Val-d’Oise : la ludomédiathèque d’Herblay-sur-Seine enfin sur les rails


S’il y a bien une constante dans les grands projets municipaux, c’est la patience. Deux ans quasiment après son annonce _ mais mûri depuis plus longtemps _ le chantier de la ludomédiathèque d’ Herblay-sur-Seine va être lancé.La mairie a annoncé la pose de la première pierre, dans le quartier des Bayonnes, en novembre et le démarrage des travaux pour la fin de l’année. Le chantier se déroulera sur toute l’année 2022, avec une ouverture des portes prévue au second semestre 2023. Terrassement, gros oeuvre, aménagements intérieurs, aménagements paysagers et parkings sont au programme.

3.000 mètres carrés d’espaces verts

D’ici là, habitants et curieux devront se contenter de la maquette exposée au centre administratif Saint Vincent. Le projet ne manque pas d’arguments : l’infrastructure de 2.200 mètres carrés sera à la pointe de la technologie et équipée d’ordinateurs, de tablettes et tableaux numériques. L’ensemble comprendra une clairière de lecture, un verger, une ferme pédagogique et une aire de jeux, soit près de 3.000 mètres carrés d’espaces verts mis en musique par les paysagistes urbanistes de l’agence parisienne 22 degrés.La ludomédiathèque, qui mêlera donc les services des actuelles bibliothèques et médiathèque, promet d’être « un lieu de rencontres et d’échanges ». Doté d’un vaste volume intérieur avec un plan libre adaptable, le bâtiment abritera un auditorium de 120 places prévu pour des projections cinématographiques, des activités ludiques et des conférences, et sera pourvu de salons de lecture et de détente.Des espaces de travail partagés, accessibles aux étudiants, sont prévus pour des séances d’aide aux devoirs. Jeux vidéo et de réalité virtuelle compléteront la zone divertissement.

10 millions d’euros

Le parti pris architectural a été de recourir à des matériaux durables _ la pierre de taille notamment vient de la carrière de Saint Maximin, à 50 km d’Herblay _, d’entièrement végétaliser et de travailler sur la luminosité naturelle.Sont à la manoeuvre l’Atelier Angel Architecte et l’Atelier WOA, spécialiste de l’architecture et de l’ingénierie bas carbone. « Depuis le sol, le parvis se mue en gradins, puis petit à petit en un édifice, détaillent les experts de WOA sur le site internet. La construction change au fur et à mesure de son élévation, passant du minéral avec une pierre massive à une fine résille de métal pour se terminer en toiture paysagère » .Coût total du projet : 10 millions d’euros. La Direction régionale des affaires culturelles, la Région Ile-de-France et le département du Val-d’Oise participent au financement.