tendue entre Muguruza et KrejcikovaIL Y A UNE HEUREUS OpenLe Top 5 de lundi : La mobylette Alcaraz, l’acrobate van de ZandschulpIL Y A 2 HEURES